Questions, beaucoup de questions

Questions relatives aux premières démarches et à la procédure d'agrément
Maï
Messages : 9
Enregistré le : ven. 4 oct. 2019 14:06

Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Maï »

Bonjour

Je me présente, je m appelle Maïlys.
Je vais avoir 31 ans à la fin de l’année. Je suis passée à mon compagnon (du même âge) depuis un peu plus de 3 ans.
Nous avons décidé d’adopter un enfant.
En lisant tout un tas d articles et puis tous vos messages, je me rends compte qu’adopter en tant que partenaires de pacs est impossible, enfin pas à deux en tout cas. Seul l’un ou ou l’autre ne sera le parent. C’est évident que ce n’est pas la vision que l’on se fait d’une famille.
Nous avions pour projet de nous marier un jour mais cette démarche va accélérer les choses je pense.
Pensez vous que nous pouvons d’ores et déjà écrire au conseil général pour notre demande en précisant que nous allons nous marier dans quelques temps?
Avons nous une chance?
Aussi nous appréhendons beaucoup la réaction de nos familles. Même si nous avons semé quelques informations nous n en avons jamais parlé clairement, car nous n’étions pas prêt et il faut le dire, nous avons un peu peur de leur réaction. Nous pouvons « à priori » concevoir un enfant naturellement alors pourquoi cette démarche?
Bref je raconte un peu ma vie, je suis désolée pour ceux que ça va barber.
Comment vous l avez annoncé à votre entourage? A quel moment? Est ce que certains d entre vous sont dans notre cas? Pacs...envisageant le mariage pour créer une famille?
Nous pensons adopter à l’étranger directement vu le peu de chance d aboutir en France pour un enfant jeune et en bonne Santé. Nous avons une préférence pour l Amérique du Sud et l Asie. Mais là encore quel choix cornélien.

J’ai besoin de vos partages et de vos histoires.

D’autres questions viendront après :roll:

Merci infiniment à ceux qui voudront bien éclairer ma lanterne ❤️
Patricia01
Administrateur du site
Messages : 1351
Enregistré le : jeu. 29 mai 2008 22:36
Localisation : département de l'Ain
Situation familliale : Mariée, 2 enfants (adoptées)
Profession, activité : enseignante
Profil adoption : Maman de deux adorables puces : l'une de 17 ans, arrivée d'Ethiopie à l'âge de 15 mois 1/2 via Passerelle, et l'autre, 14 ans, arrivée du Vietnam via Médecins du Monde en avril 2010 (chacune avec leur particularité : TDAH-dyspraxie-dysphasie pour la grande, hép B pour la petite) ; membre active EFA01
emailpersonnel : patphil01@yahoo.fr

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Patricia01 »

Maï a écrit : sam. 5 oct. 2019 11:19 Nous pensons adopter à l’étranger directement vu le peu de chance d aboutir en France pour un enfant jeune et en bonne Santé. Nous avons une préférence pour l Amérique du Sud et l Asie. Mais là encore quel choix cornélien.
A vos âges, c'est le contraire : vous êtes jeunes donc vous avez toutes vos chances pour adopter un enfant jeune et en bonne santé en France. Il n'y a presque plus d'enfant jeune en bonne santé venant de l'étranger (dans beaucoup de pays, ils sont généralement adoptés sur place par les locaux, ce qui est très bien pour eux... je doute que ce soit le cas partout malheureusement, mais beaucoup d'autres pays ne sont pas ouverts à l'adoption). Et quand on choisit l'étranger, ce n'est pas vraiment un choix cornélien : on va là où on nous accepte...

Pour le mariage : nous nous sommes mariés à la fin de la procédure d'agrément pour que celui-ci soit directement à nos deux noms. Ça n'a pas empêché de faire toute la procédure en étant simplement concubins. Nous aurions pu nous marier après l'agrément mais il aurait fallu le modifier pour qu'il soit aux deux noms, on aurait perdu un peu de temps.

