Bonjour,
Enfance & Familles réagit à une annonce faite par Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la Famille, dans un message qu'elle avait envoyé. Elle déclarait :
« En outre, la France aidera matériellement les pays qui souhaitent développer leur système de protection de l'enfance avec un fonds de coopération spécifique, avec également le concours du ministère du développement solidaire ˜ j'ai reçu sur ce point l'accord de mon collègue Brice Hortefeux ˜ en permettant également à l'AFA de financer sur son budget propre des micro-projets de coopération avec les orphelinats.»
Autant EFA soutient la coopération qui s'inscrit dans le cadre de la convention de La Haye, placée sous le contrôle de l'Autorité centrale (qui, en France, dépend du ministère des Affaires étrangères), autant il semble dangereux et insidieux de confier une quelconque parcelle de compétence en matière d'adoption internationale à un ministère dont l'intitulé complet, rappelons-le, est le ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire. Or l'aide émanant de ce ministère s'inscrit dans une politique visant à « maîtriser » les flux d'immigration, à favoriser les projets de maintien ou de retour dans le pays, ainsi qu'à défendre une certaine idée de l'identité nationale. Nous n'avons pas à juger une politique en matière d'immigration : simplement, nous avons à dire que l'enfance et la protection de l'enfance n'ont pas leur place dans le ministère qui en a la charge.
Vous trouverez le communiqué d'EFA en fin de message et sur le site d'EFA : http://www.adoptionefa.org
Vous pouvez le diffuser largement ! N'hésitez pas.
Geneviève
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COMMUNIQUE
Enfance & Familles d’Adoption refuse l’amalgame entre adoption et immigration
Dans le cadre des engagements de la France en tant que signataire de la convention de La Haye relative à la protection de l’enfance et à la coopération en matière d’adoption internationale, le gouvernement a validé un fonds de coopération spécifique de 3 millions d’euros. Ce fonds a pour but de financer des projets de prévention de l’abandon, d’amélioration dans les pays d’origine de la prise en charge des enfants, au sein de leur famille en priorité, institutionnellement le cas échéant. Il est placé sous le contrôle de l’Autorité centrale, organe chargé de l’application des engagements de la convention de La Haye.
Le but est de permettre à tout enfant de grandir dans sa famille, sa famille de naissance ou une famille adoptive. La convention de La Haye consacre le principe de subsidiarité, selon lequel l’adoption internationale est envisagée uniquement quand le maintien dans la famille de naissance ou l’adoption nationale s’avère impossible ou contraire à l’intérêt de l’enfant.
Le souci est d’éviter toute instrumentalisation de l’enfant, par exemple en utilisant l’aide comme moyen de pression sur un pays pour permettre un plus grand nombre d’adoptions. D’où le rôle indispensable de veille, de contrôle et de régulation par la seule Autorité centrale.
Enfance & Familles d’Adoption adhère pleinement à l’éthique de la convention de La Haye et salue le développement de la coopération dans ce cadre.
Dans un message lu le 8 novembre devant 210 représentants des 11 000 familles adoptives et personnes adoptées d’Enfance & Familles d’Adoption, réunis à Bordeaux pour un congrès sur « L’adoption, quelle éthique ? », Madame Nadine Morano, Secrétaire d’État chargée de la Famille, déclarait :
« En outre, la France aidera matériellement les pays qui souhaitent développer leur système de protection de l’enfance avec un fonds de coopération spécifique, avec également le concours du ministère du développement solidaire — j’ai reçu sur ce point l’accord de mon collègue Brice Hortefeux — en permettant également à l’AFA de financer sur son budget propre des micro-projets de coopération avec les orphelinats. »
Enfance & Familles d’Adoption met en garde contre le risque d’un détournement insidieux de cette politique d’aide. En effet, celle-ci émanant du ministère de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, s’inscrirait de fait dans une politique qui vise à « maîtriser » les flux d’immigration, à favoriser les projets de maintien ou de retour dans le pays, ainsi qu’à défendre une certaine idée de l’identité nationale.
La réprobation immédiate et massive a donné lieu à la motion suivante d’Enfance & Familles d’Adoption :
La fédération Enfance & Familles d'Adoption souligne qu'il est absolument hors de question qu'il puisse y avoir le moindre amalgame entre adoption et immigration. Les onze mille familles et personnes adoptées, réunies au sein des 92 associations départementales, refusent que le moindre soutien, de quelque nature que ce soit, que le moindre centime vienne du ministère de l'Immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire en soutien à des projets de protection de l'enfance et de coopération internationale en matière d'adoption.
