MERE ADOPTANTE EN DIFFICULTE D'ATTACHEMENT

[Patricia01]

Je n'ai pas traversé ça (enfin... pas plus de quelques jours, j'ai trouvé toute seule d'où venait le blocage chez moi, au détour d'un article du livre "parents par adoption" de B; Hamon) ; mes conseils ne peuvent peut-être guère vous aider... J'ai juste entendu des témoignages semblables.

Pour Billette:
Dites-vous déjà que c'est relativement fréquent, surtout concernant la mère (image de la mère biologique qui a abandonné l'enfant, il le fait payer à la mère adoptive).
Dites-vous aussi que l'attachement n'est absolument pas un phénomène spontané, au contraire, il se construit dans la durée. Il repose bien plus sur une sécurisation affective, des rituels réguliers, être là pour répondre aux besoins essentiels, que sur un éventuel "coup de foudre". L'enfant à besoin avant tout de comprendre que vous êtes là pour rester, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, et que vous allez prendre soin de lui.
La fille de 4 ans et demie est-elle l'aînée ? Si c'est le cas, elle jouait peut-être le rôle de "petite maman" auprès du plus jeune et vous êtes en train de lui piquer ce rôle... et il faut qu'elle s'y habitue, c'est parfois long et difficile.

Un conseil : faites-vous aider, demandez des conseils. N'hésitez pas à contacter le psychologue des services sociaux, par exemple, si vous aviez eu un bon contact lors des entretiens, ils sont là aussi pour aider "après".

pour Vautiouxroy : deux ans, ça fait long. Et si vous êtes épuisée, vous n'avez plus le recul nécessaire pour analyser la situation, pour reprendre les choses en main. Vous avez vraiment bien fait d'aller demander de l'aide à un psy, en espérant qu'il connaisse bien la problématique de l'adoption (même si ça arrive aussi aux mamans "bio", la problématique est sans doute plus complexe pour une adoption... mais le vécu, l'enfance de la mère a aussi un rôle à jouer)

Pour moi, mon court passage "blues" était dû au fait que la souffrance de ma fille aînée devant l'invasion de la petite soeur entrait en résonnance avec mon histoire, je revivais inconsciemment l'arrivée de ma petite soeur et je culpabilisais de faire souffrir la grande, je n'osais pas m'attacher à la deuxième, je m'interdisais de l'aimer pur ne pas faire souffrir la première... Je la trouvais d'ailleurs très moche et elle ne m'attirait absolument pas, alors que je l'avais tant attendue....
Heureusement, j'ai lu le bon article au bon moment... j'ai réalisé d'un coup... et quelques heures après je la trouvais magnifique ! Comme quoi, des fois, l'inconscient nous joue des tours...

Je sais, ça n'a rien à voir avec vos histoires... mais continuez à creuser, pour trouver d'où ça vient, et pour recoller les morceaux une fois que le défaut d'attachement s'est trop installé. Courage !

[gagatte]

Billette, vous vous etes sentie rejetee par votre fille, cela vous a fait mal et maintenant vous vous protegez en la rejetant aussi, en vous fermant a tout sentiment pour elle, sentiments que vous ne demandiez qu' a avoir au debut... Patricia a raison, il faut que vous parlez avec des specilistes qui vous rassureront en vous expliquant que ce n'est pas vous que votre fille rejete, vous pourrez prendre du recul, mieux comprendre ce qui ce passe de son cote. Vous pourrez aussi exprimer tous vos doutes et votre peine, etre entendue, comprise.
Cette petite fille, quatre ans, a besoin d'une maman, meme si elle ne le montre pas. Courage, avec de l'aide et de l'ecoute le lien entre vous va se "tricoter" doucement, il n'est pas trop tard du tout

