Bonjour,
Nous sommes tout nouveaux sur le forum car nous allons tout juste commencer les démarches.
Je remercie tout le monde sur le forum car ça aide beaucoup de se sentir moins seul
Nous sommes un couple avec 13ans d'écart. Mon mari n'a pas d'enfants. De mon côté, dans ma vie d'avant, j'ai eu 2 garçons (jumeaux) par FIV avec don d'ovocytes. Ayant été abandonnée par le père de mes jumeaux pendant ma grossesse et ayant rencontré mon mari quelques mois après mon accouchement, c'est avec lui que je les ai élevés. Ils ont aujourd'hui 15 ans.
Nous souhaitons adopter un enfant ensemble et nous sommes très heureux de ce choix
Ma question est de savoir comment un couple avec enfants est perçu dans ce parcours. Est ce que les questions des psy sont les mêmes qu'un couple sans enfants...
Est ce que certains d'entre vous sont dans le même cas que nous?
Profil adoption : Maman de deux adorables puces : l'une de 17 ans, arrivée d'Ethiopie à l'âge de 15 mois 1/2 via Passerelle, et l'autre, 14 ans, arrivée du Vietnam via Médecins du Monde en avril 2010 (chacune avec leur particularité : TDAH-dyspraxie-dysphasie pour la grande, hép B pour la petite) ; membre active EFA01
Bonjour,
Je ne suis pas dans le même cas mais j'ai connu des couples avec enfant qui ont pu adopter.
La procédure est la même, les questions sont assez proches mais on y ajoute l'impact de l'adoption sur votre famille actuelle, sur vos enfants. Les travailleurs sociaux voudront rencontrer vos enfants pour savoir comment ils perçoivent le projet, d'ailleurs...
Et vous serez rarement prioritaires sur un couple n'ayant pas d'enfant, donc il faut envisager d'avoir un projet assez ouvert pour espérer aboutir.
Bonnes démarches !
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
Bonjour et merci beaucoup pour votre réponse.
On se doutait un peu que nous ne serons pas prioritaire face a un couple sans enfants, ce qui peu se comprendre.
D'autres part, il faut que nous réfléchissons bien sûr les possibilités. Nous commençons tout juste mais grace au forum, nous comprenons les différents orientations possible mais il faut que nous nous renseignons d'avantages.
Les fratries, les enfants plus âgées par exemple n'est absolument pas exclus pour nous.
Normalement les questions du psy sont personnalisées par rapport à ce que vous allez relater sur votre vécu, vos attentes, votre projection etc donc de base les questions sont différentes même pour deux couples dans la même situation.
Pour la fratrie il faut garder en tête que vous pourrez être en situation d'adopter deux enfant de la même famille mais qui ne se connaissent pas du tout car ils ont déjà été séparés au préalable, ou avoir le syndrome du plus âgé qui va jouer le rôle de protecteur et vous défier.
Je dis ça parce que pour mon cas aussi j'étais partie pour une fratrie mais après de longues discussions avec notre TS nous l'avons retiré de notre notice de départ.
Profil adoption : Heureuse maman de F. arrivée d'Haïti en 2009 à 4 ans et 2 mois (procédure individuelle, 34 mois d'attente), de H. arrivé de RDC en 2016 à 6 ans et demi (OAA, 50 mois d'attente) et de G. né en France et rencontré en 2019 à l'âge de 4 ans.
A noter : les adoptions de fratries ont considérablement diminué avec la baisse drastique de l'adoption internationale.
En France, il n'y a pour ainsi dire pas de fratries à adopter ou très, très peu (depuis 15 ans que je suis sur les forums, je n'en ai jamais lu).
Delphine (46 ans) maman d'une puce de 18 ans (Haïti, 2009), d'un grand gars de 14 ans (RDC, 2016), et d'un mini gars de 8 ans (France, 2019).
Heureusement que vous êtes là car je n'avais effectivement pas conscience de ce genre de détails mais qui ont vraiment leurs importances. Je ne pensais pas qu'ils séparaient les fratries. Je ne trouve pas ça terrible surtout pour les adoptants.
En ce qui concerne l'adoption a l'étranger (international), je pensai qu'il y en avait beaucoup plus. Nous espérions secrètement que nous aurions peut être plus de chance a l'international d'adopter un enfant entre 0 et 3 ans plus rapidement.