La présidente d’Enfance & Familles d’Adoption, Janice Peyré, a écrit dès le 10 novembre à Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République, pour demander une clarification, se disant convaincue qu’il devait s’agir d’une erreur. N’ayant pas obtenu, par la voix de la Secrétaire d’Etat à la Famille, une réponse satisfaisante, Enfance & Familles d’Adoption rend publique sa motion, conformément à la volonté de ses associations départementales réunies le 8 novembre.
Enfance & Familles d’Adoption, 17 novembre 2008
Amalgame entre adoption et immigration
Re: Amalgame entre adoption et immigration
Je ne comprends pas cette réaction.
Efa avait l air d avoir compris cela puisque un premier discours de rejet de la possible confusion des enfants adoptés avec les enfants immigres vivants en france avec leur famille d origine avait disparu.
Si les fonds pour aider l enfance en difficulté dans des pays pauvres ne sont lies qu à l adoption internationale censée etre solution de dernier ressort cela serait plus choquant que le fait que ces fonds soient lies à un ministere en charge de l immigration.
L immigration n est pas une honte. Tout enfant adopté à l etranger par des français passe par les procedures d'immigration pour venir en France. A moins que la familel adoptante française soit elle meme immigrée dans le pays de l enfant.
Le fait que convention fasse de l adoption internationale une solution de repli et lui prefere clairement une solutions sur place comme la famille elargie ou famille d accueil, n est pas un rejet de l immigration, c est lié simplement à la priorité donnée à la conservation du cadre culturel de l enfant qui a perdu ses attaches humaines personnelles. (meme si à mon avis c est une erreur de laisser l enfant dans un pays juste pour le cadre culturel et le priver d une famille qui s offre à lui du bout du monde)
L immigration d un enfant pour accompagner ou pour rejoindre ses parents à l etranger est tout à fait favorisée par les regles sur l immigration et le regroupement familial.
Immigrer pour rejoindre des parents de sang ou des parents d'adoption faute de solution sur place sont sont tout deux dans l interet de l enfant et sont équivalent.
Donc il n y a aucune raison de s offusquer ou de se vexer lorsque l immigration est invoquée quand il s agit de l aide à l enfance. A moins que l on craigne que l aide soit tellement efficace que cela fasse tarir la source. A mon avis il n y a aucun risque vu l ampleur des malheurs.
Efa avait l air d avoir compris cela puisque un premier discours de rejet de la possible confusion des enfants adoptés avec les enfants immigres vivants en france avec leur famille d origine avait disparu.
Si les fonds pour aider l enfance en difficulté dans des pays pauvres ne sont lies qu à l adoption internationale censée etre solution de dernier ressort cela serait plus choquant que le fait que ces fonds soient lies à un ministere en charge de l immigration.
L immigration n est pas une honte. Tout enfant adopté à l etranger par des français passe par les procedures d'immigration pour venir en France. A moins que la familel adoptante française soit elle meme immigrée dans le pays de l enfant.
Le fait que convention fasse de l adoption internationale une solution de repli et lui prefere clairement une solutions sur place comme la famille elargie ou famille d accueil, n est pas un rejet de l immigration, c est lié simplement à la priorité donnée à la conservation du cadre culturel de l enfant qui a perdu ses attaches humaines personnelles. (meme si à mon avis c est une erreur de laisser l enfant dans un pays juste pour le cadre culturel et le priver d une famille qui s offre à lui du bout du monde)
L immigration d un enfant pour accompagner ou pour rejoindre ses parents à l etranger est tout à fait favorisée par les regles sur l immigration et le regroupement familial.
Immigrer pour rejoindre des parents de sang ou des parents d'adoption faute de solution sur place sont sont tout deux dans l interet de l enfant et sont équivalent.
Donc il n y a aucune raison de s offusquer ou de se vexer lorsque l immigration est invoquée quand il s agit de l aide à l enfance. A moins que l on craigne que l aide soit tellement efficace que cela fasse tarir la source. A mon avis il n y a aucun risque vu l ampleur des malheurs.
