Notre adoption est un echec .
Re: Notre adoption est un echec .
Face à nos difficultés par rapport à notre fille nous ne sommes jamais sentis culpabilisés mais nous avons surtout remarqué une inefficacité des aides .Par contre c'est vrai que nous avons été confrontés à quelqu'un qui ne voulait pas d' aide . Peut être avait elle raison : elle reste fragile mais va bien maintenant . c'est elle qui détenait la clé.
Merci pour les documents
Lorsque l' on parle de troubles de l' attachement ceci ramène au thème adoption car les parents qui adoptent et qui sont confrontés à des situations de ce style essaient de réagir pour aider leur enfant.
Par contre lorsqu'un enfant est soumis pendant son très jeune âge à un rejet de la part de sa mère ( violence verbales , négligences , violence physique ) il risque aussi d' être atteint des mêmes troubles et là personne ne s'inquiétera puisque il est toujours avec elle.
Des violences physiques peuvent être remarquées mais pas les violences verbales qui amèneront l' enfant à avoir un estime de lui déplorable et qui vont conditionner malheureusement sa vie d' adulte. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce domaine car il se passe bien des choses inavouées dans les familles. Je travaille dans l' enseignement et malheureusement on peut constater bien des douleurs qui ne s' expriment pas et qui tout à coup se révélent à 15 , 16 .....ans
Parler des TA et essayer de trouver des thérapies les concernant est une obligation .Parler et informer de la maltraitance et de ses signes déborde du cadre de l' adoption mais est aussi indispensable
Merci pour les documents
Lorsque l' on parle de troubles de l' attachement ceci ramène au thème adoption car les parents qui adoptent et qui sont confrontés à des situations de ce style essaient de réagir pour aider leur enfant.
Par contre lorsqu'un enfant est soumis pendant son très jeune âge à un rejet de la part de sa mère ( violence verbales , négligences , violence physique ) il risque aussi d' être atteint des mêmes troubles et là personne ne s'inquiétera puisque il est toujours avec elle.
Des violences physiques peuvent être remarquées mais pas les violences verbales qui amèneront l' enfant à avoir un estime de lui déplorable et qui vont conditionner malheureusement sa vie d' adulte. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce domaine car il se passe bien des choses inavouées dans les familles. Je travaille dans l' enseignement et malheureusement on peut constater bien des douleurs qui ne s' expriment pas et qui tout à coup se révélent à 15 , 16 .....ans
Parler des TA et essayer de trouver des thérapies les concernant est une obligation .Parler et informer de la maltraitance et de ses signes déborde du cadre de l' adoption mais est aussi indispensable
Re: Notre adoption est un echec .
Votre témoignage m'a beaucoup touché et je l'ai trouvé très courageux. Il nous a également permis à moi et à mon mari de nous ouvrir les yeux sur une réalité de l'adoption, celle que les services de l'ASE ne mette certainement pas en avant.
Nous avons un fils bio âgé de 6ans1/2 et notre projet était d'adopter un enfant grand entre 5 et 7ans. Nous avons eu un 1er entretien avec l'assistante sociale et un autre avec le psychiatre qui de manière un peu brutale certes ne nous a pas caché lui les difficultés qui nous attendaient lors de l'adoption d'un enfant grand. A la suite de cet entretien qui nous avait un peu remué, je me suis connectée sur votre site et j'ai lu votre témoignage. Je me suis également connectée sur le site de l'association "Pétales". Nous avons alors pris la décision de renoncer à la procédure d'agrément après en avoir longuement discuté entre nous, ne souhaitant pas mettre en péril notre équilibre familial et ne nous sentant pas de taille à affronter ce genre de problèmes de comportement. En ce qui nous concerne, votre témoignage nous a sans doute permis de commettre une grave erreur.