[franboise]

bonjour a tous, je viens de lire le message concernant la difficulté de l'attachement pour une mère adoptive et j'ai vraiment été surprise. En effet, ça fera presque deux ans en juin que mon fils adoptif d'haiti est entré dans ma vie et jusqu'a là je n'avais jamais vu quelqu'un qui ressentait(ou qui le reconnaissait) la mème chose que moi!!!!! nous avons suivit tellement de réunions ou les parents étaient tellement fous et en osmose avec leurs petits que je me suis sentie tout de suite a part des autres. Je voudrais tout d'abord expliquer mon parcours afin que tout le monde puisse comprendre mon histoire. J'ai subi plus de 4 ans de traitements pour ètre enceinte (6 inséminations et 2 FIV sans succès). Je suis mariée a un homme qui avait déjà un enfant de 3 ans lors de notre rencontre. Je vivais déjà assez mal la présence de cet enfant dans notre vie car il me renvoyait par sa présence l'echec pour notre couple d'avoir un enfant alors qu'il avait réussit avec une autre femme.Les gens très surs d'eux m'ont toujours fait" porté le chapeau de cet échec" en me disant que le problème venait sans doute de moi puisque mon mari avait eu un enfant avec une autre femme!!!! mais les examens n'ont rien montré ni pour l'un ni pour l'autre. Alors un beau jour épuisée par ses traitements nous nous sommes tournés vers l'adoption, mais moi je ne voulais pas accepter cet échec et je ne voulais pas faire le deuil d'avoir un enfant biologique!! mais bon il fallait bien avancer. Nous avons eu notre agrément sans soucis et le temps d'adoption a été assez rapide. En mars 2007 nous avions l'attribution de notre fils. J'étais tellement émue de voir sa photo sur notre messagerie, et je pleurais a chaque fois que je le voyais par la web cam de l'orphelinat. Et puis un mois après l'attribution j'étais enceinte!!!! et oui, alors là tout le monde me disait tu vois c'était psychologique ton problème, c'est toujours agréable les commentaires des gens!!! Voila une histoire pas simple sur le plan affectif, mon mari est parti en haiti chercher mon fils seul puisque ma fille n'avait que 3 mois et demi. Quand mon fils est arrivé il était très mal tant sur le plan physique et psychique; et moi j'étais tout juste remise de la naissance de ma fille. Pendant un an je suis tombée dans une semie dépression, tellement bouleversée par tout ce qui m'arrivait ,heureusement j'ai su me tourner vers la cellule d'adoption et voir une psychologue. Je n'arrive pas a avoir de l'attachement envers cet enfant, et je suis si proche de ma fille biologique!!!!bien entendu le couple va mal, les reproches fusent , les enfants sentent bien que quelque chose ne va pas, la culpabilité me fait mal au quotidien!!! mais que faire! la psychologue m'a dit de laisser faire le temps, mais là ça fait bientot 2 ans et tout le monde en souffre!! je ne me reconnais plus, je suis si patiente avec ma fille et si impatiente avec mon fils. Je me suis perdu dans cette adoption et a la fois trouvé avec la naissance de ma fille.... aujourd'hui je me tourne vers ce forum pour essayer d'y voir plus claire et avoir une écoute et de l'aide.Merci a tous et bon courage a toutes les mamans adoptives qui vivent des moments difficiles.

[Valianne]