Re: Amalgame entre adoption et immigration
Bonjour,
Vous n'avez pas tout à fait raison : non seulement l'immigration n'est pas une honte, mais c'est une richesse qui fait que la nation et l'Etat français sont ce qu'ils sont aujourd'hui. C'est l'apport de centaines de milliers de vies de travail et d'une multitude de touches culturelles qui, agrégées assemblées les unes aux autres dans un mouvement continué,font notre identité aujourd'hui.
Il n'est pas question pour moi, sur ce forum, d'argumenter pour ou contre les choix de la politique d'immigration choisie. Cependant, nous ne pouvons pas demander aux autres pays de la planète de différencier les buts lorsque différents ils sont présentés par un même ministère. Le Ministère de l'immigration est visible essentiellement au travers des retours au pays, des quotas d'entrée en France et par suite des difficultés à obtenir un visa puis un titre de séjour et de la lutte contre l'immigration clandestine.
Nous avons ratifié la Convention de La Haye de 1993. On n'oublie pas qu'elle porte sur la coopération en matière d'adoption internationale, on oublie trop souvent qu'elle porte d'abord sur la protection de l'enfance : que l'une et l'autre sont étroitement dépendantes et qu'on ne peut faire de la coopération si on oublie le fil conducteur de la convention. L'adoption internationale ne peut être que l'ultime choix en matière de protection de l'enfance.
Nous nous sommes donc engagés, liés à des processus destinés à ne faire aucune confusion sur les buts à atteindre ensemble, pays d'origine et pays d'accueil. Nous avons donc mis en place une Autorité Centrale, compétente pour la protection de l'enfance et l'adoption internationale, dont la mission est avant tout d'apporter une aide à des politiques de l'enfance conformes à la Convention des Droits de l'Enfant et de clarifier les procédures d'adoption internationale tant que celle-ci est encore nécessaire pour répondre aux besoins d'un enfant particulier chaque fois. Cette autorité centrale est placée auprès du Ministère des Affaires étrangères.
On n'est pas face à une immigration choisie, qui soit dit en passant ne repose guère que sur des critères économiques, mais face à une responsabilité que volontairement nous avons acceptée : Aucun "quota" notamment ne peut dès lors être envisagé, puisque c'est l'état, le sort de chaque enfant, chaque fois, qui détermine si l'adoption internationale peut, doit répondre à ses attentes non réalisées, à ses besoins non assouvis dans son pays. Le seul critère en matière d'adoption est chaque fois le besoin de parents d'un enfant qui n'en a pas, et à qui s'agissant de l'adoption internationale, son pays n'a pas pu lui en trouver.
On n'est pas non plus face à un regroupement familial. Si l'adoption est le mode ultime de protection de l'enfance elle est aussi et essentiellement un mode de filiation. Nos enfants sont nos enfants dès qu'une décision régulière, serait-elle prononcée sur un sol étranger, l'a décrété. Par le simple fait qu'ils sont les enfants de résidents habituels en France, nos enfants adoptés à l'étranger ont vocation première à résider avec nous, leurs parent sur le sol français - et le Ministère des affaires étrangères (qui a conservé, en 2007, la délivrance de leur visa d'entrée) DOIT permettre cette communauté de vie pour laquelle l'adoption est prononcée. Ce n'est que si les droits et intérêts personnels d'un enfant ne paraissent pas avoir été protégés que consulats et ambassades ont le devoir de retenir cette délivrance pour vérification.
Ne pas prendre de risque pour les enfants qui attendent, c'est ne pas laisser supposer un seul instant à un seul pays d'origine qui aurait besoin de parents français que nous pourrions ériger des quotas, faire une adoption "choisie", regarder nos enfants comme des immigrés, voire clandestins. Nous devons être crédibles lorsque nous affirmons qu'ils auront les mêmes droits que s'ils étaient nés en France (comme le disent la Convention de la Haye et celle des droits de l'enfant)
Ne pas prendre de risques pour les enfants qui attendent des parents, c'est ne pas laisser supposer un seul instant à un seul de nos compatriotes qu'ils peuvent regarder nos enfants comme des immigrés dont la destination serait de repartir dans "leur" pays.