Pour l'annonce aux familles : dans notre cas, c'était simple, on n'arrivait pas à avoir d'enfants et ça a très bien été compris. Pour les couples qui a priori peuvent avoir des enfants, c'est peut-être plus compliqué à faire passer (on vous dira que vous avez l'art de vous créer des soucis là où vous pourriez les éviter, l'adoption n'étant pas un long fleuve tranquille...) ; mais en parler à vos familles et en débattre avec eux peut aussi être un moyen de vous préparer aux réactions et questions des travailleurs sociaux, qui eux aussi, se demanderont pourquoi vous tenez tant à adopter... et peuvent trouver ça louche (pour "sauver" un enfant ? Pour des motivations humanitaires ?)

Ayez bien en tête qu'adopter, ce n'est pas la même chose qu'avoir un enfant biologique. L'enfant arrive déjà cabossé par la vie et on ne peut pas réparer toutes les blessures, juste l'aider à vivre avec, et parfois c'est explosif quand l'enfant ne peut pas réussir à faire confiance à ces nouveaux adultes. Les principes qui fonctionnent avec les enfants biologiques ne fonctionnent pas forcément, il faut tout réinventer. Il y a aussi d'autres sortes de conséquences : mon aînée, par exemple, a un léger retard mental lié aux conditions de grossesse de sa mère (enfin, a priori).

Bonnes réflexions !
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
Papricka
Messages : 12
Enregistré le : mar. 14 mai 2019 19:40
Localisation : Nord
Situation familliale : Mariée avec 1 enfant
Profession, activité : Infirmière
Profil adoption : Enfant "petit grand" :)

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Papricka »

Bonjour
Je fais une présentation rapide afin que vous puissiez dégager les similitudes et les divergences entre nos situations. Je tente de répondre au mieux à vos questions d'après ma très courte expérience, donc le message va être long aussi ;)

Comme vous nous n'avons pas encore officiellement entamé les démarches, même si je suis inscrite sur le forum depuis presque 6 mois. Nous avons tous les deux 30ans et un an de mariage. Nous avons un enfant biologique de 2 ans (grossesse induite sous clomid pour infertilité primaire).

Pour votre première question Patricia a déjà répondu

Pour ce qui est d'avoir une chance [d'avoir l'agrément] tout dépend, d'après ce que j'ai pu en comprendre, de votre projet et de votre réflexion en couple, de vos attentes (réalistes ? Irréalistes ?) et du sens que vous donnez à cette envie d'adoption, et surtout à cette envie de ne pas faire le projet d'une grossesse biologique (si j'ai bien compris ce que vous avez écrit). Ensuite une fois l'agrément obtenu, vous aurez une chance, mais pas de garantie d'aboutir à la construction d'une famille de trois personnes (ou plus).

Pour votre famille, pourquoi avez-vous des craintes ? Sont ils fortement attachés aux liens du sang ? Pour mon ex mari un enfant adopté n'aurait jamais été son "vrai" enfant, si c'est ce que ressent votre famille il ne faudra pas compter sur leur soutien mais plutôt vous préparer vous à ce qu'ils n'acceptent jamais votre enfant. Peut être pouvez vous commencer par sonder vos proches sur ce qu'ils pensent de l'adoption et des liens du cœur.
Pour ma part j'ai évoqué ce projet à deux amies, quelques collègues proches et ma cousine (elle-même adoptée "grande")
Pour ce qui est de justifier la démarche, il faut surtout connaître vos raisons et tenter de savoir si elles sont "légitimes". Par exemple si c'est "simplement" une crainte de la grossesse ça peut être difficile à justifier (non pas que ça ne soit pas légitime, mais on peut vous être objecter que l'adoption c'est encore plus d'inconnus, d'aléas, de complexité). Tout dépend donc de votre projet et de vos choix en couple.
Pour notre part, j'ai mal supporté le traitement qui était pourtant léger et rapidement efficace, je n'ai pas très bien vécu la grossesse ni les premiers jours ni les premiers mois avec mon bébé "difficile". L'entourage est au courant depuis la naissance que nous ne souhaitons pas "faire un deuxième" malgré mon projet initial naïf de grande famille, ils sont donc moins surpris lorsque j'évoque l'adoption.