Nous pensions également a un enfants plus âgés mais au fil des lectures sur le forum, on se rend compte également que ce n'est pas si simple. C'est une vraie prise de conscience.
C'est fini pour l'international ça devient de plus en plus compliqué, il y avait la convention de La Haye qui avait déjà mis un frein et depuis la dernière réforme qui interdit l'adoption en démarche individuelle c'est encore plus compliqué. Pour des enfants de 0-3 en bonne santé il y a une longue liste d'attente dans les OAA et les enfants sont peu nombreux.
D'ailleurs ils vont très souvent essayer de vous convaincre d'ouvrir votre notice à un enfant plus âgé ou avec des problème de santé (c'est ce qu'ils ont essayé avec nous).
Nous avons tenté d'adopter en ayant 2 enfants biologiques et ça s'est plutôt mal passé. La première psychologue nous a agressé en disant pourquoi vous voulez adopter alors que vous avez deux enfants ? Elle a été odieuse vraiment. Nous avons donc changé de psychologue. Nous sommes tombé sur un homme ultra imbu de sa personne qui ne faisait que parler. Ce dernier a décidé de suspendre la procédure. Il ne voulait pas qu'on adopte et comme ils sont tout puissants ce sont eux qui décident. Nous avons réussi à avoir un autre enfant biologique 4 ans après le deuxième. Du coup notre procédure est en suspens.
Je trouve ça bien dommage la façon dont on est reçu par les personnes du service adoption (en tout cas dans notre département).
greg_balbo a écrit : ↑dim. 10 mars 2024 09:45
C'est fini pour l'international ça devient de plus en plus compliqué, il y avait la convention de La Haye qui avait déjà mis un frein et depuis la dernière réforme qui interdit l'adoption en démarche individuelle c'est encore plus compliqué. Pour des enfants de 0-3 en bonne santé il y a une longue liste d'attente dans les OAA et les enfants sont peu nombreux.
D'ailleurs ils vont très souvent essayer de vous convaincre d'ouvrir votre notice à un enfant plus âgé ou avec des problème de santé (c'est ce qu'ils ont essayé avec nous).
Profil adoption : Heureuse maman de F. arrivée d'Haïti en 2009 à 4 ans et 2 mois (procédure individuelle, 34 mois d'attente), de H. arrivé de RDC en 2016 à 6 ans et demi (OAA, 50 mois d'attente) et de G. né en France et rencontré en 2019 à l'âge de 4 ans.
Ce n'est pas aussi simple que "ils séparent les fratries".
En protection de l'enfance, les fratries ne sont pas toujours placées ensemble, pour plein de raisons : parce qu'ils ne sont pas tous placés (ça peut être par exemple les ainés, mais pas les derniers nés), parce qu'ils ne sont pas tous placés en même temps, parce qu'il n'y a pas assez de place dans la même famille d'accueil, parce qu'il fallait les séparés pour leur bien être... bref, il faut sortir du cliché des fratries placées ensemble qu'il ne faut pas séparer : c'est rare en adoption parce que c'est rare en protection de l'enfance.
Un exemple tout simple : mon fils a des frères bio, tous étaient placés mais séparément (il avait 4 ans, les autres étaient plus grands, aucun placé au même moment). Mon fils a été le seul pour qui un projet d'adoption a pu être élaboré, les autres, pour des raisons diverses, ne souhaitaient pas l'être, où êtaient trop "abimés" pour l'être. Par ailleurs, le lien entre eux n'existait pas ou peu, donc aurait-il fallu le garder à tout prix...? Et puis, ils étiait 5 (à l'époque...), quelle famille aurait êté prête à adopter 5 enfants de 4 à 15 ans...?
Ensuite les procédures de délaissement judiciaire sont de plus en plus nombreuses mais ensore assez longues, le temps qu'elles soient mises en place dans le cadre d'une fratrie, l'ainé est parfois grand, trop pour être adopté. Donc si on veut garder le lien, on ne place pas le second non plus...
Bref, c(est un sujet plus vaste qu'on ne l'imagine au premier abord !
Delphine (46 ans) maman d'une puce de 18 ans (Haïti, 2009), d'un grand gars de 14 ans (RDC, 2016), et d'un mini gars de 8 ans (France, 2019).