Na pas prendre de risque pour nos enfants, c'est leur affirmer, mais surtout leur prouver par nos actions que leur place étaient auprès de nous, dans notre pays leur pays - et ce, autant qu'ils y consentent. Et que dans le même temps où l'adoption nous faisait famille, nous mettions tout en oeuvre dans leur pays d'origine pour que d'autres enfants aient les parents dont ils manquaient, en aidant leur pays d'origine à mettre en place de véritables politique de protection de la famille et de l'enfance sans jamais fermer, de quelque façon que ce soit, la porte de l'adoption internationale pour un enfant.
Alors pour ne prendre aucun risque, ne faisons pas d'amalgame ! Si le ministère de M. Heurtefeux a, dans ces temps de restrictions budgétaires, trop de crédits, qu'il les reverse au budget de l'Etat. Que le budget 2009 mette au crédit des affaires étrangères, à destination de la coopération pour la protection de l'enfance une somme équivalente à disposition de l'Autorité centrale. Le budget de l'Etat n'y aura rien perdu, le budget de la nation sera plus juste : il correspondra aux engagements que nous avons pris, à la responsabilité que nous nous sommes donnée. Il nous permettra de dire à nos enfants que leur place est bien ici et que personne ne le conteste, ici ou ailleurs.
Je ne vous réponds pas sur les "facilités" du regroupement familial, il faudrait écrire un livre. Mais j'espère vous avoir convaincue que EFA ne s'est sans doute pas tromper de combat . Il serait d'ailleurs intéressant de savoir qui, dans les gens qui nous gouvernent, se sont trompés en imaginant ce montage, et pourquoi.
Cordialement
Danielle
Vous n'avez pas tout à fait raison : non seulement l'immigration n'est pas une honte, mais c'est une richesse qui fait que la nation et l'Etat français sont ce qu'ils sont aujourd'hui. C'est l'apport de centaines de milliers de vies de travail et d'une multitude de touches culturelles qui, agrégées assemblées les unes aux autres dans un mouvement continué,font notre identité aujourd'hui.
Il n'est pas question pour moi, sur ce forum, d'argumenter pour ou contre les choix de la politique d'immigration choisie. Cependant, nous ne pouvons pas demander aux autres pays de la planète de différencier les buts lorsque différents ils sont présentés par un même ministère. Le Ministère de l'immigration est visible essentiellement au travers des retours au pays, des quotas d'entrée en France et par suite des difficultés à obtenir un visa puis un titre de séjour et de la lutte contre l'immigration clandestine.
Nous avons ratifié la Convention de La Haye de 1993. On n'oublie pas qu'elle porte sur la coopération en matière d'adoption internationale, on oublie trop souvent qu'elle porte d'abord sur la protection de l'enfance : que l'une et l'autre sont étroitement dépendantes et qu'on ne peut faire de la coopération si on oublie le fil conducteur de la convention. L'adoption internationale ne peut être que l'ultime choix en matière de protection de l'enfance.
Nous nous sommes donc engagés, liés à des processus destinés à ne faire aucune confusion sur les buts à atteindre ensemble, pays d'origine et pays d'accueil. Nous avons donc mis en place une Autorité Centrale, compétente pour la protection de l'enfance et l'adoption internationale, dont la mission est avant tout d'apporter une aide à des politiques de l'enfance conformes à la Convention des Droits de l'Enfant et de clarifier les procédures d'adoption internationale tant que celle-ci est encore nécessaire pour répondre aux besoins d'un enfant particulier chaque fois. Cette autorité centrale est placée auprès du Ministère des Affaires étrangères.
On n'est pas face à une immigration choisie, qui soit dit en passant ne repose guère que sur des critères économiques, mais face à une responsabilité que volontairement nous avons acceptée : Aucun "quota" notamment ne peut dès lors être envisagé, puisque c'est l'état, le sort de chaque enfant, chaque fois, qui détermine si l'adoption internationale peut, doit répondre à ses attentes non réalisées, à ses besoins non assouvis dans son pays. Le seul critère en matière d'adoption est chaque fois le besoin de parents d'un enfant qui n'en a pas, et à qui s'agissant de l'adoption internationale, son pays n'a pas pu lui en trouver.
