demande de témoignage sur l'intégration scolaire

[bénoni]

Bonjour,

Je continue ma réflexion, sur le projet d'adopter un grand, enfin pas plus vieux que mes enfants.
Et j'aimerai avoir des témoignages sur la mise en route de la scolarité de ces enfants chez nous en france.
Surtout sur les âges charnières comme l'entrée en maternelle, primaire et collège.

merci d'avance

[frédérique]

bonjour
ce guide peut vous apporter des réponses : http://adoptionefa.org/index.php/compon ... he-rentree
il y a aussi la revue accueil sur ce sujet (voir site efa)
cordialement

[bénoni]

merci

[sand]

Coucou Bénoni,

Je vois que cogites ferme!

Le forum yahoo "adopter un grand" est très intéressant, il fourmille de témoignages sur l'adoption des "petits-grands", des "grands" (pas si grands que cela!), et le thème de l'école et de l'intégration scolaire y est très souvent discuté.
Pour accéder à ce forum, il faut soumettre son inscription au modérateur.

Voici le lien : http://fr.groups.yahoo.com/group/adopter-un-grand/

Bonne découverte!

[bénoni]

Je te remercie Sand, j'y suis allée cet après midi. Mais pas encore inscrite.
Oui ça cogite...il faut dire que je commence mes études qu'en octobre et que les journées sont du coup bien longues !

[Didi]

Bonjour,

Même sans être né en dehors de la France, il semblerait qu'un grand nombre d'adoptés sont en échec scolaire et ont un mal être de vivre.

Je me demande pourquoi la DASS ou les associations ne se penchent pas sur ce problème qui devient de plus en plus important.
Didi

Bonjour,

Je continue ma réflexion, sur le projet d'adopter un grand, enfin pas plus vieux que mes enfants.
Et j'aimerai avoir des témoignages sur la mise en route de la scolarité de ces enfants chez nous en france.
Surtout sur les âges charnières comme l'entrée en maternelle, primaire et collège.

merci d'avance

[sand]

Attention Didi à ne pas être trop négative!
On observe chez les enfants adoptés davantage de difficultés de concentration et donc par ricochet de difficultés à l'école (mais ce qui ne veut pas dire que c'est généralisable à tous les enfants adoptés loin de là!) : voici un constat du docteur Monléon qui reçoit des enfants en consultation adoption au CHU de Dijon

"L’hyperactivité :
Ce diagnostic est trop souvent posé à la légère. Mais il est certain que les enfants adoptés sont bien plus souvent hyperactifs que les enfants biologiques. C’est souvent plus une « maladie de l’orphelinat » : l’enfant s’y est tellement ennuyé qu’il a envie de tout connaître, de tout voir, de bouger sans cesse. Il est bon de demander l’aide d’un psychomotricien.
Parfois, il peut être nécessaire de donner un traitement médicamenteux, et plus rarement de donner de la Ritaline si l’enfant en a vraiment besoin."

Pour avoir lu d'autres ouvrages sur cet aspect de l'adoption( donc Didi, cet aspect n'est pas du tout négligé, il existe de nombreuses revues, ouvrages et conférences sur ce thème), il semblerait donc que l'histoire de l'enfant avant son adoption, son abandon puissent avoir des répercussions ensuite sur ses capacités de concentration et de mémorisation.

L'ouvrage de Cécile Delannoy Au risque de l'adoption est très éclairant également : elle montre d'après une centaine de témoignages que finalement, la majorité des enfants adoptés, même s'ils connaissent un parcours scolaire difficile, finissent, grâce à l'appui de leurs parents adoptifs, à trouver leur voie et à s'intégrer dans la société. Comme quoi les constats de départ peuvent être renversés....

Cordialement,

[Didi]

Bonjour,

Je suis en contact avec de nombreux enfants adoptés et de mères qui ont retrouvés leur enfants. Je vous parle de la réalité.