Pour ce qui est de France où de l'étranger, nous n'avons pas de préférence. Même si notre âge et notre situation maritale nous permettrait a priori d'envisager l'adoption d'un pupille très jeune, ça n'est pas notre projet. Notre ressenti est que nous serions plus à l'aise et plus apte à accueillir un enfant un peu plus grand, dans l'idéal un enfant qui aurait été bien préparé à son adoption et qui comprenne ce qui lui arrive.
Pour ce qui concerne son état de santé, nous n'avons pas encore établi nos limites, mais je sais que mon mari aura plus de peur que moi concernant des maladies lourdes. De mon côté j'ai commencé à réfléchir aux contraintes organisationnelles liées à l'adoption d'un enfant "différent", c'est à dire dégager du temps pour les différents rdv médicaux paramédicaux éventuels, facilité d'accès aux hôpitaux et aux médecins etc. Je suis infirmière travaillant dans un groupe hospitalier qui comporte des services de médecine et de chirurgie pédiatrique, c'est donc plus simple pour nous que pour des personnes habitant un désert médical.

Pour ma part je pense envoyer la lettre au conseil général aux environs de Noël. Le temps de réaliser tous les rdv nous aurons passer facilement les deux ans de mariage, notre fils aura 3ans et donc le temps d'attendre notre chance il aura pris encore un an au moins ce qui sera cohérent avec notre projet. Peut-être que je repousserais encore un peu l'envoi nous verrons. Pour l'instant nous venons d'acheter une maison alors nous sommes un peu occupés et je ne souhaite pas qu'on se disperse. L'adoption est un projet complexe à bâtir qui nécessite, je pense, une certaine tranquilité d'esprit et de la disponibilité mentale pour mûrir les choses.

Voilà j'espère que ça répond à vos questions au moins en partie !
Maï
Messages : 9
Enregistré le : ven. 4 oct. 2019 14:06

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Maï »

Merci à toutes les deux pour vos réponses.

Pour le mariage je pense que nous organiserons ça juste avant l agrément de façon à ce qu’il n y ai qu’un seul nom.
En ce qui concerne nos motivations. C’est vraiment très personnel et ne juge en aucun cas les personnes qui souhaitent donner la vie. Aujourd’hui nous estimons avec mon compagnon que nous sommes déjà bien assez ou bien trop nombreux pour cette planète. Que les ressources annuelles sont épuisées après seulement 5 mois passés. Nous ne souhaitons pas apporter notre pierre à l’édifice en donnant la vie mais ce n’est pas pour autant que nous ne voulons pas avoir une vie de famille. Nous avons envie de donner de l’amour à un petit être qui malheureusement n´ en a pas eu de par ses origines biologiques. Mon compagnon serait plus disposer à adopter un enfant étranger qu’un enfant français. Il ne sait pas bien me
L’expliquer mais il pense que son action serait plus profitable et aurait plus de sens dans ce cas là. Je ne sais pas bien comment vous le traduire.
Dans tous les cas pour moi français ou étranger c’est résolument ce que je souhaite, élever, voir grandir et apporter mon meilleur à cet enfant. Je pense aujourd’hui que ce n’est pas les liens du sang qui font que l’on est une famille. On dit souvent que les amis sont la famille que l’on choisi. Et pour autant on les aime des fois plus que nos propres liens du sang...

Enfin voilà notre motivation est là, on veut fonder une famille. A notre image, loin du conformisme que beaucoup regretteront. On veut construire quelque chose à deux et être 3 dans un futur plus ou moins proche (selon la durée des procédures)
alcaline
Messages : 34
Enregistré le : dim. 9 sept. 2018 19:14

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par alcaline »

Bonjour,

Je me permets également de t'apporter mon expérience car il y a des similitudes avec ta situation. Avec mon mari nous avons l'agrément depuis presque un an. Nous avions toujours parlé d'adopter sans jamais sauter le pas. On a quand même essayé d'avoir un enfant biologique mais suite à des difficultés nous n'avons pas insister et on s'est très vite diriger vers l'adoption. Nous avons aussi un peu cette vision qu'il y a déjà suffisamment de monde sur terre. Nous étions pacsé, on s'est très vite marié en petit comité car certains pays demandent plusieurs années de mariage. Du coup on a commencé les entretiens en étant marié mais on avait fait la lettre au Conseil Départemental et assister à la réunion d'information avant de l'être.