Je crains que du fait d'un total manque de préparation et d'information de la part des futurs parents, les relations avec un enfant adopté grand soient toujours difficiles. EN effet, je crois qu'il est très difficile d'imaginer ce que cela représente pour un enfant d'être quasiment du jour au lendemain arraché (et je pèse mes mots) à son environnement habituel pour se retrouver plongé dans un environnement totalement inconnu (langue, nourriture, habitudes de sommeil, d'hygiène etc... perte des copains, copines, des référents adultes ...). Qui peut imaginer la somme d'angoisse que cela peut générer chez un enfant ? Finalement, cela correspond pour l'enfant adopté à un 2ème abandon. De l'autre côté, il y a les futurs parents qui depuis des mois, voire des années sont dans l'attente de cet enfant un peu miraculeux et qui eux ont eu le temps de se projeter dans l'avenir avec cet enfant, ce qui est totalement impossible pour l'enfant adopté. Lorsque l'on décide d'adopter un enfant grand à l'étranger, il me semble presque cruel de faire une totale abstraction des années vécues par l'enfant dans son pays d'origine. La barrière de la langue ne facilite certes pas les choses mais il est aujourd'hui possible de trouver des interprètes un peu partout, ne serait-ce que grâce aux diverses associations concernées par l'adoption. Il me semble essentiel qu'un lien se fasse avec la vie d'avant de l'enfant et celle de maintenant dans sa famille d'accueil, non pas pour maintenir forcément ce lien, mais pour faire comprendre à l'enfant que l'on respecte et tient compte de sa vie d'avant.
Je suis consciente que veiller à faire cette passerelle ne suffira pas à enrayer les problèmes de comportement qui sont liés au trouble de l'attachement. Mais disons que dans certains cas, ça peut peut-être aider l'enfant à se (re)construire plus facilement.
Bon courage à tous ceux et celles qui ont décidé de se lancer sur la voie de l'adoption.
Nous avons un fils bio âgé de 6ans1/2 et notre projet était d'adopter un enfant grand entre 5 et 7ans. Nous avons eu un 1er entretien avec l'assistante sociale et un autre avec le psychiatre qui de manière un peu brutale certes ne nous a pas caché lui les difficultés qui nous attendaient lors de l'adoption d'un enfant grand. A la suite de cet entretien qui nous avait un peu remué, je me suis connectée sur votre site et j'ai lu votre témoignage. Je me suis également connectée sur le site de l'association "Pétales". Nous avons alors pris la décision de renoncer à la procédure d'agrément après en avoir longuement discuté entre nous, ne souhaitant pas mettre en péril notre équilibre familial et ne nous sentant pas de taille à affronter ce genre de problèmes de comportement. En ce qui nous concerne, votre témoignage nous a sans doute permis de commettre une grave erreur.
Je crains que du fait d'un total manque de préparation et d'information de la part des futurs parents, les relations avec un enfant adopté grand soient toujours difficiles. EN effet, je crois qu'il est très difficile d'imaginer ce que cela représente pour un enfant d'être quasiment du jour au lendemain arraché (et je pèse mes mots) à son environnement habituel pour se retrouver plongé dans un environnement totalement inconnu (langue, nourriture, habitudes de sommeil, d'hygiène etc... perte des copains, copines, des référents adultes ...). Qui peut imaginer la somme d'angoisse que cela peut générer chez un enfant ? Finalement, cela correspond pour l'enfant adopté à un 2ème abandon. De l'autre côté, il y a les futurs parents qui depuis des mois, voire des années sont dans l'attente de cet enfant un peu miraculeux et qui eux ont eu le temps de se projeter dans l'avenir avec cet enfant, ce qui est totalement impossible pour l'enfant adopté. Lorsque l'on décide d'adopter un enfant grand à l'étranger, il me semble presque cruel de faire une totale abstraction des années vécues par l'enfant dans son pays d'origine. La barrière de la langue ne facilite certes pas les choses mais il est aujourd'hui possible de trouver des interprètes un peu partout, ne serait-ce que grâce aux diverses associations concernées par l'adoption. Il me semble essentiel qu'un lien se fasse avec la vie d'avant de l'enfant et celle de maintenant dans sa famille d'accueil, non pas pour maintenir forcément ce lien, mais pour faire comprendre à l'enfant que l'on respecte et tient compte de sa vie d'avant.