On n'est pas non plus face à un regroupement familial. Si l'adoption est le mode ultime de protection de l'enfance elle est aussi et essentiellement un mode de filiation. Nos enfants sont nos enfants dès qu'une décision régulière, serait-elle prononcée sur un sol étranger, l'a décrété. Par le simple fait qu'ils sont les enfants de résidents habituels en France, nos enfants adoptés à l'étranger ont vocation première à résider avec nous, leurs parent sur le sol français - et le Ministère des affaires étrangères (qui a conservé, en 2007, la délivrance de leur visa d'entrée) DOIT permettre cette communauté de vie pour laquelle l'adoption est prononcée. Ce n'est que si les droits et intérêts personnels d'un enfant ne paraissent pas avoir été protégés que consulats et ambassades ont le devoir de retenir cette délivrance pour vérification.
Ne pas prendre de risque pour les enfants qui attendent, c'est ne pas laisser supposer un seul instant à un seul pays d'origine qui aurait besoin de parents français que nous pourrions ériger des quotas, faire une adoption "choisie", regarder nos enfants comme des immigrés, voire clandestins. Nous devons être crédibles lorsque nous affirmons qu'ils auront les mêmes droits que s'ils étaient nés en France (comme le disent la Convention de la Haye et celle des droits de l'enfant)
Ne pas prendre de risques pour les enfants qui attendent des parents, c'est ne pas laisser supposer un seul instant à un seul de nos compatriotes qu'ils peuvent regarder nos enfants comme des immigrés dont la destination serait de repartir dans "leur" pays.
Na pas prendre de risque pour nos enfants, c'est leur affirmer, mais surtout leur prouver par nos actions que leur place étaient auprès de nous, dans notre pays leur pays - et ce, autant qu'ils y consentent. Et que dans le même temps où l'adoption nous faisait famille, nous mettions tout en oeuvre dans leur pays d'origine pour que d'autres enfants aient les parents dont ils manquaient, en aidant leur pays d'origine à mettre en place de véritables politique de protection de la famille et de l'enfance sans jamais fermer, de quelque façon que ce soit, la porte de l'adoption internationale pour un enfant.
Alors pour ne prendre aucun risque, ne faisons pas d'amalgame ! Si le ministère de M. Heurtefeux a, dans ces temps de restrictions budgétaires, trop de crédits, qu'il les reverse au budget de l'Etat. Que le budget 2009 mette au crédit des affaires étrangères, à destination de la coopération pour la protection de l'enfance une somme équivalente à disposition de l'Autorité centrale. Le budget de l'Etat n'y aura rien perdu, le budget de la nation sera plus juste : il correspondra aux engagements que nous avons pris, à la responsabilité que nous nous sommes donnée. Il nous permettra de dire à nos enfants que leur place est bien ici et que personne ne le conteste, ici ou ailleurs.
Je ne vous réponds pas sur les "facilités" du regroupement familial, il faudrait écrire un livre. Mais j'espère vous avoir convaincue que EFA ne s'est sans doute pas tromper de combat . Il serait d'ailleurs intéressant de savoir qui, dans les gens qui nous gouvernent, se sont trompés en imaginant ce montage, et pourquoi.
Cordialement
Danielle
Re: Amalgame entre adoption et immigration
Bonjour,
Des quotas à l immigration peuvent poser un problème en réduisant le nombre d enfants etrangers venant en France pour etre adopté. Comme inversement l adoption de ces enfants réduira d autant le nombr d etrangers admis à un autre titre que l adoption. Je pense que c est un point particulierement important à voir avec les autorités pour éviter cette interference entre des reponses à des besoins différents. Les enfants de l AI arrivent pour avoir une famille dont ils sont privés, les etrangers arrivent pour d'autres raisons, prévues et encadrées par la loi. Les deux ont des visas pour entrer sur le territoire.
Mais le fait de voir le ministere de l immigration apporter une aide à l enfance dans un pays etranger est une chose qui ne doit pas etre critiquée à mon avis car cela laisse penser que cette idée 'immigration" d "etranger qui est rejetée.. De toute façoon l adoption internationale est gérée, et il ne peut en etre autrement, par des services s occupant des relations avec les pays etrangers (ministere aff etrangeres, ambassade, consultat. Le document d entree sur le territoire est le meme pour tous les etrangers entrant.
Il me semble que "immigré" s applique aux etrangers qui arrivent dans un pays qui n est pas le leur à l origine et y ils sont censés y rester, pas à ceux qui sont de passage pour tourisme, mission, contrat, etudes, et meme adoption.