La réaction de ces enfants semblent souvent injustes et déstabilisantes pour les parents. Je ne suis pas psy, mais pourquoi est-ce la plupart du temps la relation à la maman qui est en cause? Quelque part l'enfant ne fait-il pas payer inconsciemment à sa maman l'abandon de sa mère de naissance? La violence qu'il a en lui, la révolte enfouie de cet acte qu'il n'a pas choisi, ne resurgit-il pas face au trop-plein d'amour qu'on lui adresse aujourd'hui?
""Elle" n'a pas voulu de moi, et maintenant quelqu'un me prend, quelqu'un que je n'ai pas choisi, une autre vie que l'on m'impose. Je ne suis pas une marionnette, pourquoi le monde des adultes décide toujours pour moi?"
Bien sûr que c'est incompréhensible pour des parents qui donnent tout de leur amour et de leur temps pour ce nouvel arrivant dans la famille. Après le long parcours semé d'obstacles qu'est l'adoption, voilà que cet enfant ne réagit pas comme on l'aurait espéré!
Avez-vous mis des mots sur vos difficultés? Avez-vous pris l'enfant à part pour lui expliquer vos doutes et votre désarroi ? N'hésitez pas, un petit comprend. Je suppose que cet enfant connait déjà son parcours puisque Vautiouxroy, je crois que vous l'avez eu à l'âge de 5 ans. Ne laissez pas les choses s'envenimer sinon, il prendra le dessus sur vous et deviendra tyrannique (malgré lui parce que je suis sûre qu'il vous aime), surtout si tout le monde s'acharne à le mettre sur un piédestal!
Je vous dis tout cela parce que j'ai eu de grosses difficultés relationnelles avec ma maman qui m'a eue à 16 mois, (difficultés que je n'avais pas envers mon papa). N'ayant pas voulu me parler de mon histoire et en me cachant toute la vérité sur mon adoption, j'ai dû lui en vouloir pour beaucoup de non-dits accumulés avec les années. Aujourd'hui, plus de 40 ans après, maintenant que je connais le début de ma vie, nous arrivons à discuter plus sereinement. J'ai été une enfant facile et docile, mais il m'arrivait d'avoir des accès de violence inexpliquée envers ma mère et je m'en voulais pour cela, ne sachant pour quelle raison je devenais "méchante" envers elle. Alors je me mettais à pleurer dans ma chambre en me répétant "pourquoi je suis comme ça, pourquoi?" Et personne ne me donnait la réponse...
Je sais que cela a dû être très difficile pour mes parents de préférer le silence au dialogue, mais pour moi aussi ce silence m'a empoisonné l'existence.
Je suis certaine que vous êtes une très bonne maman mais que vous ne vous faites pas assez confiance, et votre fils le sent.
Vous êtes quelqu'un qui assume ses responsabilités et vous êtes un peu perdue en ce moment car vous avez l'impression que le sort s'acharne sur vous. Pourquoi ne pas vous donner le temps de vous retrouver tous les deux avec votre fils dans un autre contexte pour réapprendre à vous connaître ? Le temps d'un week-end. Peut-être a-t-il besoin que vous le rassuriez, vous, sur cette confiance qu'il a perdue depuis longtemps? Peut-être vous lance-t-il un appel en essayant de vous rendre "jalouse" en quelque sorte ? Les enfants ont plusieurs façons d'exprimer leur ressenti.
De toute façon, il est important pour vous de participer à ce genre de forums où personne n'est là pour juger, mais au contraire pour écouter et pour aider à trouver des solutions.
Bonne chance.

Valianne

[gagatte]

Il n'est plus temps de dire ce qu'il aurait fallu faire ou ne pas faire , ce petit bonhomme est la, il a besoin d'une maman et vous de trouver le chemin dans votre coeur pour l'accepter pleinement comme votre fils aussi. Si vous ne l'aimiez pas deja, vous n'ecririez pas comme vous le faites, on sent cet attachement a travers les lignes, votre souffrance a ne pas repondre a cet enfant comme vous le voudriez.
A vous lire je sens que profondement c'est votre desir, mais que vous ne savez pas comment faire, comment lacher prise. On voit comme vous attendiez cet enfant quand vous avez eu l'apparentement, vous etiez folle de joie et d'espoir de devenir maman de ce petit garcon. Il faut comprendre ce qui s'est passe en vous qui vous a bloque dans vos sentiments. Avez-vous culpabilise de ne pas avoir la force d'accueillir deux enfants en meme temps, peur de ne pas pouvoir donner a chacun ce qu'il meritait? Avez-vous pu trouver votre place alors que votre fils avait deja commence a creer des liens avec son papa lorsqu'il est alle le chercher? Vous etes-vous senti abandonne avec votre petite fille? Vous etes-vous senti rejete par l'attitude de votre fils a son arrivee?

Peut-etre pourriez-vous engager un suivi avec un autre therapeute si vous n'avancez pas avec celui-ci, deux ans c'est long pour votre famille...
Ce petit garcon il a un papa aussi, comment cela se passe avec son papa? Et avec sa petite soeur, la famille? Les mamans ont des pressions enormes, alors qu'un enfant est accueilli par toute une famille apres tout.

