Nouvelle étude psy

Questions relatives aux premières démarches et à la procédure d'agrément
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poletnico
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Nouvelle étude psy

Message non lu par poletnico »

Bonjour,

Après un premier avis négatif de la part de notre psychologue, nous avons redemandé une analyse psychologique. Une nouvelle psy nous a été attitrée.
Nous savons que les échanges ne vont pas être pareils, nous avons vu ce qui n'allait pas lors de nos premiers entretiens, le manque de concret sur le projet d'adoption (pas assez renseigné, pas assez abouti).
Nous ne voulions pas trop nous avancer avant l'obtention notre agrément afin d'éviter de tomber de trop haut s'il était négatif (couple de même sexe pacsé et futurs mariés). On se disait "si on l'a, on se renseigne et on lance les démarches). Nous comprenons donc l'avis négatif.

Nos inquiétudes portent sur l'approche des entretiens, sur le fait de se répéter, de surjouer car nous connaissons la musique. Nous nous sommes renseigné depuis et avons affiné notre projet mais nos histoires de vie, notre couple etc, il va falloir tout reprendre...

Si vous avez des conseils sur l'approche, ou du vécu sur une nouvelle étude psy.

Je sais qu'elle n'a pas accès à l'ancienne analyse mais qu'elle sait qu'il s'agit d'une nouvelle, nous espérons qu'elle se montrera clémente et non plus dure, et qu'elle aura le courage de contredire sa consoeur...

Merci !
Patricia01
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Profil adoption : Maman de deux adorables puces : l'une de 17 ans, arrivée d'Ethiopie à l'âge de 15 mois 1/2 via Passerelle, et l'autre, 14 ans, arrivée du Vietnam via Médecins du Monde en avril 2010 (chacune avec leur particularité : TDAH-dyspraxie-dysphasie pour la grande, hép B pour la petite) ; membre active EFA01
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Re: Nouvelle étude psy

Message non lu par Patricia01 »

Il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur une éventuelle hésitation à contredire un confrère. Le nouveau psy sait que les premiers entretiens se sont mal déroulés, mais il sait aussi que ce peut être juste une incompréhension, et aussi qu'entre-temps vous avez avancé dans votre réflexion. Donc il sait qu'il doit porter sur vous un regard neuf.
Quant au fait de surjouer... bah, non, vous êtes devant un(e) inconnu(e), vous devez tout lui réexpliquer, votre cheminement, vos motivations, les questions seront différentes et l'entretien différent.?
Ayant adopté il y a fort longtemps à une époque où tout le monde démarchait les OAA pour être pris en adoption internationale, je me souviens avoir passé un nombre incalculable d'entretiens divers et variés (car chaque OAA faire repasser un ou des entretiens, avec des bénévoles, ou avec une autre psy...), et pourtant, à chaque fois, on reprend les explications, et on va plus vite sur certaines choses car on a bien avancé dessus, on s'étend plus sur d'autres car ça interpelle le nouvel interlocuteur... Donc n'y allez surtout pas en pensant savoir comment ça va se passer : ce sera différent ! Il n'y a que la partie "parler de vous et de votre projet" que vous pouvez anticiper et que vous avez déjà vécue, le reste sera nouveau.
Bon courage !
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
poletnico
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Re: Nouvelle étude psy

Message non lu par poletnico »

Merci pour votre réponse Patricia !
poletnico
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Re: Nouvelle étude psy

Message non lu par poletnico »

Bonjour,

Nouvelle problématique suite à notre premier entretien avec la psy.
Nous avons deux projets en vérité pour l'instant. Le premier est l'adoption d'une pupille ou fratrie de 0 à 5-6 ans, le deuxième une fratrie internationale en Colombie avec l'ainé de 9 ans maximum. Sachant que nous n'aurons qu'une seule notice, notre psy nous demande de "faire des ponts" et de définir un seul projet commun.
Nous ne souhaitons pas aller au delà de 6 ans en France car nous avons peur du vécu de l'enfant à cet âge déjà avancé. L'adoption en Colombie de fratrie se fait par contre elle dans de meilleures conditions de suivi de l'enfant (de ce que l'on a pu lire) et nous sommes donc plus enclin à vouloir un enfant plus âgé....
Comment trancher ????
Avez-vous peut être des retours sur l'adoption d'enfant plus âgés en Colombie ?

