Tout d'abord, je vais me présenter, non, je ne dirai pas mon nom, je vais juste vous dire que je suis la maman d'un petit garçon de 4 ans, un petit garçon que j'aime beaucoup et que j'aime considérer comme extraordinaire, mais le monde extérieur le définira plutôt comme "handicapé", ou alors "différent" pour les plus gentils d'entres-eux. Les agences d'adoption l'appellent "Enfant à particularité". Mon petit garçon est adorable, mais autiste.
Jusque là, tout va bien, son autisme se gère très bien avec quelques bonnes astuces et en général ça ne se voit pas, sauf que je suis une maman qui souffre également d'un trouble mental envahissant rendant la vie de tous les jours difficile entre les besoins spécifiques de mon petit ange et maladie mentale à moi.
Pour éviter tout jugement, je tiens à préciser que d'une part que j'ai été diagnostiquée quelques mois après sa naissance et que mon problème n'entache en rien ma sanité d'esprit.
A la maison, c'est devenu tellement difficile que j'en suis arrivée au point où je viens de faire appel aux services sociaux pour placer mon petit ange en famille d'accueil. Ca m'attriste, c'est extrêmement dur, mais c'est la seule solution pour son bien être et pour mon bien être et ma survie. Nos deux handicaps respectifs sont tellement et totalement incompatibles

Cependant, je me rends compte que ce placement ce n'est pas ce qu'il y a de mieux pour lui...
Je rêve que mon petit ange ai une vraie maman et un vrai papa qui s’occuperont bien de lui et non pas d'une dame qui sera payée pour s'occuper de lui je ne sais comment.
Du coup j'ose, j'ose aujourd'hui poster un message d'espoir ou de désespoir, d'aide peut-être aussi pour vous dire une chose, si vous êtes un couple ou si vous connaissez un couple ayant des difficultés à adopter un enfant en France, si ce couple est doté du don extraordinaire d'affronter la vie avec un enfant différent, sachez et dites leur que je les recherche dans mes rêves depuis longtemps et j'ose aujourd'hui vous rechercher sur terre, enfin, sur internet pour commencer...
Avant de me juger, je vous en prie, n'oubliez pas, je veux le bonheur de mon enfant. Je suis handicapée. Lui aussi.
Merci de m'avoir lue.