Nous avions le bon profil pour un bébé pupille en bonne santé car nous avions la trentaine et pas d'enfants mais on se voyait plus vers l'international car nous ne voulions pas spécialement un bébé et nous étions prêt à accepter des pathologies n'entravant pas l'autonomie à l'âge adulte. Cela nous paraissait cohérent avec notre situation et notre vision des choses. On ne l'a toutefois pas mentionné pendant les entretiens, c'est quand même bien d'éviter de se fermer en précisant une préférence pour l'international. Il faut aussi faire attention à ce que votre projet ne ressemble pas à un projet humanitaire ou écologique. Il ne faut pas que votre enfant ait l'impression plus tard que vous avez fait cela pour vous donner bonne conscience par exemple ou qu'il doit vous être redevable de quelque chose. Votre seul but doit être de fonder une famille, cela dit c'est bien ce qui ressort de vos posts. Pour nous, le psy a dit que notre position par rapport à la grossesse pouvait questionner mais qu'il ne voyait pas de problèmes pour l'adoption car ce qui compte c'est que nous avions bien saisi la spécificité de la parentalité adoptive. Avec l'assistante sociale cela s'est très bien passé aussi. Il faut dire que l'on s'est beaucoup informé, documenté....Nous avons eu des rapports positifs et notre agrément !

Pour les pays comme cela vous a été dit il n'y a pas vraiment de choix de votre part, c'est en fonction de votre profil et de votre notice (qui doit être en cohérence avec votre profil de toute façon). C'est à dire qu'en Amérique du Sud par exemple les enfants sont généralement grands à 31 ans cela sera difficile d'avoir un agrément pour un enfant grand. En revanche en Asie et en Afrique il y a des enfants plus jeunes. Nous nous sommes tout de suite dirigé vers l'Asie et cela se profile plutôt bien pour nous.

Voilà, bonne continuation dans vos démarches !
Maï
Messages : 9
Enregistré le : ven. 4 oct. 2019 14:06

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Maï »

Merci Alcaline
Je suis contente d avoir un retour positif.
C’est jamais évident d exprimer nos sentiments et notre vision des choses.
Comment doit on formuler le courrier? Y a t’il des choses précises à dire? Ou c’est une simple lettre d information comme quoi nous souhaitons adopter?
Avez vous des conseils pour se documenter? Livres, documentaires, magazines....
merci d avance
Fifoune
Messages : 399
Enregistré le : lun. 25 juil. 2011 17:12
Localisation : IdF
Situation familliale : Mariee
Profession, activité : Cadre
Profil adoption : Heureuse maman de F. arrivée d'Haïti en 2009 à 4 ans et 2 mois (procédure individuelle, 34 mois d'attente), de H. arrivé de RDC en 2016 à 6 ans et demi (OAA, 50 mois d'attente) et de G. né en France et rencontré en 2019 à l'âge de 4 ans.
emailpersonnel : delphine.francou@gmail.com

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Fifoune »

Bonjour,

J'avoue que le motif écologique m'interpelle comme raison d'adopter, mais vu le contexte actuel (et futur), je pense que c'est un motif qui risque d'apparaître de plus en plus chez les futurs adoptants et qu'il va falloir prendre en compte. Après, il va falloir argumenter fort car je ne sais pas si tous les TS y seront sensibles...
Par contre, attention à l'argument "adopter à l'étranger pour rendre l'action encore plus profitable" qui, là, touche à l'humanitaire et qui est difficile à entendre (adopter, ce n'est pas sauver un enfant).

Ce qui est sur, c'est que la motivation écologique ne doit pas occulter à vos yeux les spécificités de l'adoption et qu'au delà de ce qui vous pousse à adopter, il va falloir comme tous les autres parents en attente vous renseigner sur les spécificités de la parentalité adoptive et sur les difficultés du parcours (clairement adopter un enfant jeune et en bonne santé, à part un enfant pupille né sous le secret en France, ce n'est plus possible. Vous parlez de l'étranger : il faut désormais être ouvert à une enfant grand ou porteur de handicap, ce qui est loin d'être un projet anodin, etc).

