Pardonnez-moi la maladresse de ma question, je ne sais pas du tout comment la formuler. Je me pose beaucoup de questions quant à l'adoption, nous commençons à en parler avec mon mari.
Quelques mots de contexte qui me mène à cette question :
- d'un côté, j'ai toujours voulu être maman. Etant fille unique, et l'ayant mal vécu, j'ai toujours eu le désir d'avoir au moins 2 enfants pour ne pas faire vivre cette solitude à mes enfants. Les raisons pour lesquelles j'ai mal vécu mon "unicité" sont propres à mon enfance et à mon passé, et la vie que je construis avec mon mari est bien différente, donc je n'ai pas peur de reproduire un schéma.
Cependant il me reste la "non-envie" d'avoir un enfant unique, et l'envie d'élever une fratrie. - d'un autre côté encore, et ce avant même de rencontrer mon mari, je suis attirée par l'adoption depuis quelques années. A l'époque, j'ai essayé de comprendre pourquoi j'étais tellement touchée par les récits d'adoption, mais je n'ai jamais trouvé l'origine de ce ressenti si fort. J'ai regardé tous les reportages et témoignages possibles et inimaginables sur l'adoption, regardé quelques films... J'étais toujours touchée en plein cœur, prise aux tripes (à en pleurer !) avec cette impression forte que j'avais un enfant qui m'attendait quelque part. Est née en moi cette conviction qu'il y a plusieurs manières de devenir maman, et l'adoption en fait partie. J'avais, à ce moment-là, l'impression d'être préparée pour une adoption. Je m'en étais ouverte une psychologue qui avait elle-même adopté deux enfants, et elle m'avait répondu : « ça s'appelle une vocation. »
J'ai mis ce ressenti de côté en rencontrant mon mari, je lui en ai bien entendu parlé, mais je ne voulais pas lui imposer mon désir, convaincue que si nous devions adopter, il devrait en être personnellement pleinement convaincu aussi.
- il se trouve que j'ai rencontré mon mari sur le tard . Comme nous avions tous les deux ce désir fort de fonder une famille , nous n'avons pas traîné . Mais nous nous sommes heurtés un diagnostic d'infertilité, et nous voici maintenant en parcours PMA, à l'aube d'une FIV et de mes 41 ans !
Mon désir d'avoir 2 enfants au moins est toujours là, partagé par mon mari. Évidemment, la PMA ouvre le champ des possibles mais nous sommes aussi réalistes qu'à nos âges, nous serions déjà chanceux que la PMA nous permette d'avoir un enfant !
Alors vous voyez où je veux en venir : la question de l'adoption refait surface. Mon mari propose qu'on lance des démarches, mais c'est moi qui freine. D'une part je me voyais pas mener de front FIV et démarches d'adoption, ensuite et surtout je suis presque en panique à l'idée d'avoir été tellement attirée par l'adoption avant même de savoir que cette question se poserait un jour réellement dans ma vie. Paradoxal, me direz-vous !
C'est juste que pour m'être intéressée au sujet... J'ai vu la complexité, la patience requise, les obstacles, les défis de cette belle aventure de vie. Et je me demande si je serais à la hauteur. D'où ma question extrêmement mal formulée, comment sait-on si on est "fait" pour adopter ?
D'avance, je vous remercie pour vos réflexions.
Béchamelle.
), vous ne serez a priori pas éligibles à l'adoption d'un pupille né sous le secret (= un bébé), et il faudra vous orienter (comme beaucoup de parents) vers un enfant plus grand et/ou à particularité : il faudra donc attendre que votre enfant au foyer ait grandi pour respecter l'ordre de la fratrie... et vous aurez encore avancé en âge.