Je vous souhaite beaucoup de courage

[franboise]

bonjour, et merci a "gagatte" pour son message qui dit sans me connaitre des choses si vraies!!!!c'est sur que j'étais très fatiguée par l'arrivée des deux enfants quasi simultané, mon fils avait 20 mois lors de son arrivée et ma fille 3 mois et demi. Ma fille s'est réveillée toutes les deux heures pendant six mois et jusqu'a ses un an se réveillait au moins 4 fois par nuit et ne dormait pas du tout la journée, mon fils dormait bien mais pleurait très souvent, il avait peur de tout : insectes,véhicule,vent,douche,aspirateur.... et se laissait tomber par terre si on ne le tenait plus dans les bras à se fendre la tète , se tapait aussi contre son lit, dans la chaise haute...et il ne marchait pas non plus, heureusement que mon mari était là les 15 ers jours. Et après il a fallu que je fasse face et que je gère les deux enfants seule, je ne mangeait plus, ne dormait plus et ne faisait que pleurer. petit a petit et surtout avec l'aide de la psy j'ai remonté la pente et grace a elle j'ai déculpabilisé. c'est vrai que le fait que mon mari soit partit seul le chercher m'a beaucoup perturbée mais je ne pouvait pas laisser ma fille, encore une fois j'ai subit la situation sans rien pouvoir faire, c'est très frustrant. A son arrivée mon mari et lui avaient déja tissé des liens et je me suis sentie tout de suite rejeté par lui. Le plus difficile aussi pour moi a été la réaction des gens et de la famille.Je m'explique, a la naissance de ma fille toute la famille se "l'arrachait", elle était la petite dernière née après 4 autres petits enfants dont le plus jeune avait 9 ans. Et lorsque mon fils est arrivé tout le monde s'est tournée vers lui et moi j'ai réellement ressentie un désintérèt pour ma fille. La psy m'a fait sortir cela en consultation et je sais que j'en ai beaucoup souffert et que j'en souffre encore. La famille ne s'en est sans doute pas rendu compte mais inconsciemment elle voulu donner ,à cet enfant qui avait déjà tant souffert et qui était tant perturbé, beaucoup d'amour.La famille comme les proches l'ont tellement bien accepté, aimé, chéri et très vite, comme si il avait toujours fait partie de la famille. Mais moi cela n'a pas été le cas aussi je me suis sentie a part et je me suis tournée vers ma fille pour faire bloc. mon fils s'entend très bien avec son papa, ça roule tout seul, et il s'entend a merveille avec sa soeur. Il ne la lache pas, c'est son modèle, il la copie dans tous ses faits et gestes. L'école pour mon fils a permis heureusement une séparation car il ne fait rien sans sa soeur , il n'arrive pas à ètre autonome ni dans la maison ni dehors il lui faut sans cesse sa présence.Elle commence d'ailleurs a lui faire voir qu'elle en a marre parfois car elle est plutot indépendante de caractère et aime bien faire sa petite vie toute seule! bref le plus compliquée c'est bien notre relation assez conflictuelle, je suis a la maison tout le temps car je suis en congé parental et je pense effectivement que les mères ont (ou se mettent) beaucoup de pression, en plus en début d'année le chomage a touché notre famille et du coup les enfants ne voient presque plus leur père du fait de son nouveau travail.Voila tout cela est bien compliqué!!j'espère aussi avoir des témoignages de parents adoptifs qui ont également des difficultés . Bonne journée a tous

[vautiouxroy]

Bonjour,
Je voulais remercier "franboise" de m'avoir rejoint dans mon désarroi. Je suis soulagée de voir que je ne suis pas seule dans cette situation et en même temps attristée (j'aimerais mieux bien sûr ne pas connaître cette culpabilité et vous aussi évidemment) que nous partagions les mêmes sentiments vis à vis de notre enfant adopté.
Nos parcours se ressemblent énormément et je ressens exactement les mêmes choses que ce que vous décrivez.
Ce n'est pas un enfer mais presque et l'on a envie d'en sortir mais comment trouver l'issue ?
J'ai également vu une psy qui m'a aussi aidée à déculpabiliser, à relativiser. Sur le coup, on se sent soulagé puis avec le temps la situation redevient comme avant.
Comme vous, je me sens rejetée par mon mari, la famille. On se sent seule face à un mur d'incompréhension.
Je crois que nous n'étions ni l'une ni l'autre prête pour l'adoption car le désir d'un enfant biologique était toujours présent et comme vous dites il faut bien avancer, alors on se lance dans la grande aventure de l'adoption.
D'autre part, dans nos deux cas, ce sont les papas qui ont assumé au début (dans mon cas c'est mon mari qui a pris le congé d'adoption et c'est donc lui qui a fait le tour des médecins, l'école ...). En plus, la psy m'a expliqué, que dans les orphelinats, le personnel est exclusivement féminin, par conséquent, les enfants idéalisent le père adoptif et donc s'y attachent plus facilement qu'à la mère. Ces explications ne sont bien évidemment pas des solutions.
J'espère vous avoir apporté un peu de réconfort (en tout cas vous m'en avez apporté) et je garde espoir que le temps nous permettent d'aboutir à une vie sereine avec nos enfants.

