Bonjour,
le problème c'est aussi que les OAA sont surbookées...les demandent affluent et ils n'ont pas toujours les moyens d'accepter tout le monde!!! l'AFA oui !!!!!!!!!
Bref, c'est vrai qu'avoir un enfant biologique ou non peut fermer certaines portes mais ce n'est pas vrai avec tous les OAA...par contre, limiter son agrément à un an est à mon avis un gros "handicap" de départ parce que même si on vous attribue un enfant de 8 mois (c'est à dire un BB) et que vous attendez qques mois pour partir (ce qui est courant)...votre agrément ne sera pas conforme à cet enfant...d'ailleurs un certain nbre d'OAA refuse les candidats dont le projet est trop restreint concernant le pays ou l'âge (ce fut le cas d'un couple avec Destinées- age limite 1 an))...voilà...le monde de l'adoption est parfois "cruel"...mais votre AS aurait du vous faire part de tout cela lors de vos différents entretiens...courage
Mizza.
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ADOPTION PLENIERE
Bonjour ,
Et bien j'ai été adopté par la loi plénière , de ce fait j'ai perdu mon vrai mon nom à l'âge de 3ans
à cette âge comprenez qu'on a décidé à ma place .....
maintenant devenu adulte et ayant perdu mes parents adoptifs ....
je voudrais retrouver mon vrai nom !!! puisque je détiens mon vrai acte de naissance malgré qu'il a été
modifié lors du jugement plénier ....
Pourriez vous me répondre à cette injustice et connaitre les démarches pour modifier ce jugement
que l'ont dit irrévocable....??
ça me fait un petit pincement au coeur de voir que des parents d'enfants biologiques veulent adopter des enfants.. jeunes en plus!.. alors je le sais bien, beaucoup diront "oui mais on veut être parents adoptifs.. blablabla on l'a toujour voulu etc...." ... mais tant pis, je vais me faire rouspeter.. mais pensez simplement aux couples qui, déjà ne peuvent pas avoir d'enfant biologique.. et en plus, galèrent pour adopter vu le nombre de demandes et le peu d'enfants adoptables...
Situation familliale : Couple 36-38 ans, marié depuis 15 ans, 4 enfants
Profil adoption : ♥ S née en juin 2004 ♥ E née en Éthiopie en sept. 2005, adoptée en sept. 2006 via OAA ♥ A né en avril 2013 ♥ L née en Chine en sept. 2013, adoptée en nov. 2015 via l'AFA
Nous sommes parents d'une fille "bio", nous n'avons pas de problème de fertilité, mais bien avant notre mariage nous avions déjà choisi de construire notre famille avec un enfant bio et plusieurs adoptés (pour l'instant un, mais il est certain que si nous avons d'autres enfants, ils seront également adoptés).
Oui, je pense aux couples en attente... et j'espère vivement qu'ils connaîtront le bonheur d'être parents. (ce qui n'est pas que du bonheur, loin s'en faut !)
Mais je pense également que notre vécu, le fait d'avoir attendu relativement sereinement nos deux enfants, notre expérience en tant que "déjà-parents", nous ont donné un atout pour accueillir dans de bonnes conditions un enfant qui en avait besoin.
Et je pense que c'est justement ce vécu qui nous a permis d'avoir notre agrément sans problème, puis d'être acceptés par un OAA, et enfin qu'un pays nous confie l'un de ses enfants.
Parce que les interlocuteurs que nous avons rencontrés se préoccupaient avant tout de l'enfant ; et qu'il pensent que l'important, c'est le désir qui nous porte, et non le pourquoi de ce désir.
Le fait de n'avoir pas souffert de stérilité, en quoi cela nous empêcherait-il d'être de bons parents adoptifs ? (Et être parents adoptifs, c'est autre chose qu'être "parents tout court" !)
A l'opposé, certains diront même : "et le fait d'avoir souffert de la stérilité, de s'être "acharné" en PMA avant de se tourner en dernier recours vers l'adoption, n'est-ce pas pire ?" (je précise que je ne le pense pas, mais que j'ai entendu ça de la bouche d'une assistante sociale, choquée de voir que des couples se tournent vers l'adoption... en espérant que ça provoquera une grossesse !)
Je comprends tout à fait que votre message est écrit sous le coup de l'émotion, vous qui êtes dans l'attente intense de votre enfant, mais ça laisse à penser que l'adoption n'est qu'un marché, que la demande se doit de correspondre à l'offre ... au risque d'inflation ???