Je pense qu'un enfant séparé de sa mère de naissance, malgré ce que l'on peut dire, garde des séquelles de cette séparation, même s'il prétend "être heueux", c'est une facette.

Didi

Attention Didi à ne pas être trop négative!
On observe chez les enfants adoptés davantage de difficultés de concentration et donc par ricochet de difficultés à l'école (mais ce qui ne veut pas dire que c'est généralisable à tous les enfants adoptés loin de là!) : voici un constat du docteur Monléon qui reçoit des enfants en consultation adoption au CHU de Dijon

"L’hyperactivité :
Ce diagnostic est trop souvent posé à la légère. Mais il est certain que les enfants adoptés sont bien plus souvent hyperactifs que les enfants biologiques. C’est souvent plus une « maladie de l’orphelinat » : l’enfant s’y est tellement ennuyé qu’il a envie de tout connaître, de tout voir, de bouger sans cesse. Il est bon de demander l’aide d’un psychomotricien.
Parfois, il peut être nécessaire de donner un traitement médicamenteux, et plus rarement de donner de la Ritaline si l’enfant en a vraiment besoin."

Pour avoir lu d'autres ouvrages sur cet aspect de l'adoption( donc Didi, cet aspect n'est pas du tout négligé, il existe de nombreuses revues, ouvrages et conférences sur ce thème), il semblerait donc que l'histoire de l'enfant avant son adoption, son abandon puissent avoir des répercussions ensuite sur ses capacités de concentration et de mémorisation.

L'ouvrage de Cécile Delannoy Au risque de l'adoption est très éclairant également : elle montre d'après une centaine de témoignages que finalement, la majorité des enfants adoptés, même s'ils connaissent un parcours scolaire difficile, finissent, grâce à l'appui de leurs parents adoptifs, à trouver leur voie et à s'intégrer dans la société. Comme quoi les constats de départ peuvent être renversés....

Cordialement,

[sand]

1-
Le sujet de la discussion était au départ les difficultés scolaires des enfants adoptés:
*Ce que j'ai dit : "il semblerait donc que l'histoire de l'enfant avant son adoption, son abandon puissent avoir des répercussions ensuite sur ses capacités de concentration et de mémorisation."
Ce que vous dites : "Je pense qu'un enfant séparé de sa mère de naissance, malgré ce que l'on peut dire, garde des séquelles de cette séparation, même s'il prétend "être heureux", c'est une facette."
Ce que vous constatez est donc exactement ce que j'avance et que constatent de nombreux spécialistes au sujet de la scolarité : les enfants adoptés peuvent présenter des troubles de la concentration et des difficultés à l'école, et cela pourrait être en lien avec leur abandon et leur histoire primitive.

2-
Vous semblez vouloir aborder d'autres sujets que la scolarité.
- "Je pense qu'un enfant séparé de sa mère de naissance, malgré ce que l'on peut dire, garde des séquelles de cette séparation"
Euh... Je crois que les parents candidats à l'adoption ( c'est-à-dire les parents de cette discussion) sont préparés à cela et plus personne aujourd'hui ne nie l'importance du traumatisme d'abandon. Il suffit pour cela de prendre n'importe quel livre sur l'adoption, d'écouter les professionnels qui encadrent les parents adoptants. Bref pas du tout d'accord avec votre "malgré ce que l'on peut dire" car franchement, je n'ai jamais rien entendu de tel! Ce qui n'était pas forcément le cas il y a 20 ans, et qui d'ailleurs est correspond à votre histoire personnelle...

- "même s'il prétend "être heureux", c'est une facette." Euh, quelle étude vous permet d'être aussi catégorique? Ici, vous abordez plus globalement le bonheur de l'enfant, son bien-être dans sa nouvelle vie... et votre avis, de par votre histoire, semble bien peu nuancé et ne prend pas en compte "la réalité de l'adoption"! Car des enfants adoptés pourraient ici témoigner du bonheur qu'ils ont eu à être adoptés! Ce qui ne veut aps de qu'il faut nier le es adoptions qui n'ont pas réussies. Mais donc il faut être nuancé.