Quant à en parler aux familles, nous avions du expliquer un peu notre cheminement et notre motivation (on ne voulait pas aller en PMA, ce qui était difficile à entendre pour nos familles issues du milieu scientifique, qui croyaient dur comme fer que la PMA fonctionnerait et qu'on renonçait bêtement), mais nous étions surs de nous et avions de solides arguments, ça a été vite accepté : il faut juste franchir le cap. Et comme cela a été dit plus haut, les débats qui vont en découler vous prépareront aux questions des TS.

Bonne route,
Delphine
Delphine (46 ans) maman d'une puce de 18 ans (Haïti, 2009), d'un grand gars de 14 ans (RDC, 2016), et d'un mini gars de 8 ans (France, 2019).
Maï
Messages : 9
Enregistré le : ven. 4 oct. 2019 14:06

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Maï »

C’est difficile d entendre que notre intime conviction ne sera pas recevable. On a le souhait d adopter parce qu’on veut fonder une famille mais on ne ressent pas le besoin que cet enfant porte notre sang.
Pour ce qui est de « l’action plus profitable » je savais que ce serait mal interprété, encore une fois c’est difficile d exprimer et de mettre les mots juste sur ce qu’on a en tête.
Si je me suis inscrite sur ce forum c’est pour avoir vos expériences et vos conseils de mamans adoptives et de futures mamans qui sont comme moi avec pleins de questions.
Je repose mes questions au cas où elles se seraient noyées dans tout mon blabla
Comment doit on formuler le courrier? Y a t’il des choses précises à dire? Ou c’est une simple lettre d information comme quoi nous souhaitons adopter?
Avez vous des conseils pour se documenter? Livres, documentaires, magazines....
On veut s’informer au mieux.
Comment se sont passés vos parcours? Les courriers les réunions les entretiens psy etc etc
alcaline
Messages : 34
Enregistré le : dim. 9 sept. 2018 19:14

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par alcaline »

Pour le 1er courrier c'est une lettre simple, le mieux c'est d'appeler directement le service adoption de votre département.
Pour vous documenter il y a de nombreux livres. La référence est "La normalité adoptive" de Johanne Lemieux. Il est aussi très intéressant de participer à des réunions EFA de votre département car il y a des thématiques mais aussi vous pouvez échanger avec d'autres candidats et des parents qui ont déjà adopter. Il y a aussi la revue Accueil de EFA. Je vous conseille de prendre rendez-vous en COCA qui sont des consultations médicales spécialisées en adoption et qui permettent d'en savoir plus sur les pathologies fréquentes des enfants adoptés. Cela permet de réfléchir à vos ouvertures éventuelles.
Fifoune
Messages : 399
Enregistré le : lun. 25 juil. 2011 17:12
Localisation : IdF
Situation familliale : Mariee
Profession, activité : Cadre
Profil adoption : Heureuse maman de F. arrivée d'Haïti en 2009 à 4 ans et 2 mois (procédure individuelle, 34 mois d'attente), de H. arrivé de RDC en 2016 à 6 ans et demi (OAA, 50 mois d'attente) et de G. né en France et rencontré en 2019 à l'âge de 4 ans.
emailpersonnel : delphine.francou@gmail.com

Re: Questions, beaucoup de questions

Message non lu par Fifoune »

Je ne crois pas avoir dit que vos motivations étaient irrecevables, je dis juste que l'argument écologique est assez nouveau et, même s'il va sans doute amener de nouveaux postulants, je ne sais pas comment il peut être perçu par les travailleurs sociaux... il faut vous préparer à vous expliquer. Mon but est juste de vous alerter, pas de vous décourager, et en l'occurrence, si vous avez bien en tête que la finalité est de fonder une famille et que le centre de cette démarche est l'enfant et non votre vision du monde, vous êtes sur la bonne voie.

Pour le reste, les conseils d'alcaline sont très bons. Concernant le premier courrier, il est formel, adressé au Président de votre conseil départemental et indique que vous souhaitez solliciter un agrément en vue d'adoption. Vous serez recontactés pour assister à une réunion d'information puis devrez monter un dossier un peu plus complet dont le dépot lancera le début officiel des 9 mois de procédure.

Bonne réflexion,
Delphine
Delphine (46 ans) maman d'une puce de 18 ans (Haïti, 2009), d'un grand gars de 14 ans (RDC, 2016), et d'un mini gars de 8 ans (France, 2019).
Répondre