Je suis consciente que veiller à faire cette passerelle ne suffira pas à enrayer les problèmes de comportement qui sont liés au trouble de l'attachement. Mais disons que dans certains cas, ça peut peut-être aider l'enfant à se (re)construire plus facilement.
Bon courage à tous ceux et celles qui ont décidé de se lancer sur la voie de l'adoption.
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Re: Notre adoption est un echec .
ma mère n'a pas été arrachée à son contexte familial.
sa maman est décédée, son père l'a laissée au bon soin de ses grands parents....
le lien n'a jamais été coupé avec SA famille.
et pourtant, je reconnais dans son comportement ce que vous appelez les troubles de l'attachement.
moi, plus de 50 ans après, j'ai coupé le lien avec cette famille. Une famille qui ment, qui cache, qui murmure....
ma mère après une brève fâcherie (ils l'ont tout de même envoyé au tribunal car elle avait osé vendre la terre qu'elle avait hérité de son grand père, bon autant dire, qu'elle a gagné.... ce n'est pas parcequ'on exploite la terre qu'elle appartient à l'exploitant, surtout quand il ne paie pas le fermage) a repris contact avec eux.... de façon incompréhensible pour moi, elle leur pardonne tout et rejette en bloc la famille de mon père et déteste royalement mes grands parents paternels (ma pauvre grand mère doit se retourner dans sa tombe.... elle qui justement l'a traitée comme sa fille).
mon petit cousin qui a été adopté, qui présente des troubles du comportements, saura sans doute beaucoup mieux être une grande personne et un parent attentif que ne l'a jamais été ma mère. Mon parrain et sa femme ont cherché à comprendre, ont parlé, mis des mots, vu des professionnels.
les choses changent, les gens avancent...
pas mes parents. j'espère qu'un jour ma mère comprendra sa douleur... mais pour cela il faut s'ouvrir.... il faut accepter que tout ne soit pas parfait.
ce jour là... je connaitrai peut être une maman!
et oui, le sentiment d'abandon, peut aussi être si profond que les gens "détruisent" aussi tout ce qu'ils touchent afin de ne pas perdre le pouvoir...
sa maman est décédée, son père l'a laissée au bon soin de ses grands parents....
le lien n'a jamais été coupé avec SA famille.
et pourtant, je reconnais dans son comportement ce que vous appelez les troubles de l'attachement.
moi, plus de 50 ans après, j'ai coupé le lien avec cette famille. Une famille qui ment, qui cache, qui murmure....
ma mère après une brève fâcherie (ils l'ont tout de même envoyé au tribunal car elle avait osé vendre la terre qu'elle avait hérité de son grand père, bon autant dire, qu'elle a gagné.... ce n'est pas parcequ'on exploite la terre qu'elle appartient à l'exploitant, surtout quand il ne paie pas le fermage) a repris contact avec eux.... de façon incompréhensible pour moi, elle leur pardonne tout et rejette en bloc la famille de mon père et déteste royalement mes grands parents paternels (ma pauvre grand mère doit se retourner dans sa tombe.... elle qui justement l'a traitée comme sa fille).
mon petit cousin qui a été adopté, qui présente des troubles du comportements, saura sans doute beaucoup mieux être une grande personne et un parent attentif que ne l'a jamais été ma mère. Mon parrain et sa femme ont cherché à comprendre, ont parlé, mis des mots, vu des professionnels.
les choses changent, les gens avancent...
pas mes parents. j'espère qu'un jour ma mère comprendra sa douleur... mais pour cela il faut s'ouvrir.... il faut accepter que tout ne soit pas parfait.
ce jour là... je connaitrai peut être une maman!
et oui, le sentiment d'abandon, peut aussi être si profond que les gens "détruisent" aussi tout ce qu'ils touchent afin de ne pas perdre le pouvoir...
cel et alban,
heureux parents de 2 puces
heureux parents de 2 puces
Re: Notre adoption est un echec .