3-
Votre statut est peu clair :
- "Je suis en contact avec de nombreux enfants adoptés et de mères qui ont retrouvés leur enfants. Je vous parle de la réalité." : Vous avez posté aujourd'hui de nombreux messages plutôt négatifs du fait de votre expérience visiblement douloureuse d'avoir retrouvé votre enfant aujourd'hui adopté. Vous dites être en contact avec de "nombreux enfants adoptés et de mères qui ont retrouvé leur enfant". Pourriez-vous expliquer au membres du forum votre métier? Psychologue? Assistante sociale sociale? Les constats que je vous ai donnés concernant les difficultés mais aussi les réussites( parce qu'il y a quand même 80 pour cent d'adoptions réussies environ..) ont été faites par des gens justement au contact d'enfants adoptés, qu'ils reçoivent dans leurs consultations : le docteur Monléon et Cécile Delannoy sont au plus près des réalités de l'adoption.

- "Je vous parle de la réalité." : Tout le monde ici, dans ce forum, est dans la réalité de l'adoption! En procédure d'agrément, avec des enfants adoptés, en recherche de sa famille d'origine, ou comme vous en pleine retrouvailles avec son enfant. Mais n'oubliez pas que chaque histoire est particulière9* et que ce que vous appelez la réalité est seulement peut-être la vôtre et que seules les prises de recul peuvent permettre d'avancer des théories.

4-
Votre histoire intéressera je pense beaucoup de gens sur ce forum, car elle montre justement les écueils à éviter. Mais peut-être est-il plus judicieux de nous expliquer clairement cette histoire difficile dans la partie témoignages de ce forum. Peut-être d'ailleurs y trouverez-vous des aides, des réflexions qui vous aideront pour aider votre fils.
Mais je ne crois pas que c'est en envoyant des réponses très négatives et pas toujours bien informées de la réalité que vous aiderez les couples adoptants de ce forum et que vous vous aiderez vous-même.

Cordialement,
Sand

[nininlapuce08]

J'ai parfaitement saisie votre souhait de faire partager votre réflexion, votre questionnement, tout comme votre désir de "préparer les parents" à la venue de l'enfant avec son vécu. Et je suis certaine que la plupart des personnes présentes sur ce forum, évitent de juger les parents ayant abandonnés leur enfant, et de ce fait ne vous jugent pas.
Mais, j'ai le même ressenti que Sand par rapport à vos posts.
Toutes les adoptions ne sont pas négatives pour l'enfant, et heureusement. Aujourd'hui, les futurs parents se renseignent avant et après l'adoption, pour éviter les faux pas
Il y a beaucoup de SOS et c'est vrai. Mais faisons un parallèle: pour les parents d'enfant bios, on demande conseil à l'entourage, parents, proches qui ont l'expérience. Dans le cas d'un enfant adopté, c'est auprès de parents adoptifs ou spécialistes que nous cherchons conseils et écoute parce que l'on sait que l'enfant a justement un vécu derrière lui.
Les associations, les forums, les rendez-vous ... tout cela montre qu'il y a un vrai travail de réflexion
Il reste vrai que certains enfants adoptés restent en souffrance. Mais devons nous TOUJOURS blamer les parents?
Il ne faut pas oublier que l'adoption est avant tout une histoire d'amour et un désir de former une famille. Et que beaucoup sont parfaitement heureux (cela vous ne verrez pas leur posts) et certains décideront même de couper tous leurs liens avec leurs parents bios et ne voudront jamais les rencontrer. Chaque enfant, chaque vécu est UNIQUE.
Je précise juste même si c'est hors propos, que j'ai été élevée par un homme qui n'était pas mon père biologique et que je n'ai jamais ressentis le besoin de voir mon coté biologique paternel