[franboise]

bonjour je suis entièrement d'accord avec vautiouxroy sur le fait que les enfants en orphelinats vont souvent très vite vers le père car très peu d'hommes y sont présents; beaucoup de parents adoptifs ont fait la même remarque. De plus pour mon fils cela est d'autant plus vraie que son père biologique continuait a venir le voir une fois par mois a l'orphelinat alors que sa mère bio ne venait plus. Mon mari a d'ailleurs rencontré le père bio, je pense que ce moment a du ètre fort en émotion: les trois personnes ensemble, les deux pères et l'enfant. Je pense que mon mari s'est engagé a rendre heureux ce petit garçon devant son père bio et que affectivement ça du ètre très dur de chaque coté. De plus j'ai vécu au tel portable leur rencontre c'est une des seule fois ou j'ai entendu mon mari pleurer, il me disait ce qui était entrain de se passer en même temps que lui vivait les choses avec notre fils. Il lui a tendu les bras et l'a entouré comme si il le connaissait déjà et l'attendait depuis longtemps. Et après il ne l'a plus lacher, il ne voulait plus descendre des bras durant une semaine il n'a fait que le porter, de peur sans doute d'ètre a nouveau laissé. il ne faut pas s'étonner qu'une relation spéciale entre eux soit née, la bas.
Je voulais aussi dire que le fait d'avoir une aide psychologique est essentielle car il ne faut pas se confier a des personnes de la famille ou de son entourage. Il faut ètre aidé par des personnes neutres et qui ne sont pas touchées directement par ce que vous vivez. Par contre les psy ne possèdent pas de baguette magique, il nous soulage c'est vrai d'un poids le temps d'un entretien mais une fois revenue dans notre quotidien tout nous revient très vite à la figure. Mais on arrive a avoir plus de recul, a déculpabiliser. Le plus important c'est sans doute de reprendre confiance en soi et ètre fier des progrès qu'on accomplit chaque jour même s'ils paraissent infimes par rapport a ceux qu'on a encore a faire. L psy m'a fait aussi prendre conscience que (même pour des enfants biologiques) l'amour qu'on porte a ses enfants est différent, et qu'il faut accepter cette différence en essayant d'ètre le plus juste possible. Voila je pense que c'est important de savoir que l'adoption est vraiment un acte qui se vit au jour le jour car chacun apprend des autres, et apprend a vivre avec les autres. un grand merci pour son message de soutient a vautiouxroy, pouvez vous me dire de quel coin de la france vous habitez, on sait jamais on pourrrait se rencontrer. Plein de bonheur a tous et courage la vie est un beau cadeau!

[vautiouxroy]

Bonsoir franboise,
Désolée d'avoir mis si longtemps pour vous répondre.
J'habite en Basse-Normandie, à une soixantaine de kilomètres au Nord d'Alençon.
Je suis contente de ressentir des lueurs de bonheur dans votre dernier message et je serais ravie que l'on puisse se rencontrer.
Comme vous le dites très bien les progrès quotidiens paraissent infimes mais ils nous permettront d'aboutir à une vie sereine un jour. Nous sommes sur la bonne voie.
Aussi plein de courage et de bonheur.

[franboise]

bonjour merci pour votre réponse, ça va ètre un peu loin pour se voir car nous nous sommes dans le 42 dans la loire a une 30 kms de saint etienne. Bon je crois qu'on va plutot communiquer par internet ça sera plus simple. Comment ça va aujourd'hui, vos relations s'arrrangent? Vous avez des vacances?On essaie de se donner des nouvelles de temps en temps. A bientot franboise