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Je crains que du fait d'un total manque de préparation et d'information de la part des futurs parents, les relations avec un enfant adopté grand soient toujours difficiles. EN effet, je crois qu'il est très difficile d'imaginer ce que cela représente pour un enfant d'être quasiment du jour au lendemain arraché (et je pèse mes mots) à son environnement habituel pour se retrouver plongé dans un environnement totalement inconnu (langue, nourriture, habitudes de sommeil, d'hygiène etc... perte des copains, copines, des référents adultes ...). Qui peut imaginer la somme d'angoisse que cela peut générer chez un enfant ?
bonjour,
je me permets d'intervenir, car nous avons adopté il ya 3 ans, un enfant de 6 ans.C'est vrai , il faut être bien informés des difficultés que l'on risque de rencontrer, mais cela ne suffit pas. Heureusement, nos 2 premiers en enfants étaient grands ( 14 et 18 ans) quand notre fils est arrivé. On pensait être prêts à supporter pleins de choses, mais on était loin de la réalité, cela a été très très difficile, nous nous sommes fait aidés, par un psychologue, médecin traitant pour moi instituteurs et maintenant pédo psychiatre. Aujourd'hui cela va beaucoup mieux, notre fils est beaucoup plus posé, heureux de vivre et nous sommes vraiment heureux de l'avoir avec nous, mais attention, ce n'est toujours pas facile, il faut être très vigilent, attentif, patient (ce qui me manque un peu) et compréhensif. Je sais que l'on a pas fini d'en voir, mais un jour à la fois on progresse et c'est cela qui compte.
Je comprends que vous ayez renoncé à votre projet, je pense que vous avez raison, cela aurait été difficile avec un enfant de 6 ans, il est encore petit et à b esoin de vous . Je pense que pour se lancer dans l'adoption d'un grand il faut une grande disponibilité.
bonne journée
lysiane
Je crains que du fait d'un total manque de préparation et d'information de la part des futurs parents, les relations avec un enfant adopté grand soient toujours difficiles. EN effet, je crois qu'il est très difficile d'imaginer ce que cela représente pour un enfant d'être quasiment du jour au lendemain arraché (et je pèse mes mots) à son environnement habituel pour se retrouver plongé dans un environnement totalement inconnu (langue, nourriture, habitudes de sommeil, d'hygiène etc... perte des copains, copines, des référents adultes ...). Qui peut imaginer la somme d'angoisse que cela peut générer chez un enfant ?
bonjour,
je me permets d'intervenir, car nous avons adopté il ya 3 ans, un enfant de 6 ans.C'est vrai , il faut être bien informés des difficultés que l'on risque de rencontrer, mais cela ne suffit pas. Heureusement, nos 2 premiers en enfants étaient grands ( 14 et 18 ans) quand notre fils est arrivé. On pensait être prêts à supporter pleins de choses, mais on était loin de la réalité, cela a été très très difficile, nous nous sommes fait aidés, par un psychologue, médecin traitant pour moi instituteurs et maintenant pédo psychiatre. Aujourd'hui cela va beaucoup mieux, notre fils est beaucoup plus posé, heureux de vivre et nous sommes vraiment heureux de l'avoir avec nous, mais attention, ce n'est toujours pas facile, il faut être très vigilent, attentif, patient (ce qui me manque un peu) et compréhensif. Je sais que l'on a pas fini d'en voir, mais un jour à la fois on progresse et c'est cela qui compte.
Je comprends que vous ayez renoncé à votre projet, je pense que vous avez raison, cela aurait été difficile avec un enfant de 6 ans, il est encore petit et à b esoin de vous . Je pense que pour se lancer dans l'adoption d'un grand il faut une grande disponibilité.
bonne journée
lysiane
Re: Notre adoption est un echec .
Bonsoir,
Tant de messages ont répondu à celui d' Ophélie ! Ce soir face à la multitude de messages de ceux qui sont sur ce site essentiellement à la recherche d'aide pour pouvoir adopter, certains ayant déjà plusieurs enfants biologiques je souhaite faire remonter ce sujet. En effet il mérite d'être lu même s'il est ancien. Réfléchissez bien .
Tant de messages ont répondu à celui d' Ophélie ! Ce soir face à la multitude de messages de ceux qui sont sur ce site essentiellement à la recherche d'aide pour pouvoir adopter, certains ayant déjà plusieurs enfants biologiques je souhaite faire remonter ce sujet. En effet il mérite d'être lu même s'il est ancien. Réfléchissez bien .