Merci de vos réponses.
Patricia01
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Re: Nouvelle étude psy

Message non lu par Patricia01 »

Votre différenciation est assez inhabituelle. On entend souvent le contraire : moins de 6 ans pour un enfant venu de l'étranger car la barrière de la langue et l'absence possible de scolarisation sont un frein, alors qu'on monte à 8-9 ans plus facilement en France.
Je sais qu'il y a un bon suivi en Colombie, mais je vous crois trop négatif sur la France. Et le vécu de l'enfant sera peut-être pire en Colombie qu'en France, ou en tout cas similaire (retrait à la famille pour violences, placement en foyer ou dans des familles diverses...)
Je crains que vous n'idéalisiez la situation en Colombie... ou que vous vous mépreniez sur la France.
Mais cela dit, c'est possible de fixer une limite différente selon l'origine, si c'est bien argumenté (mais en l'occurrence, vos arguments me semblent peu convaincants)
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
papotage
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Re: Nouvelle étude psy

Message non lu par papotage »

Bonjour,
Je rejoins l'avis de Patricia et ne saisis pas la différence que vous faites entre le vécu de l'enfant (ou de la fratrie) en France et en Colombie.
Je ne suis plus autant ce qui se passe dans les pays d'origine car mon dernier agrément date; les choses ont peut-être beaucoup changé depuis, mais ce n'était pas le cas il y a 10ans. Finalement nos enfants ne viennent pas de Colombie, mais nous y avons envoyé des dossiers acceptés par l'ICBF, et avions été en contact avec les 2 APPO de Colombie (dont une ne semble plus exister), l'ICBF et une des IAPAS sur Bogota.

Si je résume ce que j'en avais compris et retenu, le suivi par les services de protection de l'enfance peut être considéré comme similaire entre la France et la Colombie (en tout cas, avec autant de disparités qu'il y a entre les départements français car c'est loin d'être homogène), mais dans un pays comme dans l'autre, ce n'est pas le suivi qui conditionne la capacité intrinsèque de résilience de l'enfant ni son vécu pré-adoptif. Les délais pour qu'un enfant soit rendu adoptable juridiquement parlant ne semblent pas mieux en Colombie qu'en France. Vous pouvez effectivement avoir dans les mains un dossier épais comme le code civil pour expliquer le vécu de l'enfant (c'est fréquent en Colombie et c'est souvent très dur psychologiquement à lire), mais ça ne dit pas que le vécu aura moins d'impact sur son développement futur et que tout l'accompagnement sur mesure à proposer sera moins important. Pour moi, si on met de côté les changements culturels dont linguistique qu'évoque Patricia, ça revient au même qu'un enfant en France.

Peut-être avez-vous fixé cette tranche d'âge pour la Colombie à cause du moratoire? Ou pensez-vous à la fratrie en Colombie parce que que vous savez qu'il y a très peu de fratrie en France?
Le mieux serait d'en discuter avec ceux qui connaissent le mieux la situation en Colombie, comme l'APAEC, l'AFA et les OAA qui travaillent avec ce pays.
De plus, j'imagine que si vous vous projetez sur l'accueil d'une fratrie jusque 9ans en Colombie, vous maîtrisez un minimum l'espagnol (c'est de toute façon exigé par les autorités), aussi il peut être instructif de lire les rapports et publications sur les sites internet de l'ICBF ou des IAPAS.
Bonne réflexion et bonne continuation.
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