Suite à une de vos remaqures sur la nationalité, je précise que naitre en france n est pas une condition pour etre français, on peut naitre à l etranger et etre français si l un des parents est l est ou si la nationalité française est attribuée par la suite d uhe demande ou d une situation le permettant.
On peut naitre en france et ne pas etre français, parce qu il manque une condition complementaire ou parce que on ne l a pas demandé, malgré la reunion de toutes les conditions, pour ceux qui souhaitent (ou qui sont obligés par les loi de leur pays) de garder leur nationlité d origine..
Je ne crois pas que des adoptes adultes s interessant à l enfance du tiers monde soient choqués si le fonds viennent du ministere des affaires etrangers, ou de l immigration. Le plus important est de savoir comment les fonds vont etre utilsés utilement pour leurs vrais destinataires.
Bonne journe
SL
Des quotas à l immigration peuvent poser un problème en réduisant le nombre d enfants etrangers venant en France pour etre adopté. Comme inversement l adoption de ces enfants réduira d autant le nombr d etrangers admis à un autre titre que l adoption. Je pense que c est un point particulierement important à voir avec les autorités pour éviter cette interference entre des reponses à des besoins différents. Les enfants de l AI arrivent pour avoir une famille dont ils sont privés, les etrangers arrivent pour d'autres raisons, prévues et encadrées par la loi. Les deux ont des visas pour entrer sur le territoire.
Mais le fait de voir le ministere de l immigration apporter une aide à l enfance dans un pays etranger est une chose qui ne doit pas etre critiquée à mon avis car cela laisse penser que cette idée 'immigration" d "etranger qui est rejetée.. De toute façoon l adoption internationale est gérée, et il ne peut en etre autrement, par des services s occupant des relations avec les pays etrangers (ministere aff etrangeres, ambassade, consultat. Le document d entree sur le territoire est le meme pour tous les etrangers entrant.
Il me semble que "immigré" s applique aux etrangers qui arrivent dans un pays qui n est pas le leur à l origine et y ils sont censés y rester, pas à ceux qui sont de passage pour tourisme, mission, contrat, etudes, et meme adoption.
Suite à une de vos remaqures sur la nationalité, je précise que naitre en france n est pas une condition pour etre français, on peut naitre à l etranger et etre français si l un des parents est l est ou si la nationalité française est attribuée par la suite d uhe demande ou d une situation le permettant.
On peut naitre en france et ne pas etre français, parce qu il manque une condition complementaire ou parce que on ne l a pas demandé, malgré la reunion de toutes les conditions, pour ceux qui souhaitent (ou qui sont obligés par les loi de leur pays) de garder leur nationlité d origine..
Je ne crois pas que des adoptes adultes s interessant à l enfance du tiers monde soient choqués si le fonds viennent du ministere des affaires etrangers, ou de l immigration. Le plus important est de savoir comment les fonds vont etre utilsés utilement pour leurs vrais destinataires.
Bonne journe
SL
Re: Amalgame entre adoption et immigration
Bonjour,
Suite aux différents courriers envoyés, la diffusion d'un communiqué, et la publication d'une brève colonne dans le journal Le Parisien, faisant état de du refus d'EFA de tout amalgame entre immigration et adoption, Janice Peyré, présidente d'EFA, recevait un message du cabinet de monsieur Hortefeux indiquant que "qu'il n'est pas envisagé d'intervention du ministère en charge de l'immigration dans les dispositifs relatifs à l'adoption".
Cette information a été reprise par Le Parisien, le 20 novembre, dans une brève " Hortefeux rassure les adoptants" http://www.leparisien.fr/abo-vivremieux ... 315451.php
Cordialement,
Geneviève
Suite aux différents courriers envoyés, la diffusion d'un communiqué, et la publication d'une brève colonne dans le journal Le Parisien, faisant état de du refus d'EFA de tout amalgame entre immigration et adoption, Janice Peyré, présidente d'EFA, recevait un message du cabinet de monsieur Hortefeux indiquant que "qu'il n'est pas envisagé d'intervention du ministère en charge de l'immigration dans les dispositifs relatifs à l'adoption".
Cette information a été reprise par Le Parisien, le 20 novembre, dans une brève " Hortefeux rassure les adoptants" http://www.leparisien.fr/abo-vivremieux ... 315451.php
Cordialement,
Geneviève