Re: Notre adoption est un echec .
Bonne idée yvonne
Il est bon de rappeler que la réflexion ne doit pas se limiter au parcours du combattant pré-adoption, mais que ce parcours peut, parfois se poursuivre post-adoption, malgré toutes les garanties affichées.
Pour prendre une image désastreuse d'actualité : la catastrophe récente en Vendée. Un permis de construire accordé ne garantit pas d'être à l'abri d'une inondation dans des zones protégées par des digues. Qui est responsable ? Le promoteur qui a su convaincre ou l'acquéreur qui n'a pas su suffisamment s'informer
L'adoption n'offre aucune garantie de la solidité du lien futur entre enfant adopté et parent adoptif, car dès le départ l'un veut un enfant, l'autre n'a jamais souhaité de nouveaux parents. Tout l'amour du monde (la digue dans mon image) peut parfois ne pas suffire à créer un lien sécurisant et sécuritaire. Il est bon de le savoir et d'y réfléchir. Par contre, il faut savoir détecter les faiblesses dans la digue et les colmater par des comportements adaptés. Cela nécessite un apprentissage, une formation aux troubles de l'attachement qui ne doivent pas être sous-estimés ou niés. La prévention reste toujours le meilleur moyen pour éviter ou limiter les échecs.

Pour prendre une image désastreuse d'actualité : la catastrophe récente en Vendée. Un permis de construire accordé ne garantit pas d'être à l'abri d'une inondation dans des zones protégées par des digues. Qui est responsable ? Le promoteur qui a su convaincre ou l'acquéreur qui n'a pas su suffisamment s'informer

L'adoption n'offre aucune garantie de la solidité du lien futur entre enfant adopté et parent adoptif, car dès le départ l'un veut un enfant, l'autre n'a jamais souhaité de nouveaux parents. Tout l'amour du monde (la digue dans mon image) peut parfois ne pas suffire à créer un lien sécurisant et sécuritaire. Il est bon de le savoir et d'y réfléchir. Par contre, il faut savoir détecter les faiblesses dans la digue et les colmater par des comportements adaptés. Cela nécessite un apprentissage, une formation aux troubles de l'attachement qui ne doivent pas être sous-estimés ou niés. La prévention reste toujours le meilleur moyen pour éviter ou limiter les échecs.

Re: Notre adoption est un echec .
Je se suis pas d'accord avec vous Yvonne, l'adoption d'un grand n'est pas vouée à l'échec ni à des difficultés insurmontables et heureusement d'ailleurs car sinon, ils font quoi ces grands, ils n'auront jamais de famille ...
Une famille d'acceuil ou un orphelinat n'est pas comparable à un papa et une maman, ni à des frères et soeurs...
Nous avons adopté un grand très récemement avec des enfants déjà à la maison. 9 ans, 8 ans et 6 ans.
Certe c'est pas toujours simple, il y a des conflits entre frères et soeurs, et il y a aussi des complicités et des calins, alors que dans mes souvenirs, moi-même, j'étais dans une fratrie de sang de 3 enfants et c'était bien pire que ce qui se passe chez nous...
Nous gérons avec nos défauts et nos qualités de parents nos trois enfants de la même manière et bien sûr dès fois cela ne leur plait pas, mais c'est ainsi... Quand je vois les autres famille avec trois enfants, tout se passe normalement chez nous. Et notre dernier discute facilement de ce qui le gêne ou pas par rapport à sa vie d'avant : c'est peut-être ça aussi qui aide, c'est qu'il ne craint pas de se confier aussi bien à ses frères et soeurs, qu'à nous.
Nous restons bien sur vigilant à ses résultats scolaires ou son comportement pour pouvoir intervenir si besoin mais pour l'instant RAS de particulier.
Par contre, quand on adopte un enfant, je trouve que c'est bien d'être aussi en contact avec d'autres adoptants car les confidences sont plus faciles et mieux comprises.
lolococo
Une famille d'acceuil ou un orphelinat n'est pas comparable à un papa et une maman, ni à des frères et soeurs...