Par ailleurs, je vous signale que :
- certes, l'adoption est difficile pour tout le monde, surtout en ce moment... mais il est plus difficile d'adopter quand on a des enfants bios : l'adoption de pupilles est impossible dans de nombreux départements, des pays sont fermés aux couples avec enfants, ou donnent la priorité aux couples sans enfant (ce qui revient au même), ou, pour les pays n'imposant pas de priorité, ce sont les OAA qui en mettent ! (sauf ceux pour l'Éthiopie)
- les couples se tournant vers l'adoption alors qu'ils pourraient faire un autre enfant bio ne représentent qu'une petite partie des postulants à l'adoption... les éliminer ne résoudrait pas le problème !
- parmi ces couples ayant des enfants bios, un grand nombre s'oriente vers l'adoption d'enfants "à particularité" (c'était notre cas), et la plupart n'a pas de restriction ethnique (ce qui apparemment n'est pas votre cas, sur ce sujet-là aussi nous pourrions lancer un débat !)
Mais, même pour ceux qui désirent adopter un tout-petit en bonne santé ("bonne santé" toujours relative en adoption internationale), je ne vois pas en quoi le fait d'être déjà parents les empêcherait d'être de bons parents adoptifs ? (je me répète peut-être... mais je m'obstine à regarder le problème dans ce sens là !)
Le petit pincement au cœur, moi je l'ai quand des personnes sous-entendent que j'ai volé un enfant qui aurait dû aller à un autre couple "qui ne pouvait pas en avoir"... Et pourtant dieu sait à quel point je l'ai désirée, ma fille !
On peut aussi poser la question dans l'autre sens : un couple infertile est en démarche d'adoption, s'y investit, rêve de cet enfant adopté...
On leur pose la question : et si vous aviez un bébé bio "surprise", que deviendrait votre projet d'adoption ?
Dans un bon nombre de cas où c'est arrivé, le couple lance une autre démarche d'adoption pour un prochain enfant, sans tenter d'avoir un autre enfant bio. Parce que ce projet d'adoption est ancré en eux...
Une fois le projet d'adoption en soi, ça n'a plus rien à voir avec un projet de grossesse. L'un ne peut pas remplacer l'autre.
C'est pour ça qu'on parle de "faire son deuil" : deuil de l'enfant biologique quand on se lance dans l'adoption (ce qui signifie simplement que, cet enfant-là, on le veut vraiment adopté) ; mais aussi deuil de l'enfant adopté, pour celles qui tombent enceinte en cours de procédure (quand on s'est imaginé pendant des mois voire des années avec un enfant adopté, qu'on avançait pas à pas vers lui).
Quoi qu'il en soit, je vous souhaite de devenir bientôt parents.
Une maman (infertile) m'avait confié qu'avant d'avoir adopté elle pensait comme vous... et c'est une fois qu'elle a eu son enfant, qu'elle a compris qu'il n'y a pas de "priorités" à donner... il ne s'agit que de savoir attendre la bonne rencontre...
maman de 4 enfants : S. 16 ans, E. 15 ans (née en Ethiopie), A. 7 ans et L. 7 ans (née en Chine)
Bonjour davagate,
Je comprends votre réaction, mais il me serait très facile de vous répondre :
Nous avons aussi 2 enfants biologiques et nous sommes en route pour adopter notre troisième enfant. Et la grande différence entre vous et nous, c’est que pour nous, l'adoption est un choix. Dans notre cas, nous l'avions choisi avant même de savoir que nous pourrions avoir des enfants biologiques. C'est un choix mûrement réfléchis, ce n’est pas une solution de replis.
De plus, je pense aussi que l’intégration d’un enfant est peut-être facilitée s’il y a des frères et sœurs au foyer.
Comme je vous le disais il serait très facile de répondre cela, mais pourtant je vous comprends. Je peux aussi comprendre que nos situations ne sont pas comparables. Et que les OAA privilégient les couples sans enfant.
Mais à mon sens, tout le monde devrait pouvoir avoir un enfant.
Je ne peux comprendre que certains pays ont des enfants qui meurent de faim et ne souhaitent pas les voir adopter. C’est atroce.
De même, comment peut-il y avoir des quotas par pays. Pourquoi y a-t-il plus d’enfants adoptables pour certains pays (amérique)et moins pour d’autres (comme la France). On dit que c’est en fonction des investissements fait dans ces pays là.
Il y a aussi le coût d’une adoption individuelle. Comment une famille avec un salaire au SMIC ou même une maman seule peut arriver à adopter un enfant en démarche individuelle. Pourtant tout le monde devrait avoir égalité de chance. Mais sur le terrain on voit bien que ce n’est pas le cas.
Tant de chose qui me révolte, …, mais je m’éloigne du sujet.
J’espère que tous les parents qui le souhaitent pourront mener à terme leur projet et pourront donner de l’amour à un enfant.