Nous avons adopté un grand très récemement avec des enfants déjà à la maison. 9 ans, 8 ans et 6 ans.
Certe c'est pas toujours simple, il y a des conflits entre frères et soeurs, et il y a aussi des complicités et des calins, alors que dans mes souvenirs, moi-même, j'étais dans une fratrie de sang de 3 enfants et c'était bien pire que ce qui se passe chez nous...
Nous gérons avec nos défauts et nos qualités de parents nos trois enfants de la même manière et bien sûr dès fois cela ne leur plait pas, mais c'est ainsi... Quand je vois les autres famille avec trois enfants, tout se passe normalement chez nous. Et notre dernier discute facilement de ce qui le gêne ou pas par rapport à sa vie d'avant : c'est peut-être ça aussi qui aide, c'est qu'il ne craint pas de se confier aussi bien à ses frères et soeurs, qu'à nous.
Nous restons bien sur vigilant à ses résultats scolaires ou son comportement pour pouvoir intervenir si besoin mais pour l'instant RAS de particulier.
Par contre, quand on adopte un enfant, je trouve que c'est bien d'être aussi en contact avec d'autres adoptants car les confidences sont plus faciles et mieux comprises.
lolococo
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- Messages : 447
- Enregistré le : sam. 10 janv. 2009 14:25
- Localisation : Europe
- Situation familliale : Mariée, trois enfants
- Profil adoption : un enfant adopté
- emailpersonnel : magaliparent@hotmail.com
Re: Notre adoption est un echec .
Je crois qu'on ne peut pas generaliser de facon aussi tranchee devant la diversite des histoires des enfants. Tout d'abord certains enfants ont envie de trouver une famille, des parents rien qu'a eux. Pour les autres, comment pourrait-il desirer des parents :Cloclo a écrit : dès le départ l'un veut un enfant, l'autre n'a jamais souhaité de nouveaux parents.
- si les leurs les ont laisse de cote
- si les leurs les ont maltraite
- s'ils ont toujours le vain espoir que leurs parents biologiques viendront les chercher un jour
- s'ils n'ont pour seuls reperes la vie en institution, comment peuvent-ils alors savoir qu'il existe autre chose?
Mais si vous voulez dire par la que tous les enfants ne sont pas capables dans un premier temps de recevoir tout l'amour que leurs parents adoptifs ont envie de leur donner, alors je suis d'accord avec vous. J'ai souvent le sentiment que ce qu'il nous faut gagner en premier, c'est la confiance qu'ils ont perdu, et ca en effet ca ne se decrete pas, et cela peut prendre des annees...
Certes il faut continuer d'informer les futurs parents candidats a l'adoption sur les difficultes post-adoption et les echecs possibles, mais pour autant faire passer le message que toutes les adoptions se passent forcement mal serait il me semble faire mentir meme les statistiques les plus pessimistes...
mariée, trois enfants
Re: Notre adoption est un echec .
Gagatte,
Ce n'est pas bien de déformer des propos ou extraire de leur contexte quelques mots
C'est vous qui parlez de "generaliser de facon aussi tranchee devant la diversite des histoires des enfants". Je ne retrouve pas de telles affirmations dans tous les intervenants de ce sujet qui ont témoigné de leur vécu.
Affirmer un peu plus loin : "mais pour autant faire passer le message que toutes les adoptions se passent forcement mal serait il me semble faire mentir meme les statistiques les plus pessimistes..." est plutôt singulier. Où avez-vous trouvé dans tout ce forum un tel message.
Il a été dit plusieurs fois que selon certaines statistiques, environ 20% des adoptions se passent mal. Ceci sous-entend que les 80% restants se déroulent normalement. Et tant mieux !
Tous les parents qui rencontrent des difficultés graves (voire dramatiques) avec leurs enfants adoptés, ne remettent pas en cause l'adoption. Ils essaient de faire progresser, par une information réelle et non tronquée, la prévention de ce risque détectable par l'observation ou la redondance de petits comportements significatifs.
Il a été dit également (y compris par Chicoine) que les troubles de l'attachement ne sont pas la spécificité de l'adoption, mais que notre système de société pouvait les favoriser, y compris dans des familles aisées.
L'adoption reste un acte égoïste et comme le disait une adoptée, actuellement maman, dans le documentaire d'Andréa Negrelli :
"L'adoption, c'est à la fois une chance et une grande douleur
Tout est dans ce ressenti d'un enfant adopté.
Ce n'est pas bien de déformer des propos ou extraire de leur contexte quelques mots

C'est vous qui parlez de "generaliser de facon aussi tranchee devant la diversite des histoires des enfants". Je ne retrouve pas de telles affirmations dans tous les intervenants de ce sujet qui ont témoigné de leur vécu.
Affirmer un peu plus loin : "mais pour autant faire passer le message que toutes les adoptions se passent forcement mal serait il me semble faire mentir meme les statistiques les plus pessimistes..." est plutôt singulier. Où avez-vous trouvé dans tout ce forum un tel message.
Il a été dit plusieurs fois que selon certaines statistiques, environ 20% des adoptions se passent mal. Ceci sous-entend que les 80% restants se déroulent normalement. Et tant mieux !
Tous les parents qui rencontrent des difficultés graves (voire dramatiques) avec leurs enfants adoptés, ne remettent pas en cause l'adoption. Ils essaient de faire progresser, par une information réelle et non tronquée, la prévention de ce risque détectable par l'observation ou la redondance de petits comportements significatifs.
Il a été dit également (y compris par Chicoine) que les troubles de l'attachement ne sont pas la spécificité de l'adoption, mais que notre système de société pouvait les favoriser, y compris dans des familles aisées.
L'adoption reste un acte égoïste et comme le disait une adoptée, actuellement maman, dans le documentaire d'Andréa Negrelli :
"L'adoption, c'est à la fois une chance et une grande douleur
Tout est dans ce ressenti d'un enfant adopté.

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- Situation familliale : Mariés 5 enfants biologiques
- Profil adoption : Agrément obtenu le 9 février 2010
Re: Notre adoption est un echec .
CloClo, cette phrase citée par Gagatte n'est pas spécialement sortie de son contexte, elle figure en début de paragraphe dans votre message donc qui généralise ? Nulle part ailleurs dans ce post vous ne précisez que certains enfants souhaitent être adoptés et prendre un nouveau départ dans la vie (ce qui fait que leur désir rejoint heureusement celui des parents adoptants) et pourtant c'est vrai et j'ai eu connaissance de nombreux témoignages qui vont dans ce sens et même un exemple qui va dans ce sens au cours de nos démarches.Cloclo a écrit :L'adoption n'offre aucune garantie de la solidité du lien futur entre enfant adopté et parent adoptif, car dès le départ l'un veut un enfant, l'autre n'a jamais souhaité de nouveaux parents.
J'avais eu à vrai dire le même sentiment que Gagatte en lisant votre message mais, puisqu'elle vous avait répondu, j'avais préféré m'abstenir de réagir. Cependant je trouve votre attaque contre elle injustifiée et voilà qu'en plus, alors qu'elle répondait à votre seule intervention dans ce message précis, vous vous abritez derrière l'ensemble de la discussion pour atténuer vos propos

Alors voilà, soit nous sommes tellement stupides



J'ai bien compris que vous aviez eu une mauvaise expérience d'adoption et j'en suis sincèrement désolée pour votre famille mais quand je vous lis, ce n'est pas un témoignage que je vois, pour moi (c'est ce que je ressens donc forcément subjectif donc il est inutile de me dire que je n'ai rien compris) cela ressemble bien davantage à une attaque en règle contre l'adoption en général, il y a déjà bien assez d'attaques contre l'adoption sans en rajouter sans cesse car, comme vous le rappellez si bien, il y a tout de même 80% des adoptions qui sont formidables pour les parents ET les enfants


Parents de 5 enfants biologiques, agrément le 9/02/2010 pour un enfant ou une fratrie jusqu'à 95 mois qui sera ou seront nés au Brésil !