bonjour,
nous sommes en plein dans les entretiens,
nous avons eu deux entretiens avec l'AS
et un avec la psy
pour le prochain entretiens, elle nous demande de définir clairement notre projet concernant l'enfant
"enfant en bonne santé" ou alors un enfant avec des particularités mais préciser exactement lesquelles,
j'ai précisé qu'il fallait que ça reste léger et que ça n'empêche pas son autonomie à l'age adulte mais apparemment ça ne suffit pas
comment avez vous précisé cela vous concernant ?
entretien psy
-
- Administrateur du site
- Messages : 1358
- Enregistré le : jeu. 29 mai 2008 22:36
- Localisation : département de l'Ain
- Situation familliale : Mariée, 2 enfants (adoptées)
- Profession, activité : enseignante
- Profil adoption : Maman de deux adorables puces : l'une de 17 ans, arrivée d'Ethiopie à l'âge de 15 mois 1/2 via Passerelle, et l'autre, 14 ans, arrivée du Vietnam via Médecins du Monde en avril 2010 (chacune avec leur particularité : TDAH-dyspraxie-dysphasie pour la grande, hép B pour la petite) ; membre active EFA01
- emailpersonnel : patphil01@yahoo.fr
Re: entretien psy
Je pense qu'il faut effectivement plus étoffer. C'est quoi léger, pour vous ?
Vous pouvez par exemple vous projeter dans le quotidien : êtes-vous près d'un hôpital au cas où il y ait des hospitalisations multiples ? Avez-vous à proximité des rééducateurs en tout genre ? (psy, psychomot, orthophoniste, kiné, ergo,...) Pouvez-vous facilement vous libérer du temps pour un suivi long et contraignant (rééducation ou hospitalisations)? Passer à temps partiel le cas échéant ? Changer certaines habitudes ou de cadre de vie pour tenir compte de certains handicaps (par ex un enfant en fauteuil) ?
Saurez-vous faire face au regard intrusif des "autres" par rapport à un handicap "qui se voit" : agénésie d'un membre, nanisme, retard mental (comportement inadéquat), trisomie... ?
L'avenir: l'autonomie à l'âge adulte... qu'appelle-ton autonomie ? Pour certains spécialistes du handicap, un adulte travaillant en ESAT ou en milieu protégé est considéré comme autonome.
Un autre axe de réflexion : le pronostic vital. Etes-vous prêt à accueillir un enfant atteint d'une maladie potentiellement mortelle mais à faible risque (VIH, hépatite) ? Un enfant ayant besoin d'un traitement à vie ?
D'autres particularités : les allergies et intolérances graves, l'asthme important, l'épilepsie... certaines maladies génétiques... bien sûr les handicaps sensoriels (malentendant, sourd, malvoyant, aveugle...).
Mais aussi : Une fratrie ? Une histoire difficile qui entraîne un comportement dur à gérer ? Des troubles psychologiques ? Un enfant en échec scolaire ?
Ce sont les pistes qui me viennent en tête, mais il peut y en avoir d'autres. Essayez de réfléchir par rapport aux bouleversements que cela peut apporter dans votre vie quotidienne, voire dans votre travail, essayez de cerner vos angoisses pour ne pas vous lancer dans un projet qui heurterait un point de blocage inconscient. Quel type de handicap ou de maladie, quelle gravité...
Il y a quelque part, des listes de particularités que proposent certains pays (Bulgarie je crois), peut-être sur le site de l'AFA. Ca peut donner des pistes...
Vous pouvez par exemple vous projeter dans le quotidien : êtes-vous près d'un hôpital au cas où il y ait des hospitalisations multiples ? Avez-vous à proximité des rééducateurs en tout genre ? (psy, psychomot, orthophoniste, kiné, ergo,...) Pouvez-vous facilement vous libérer du temps pour un suivi long et contraignant (rééducation ou hospitalisations)? Passer à temps partiel le cas échéant ? Changer certaines habitudes ou de cadre de vie pour tenir compte de certains handicaps (par ex un enfant en fauteuil) ?
Saurez-vous faire face au regard intrusif des "autres" par rapport à un handicap "qui se voit" : agénésie d'un membre, nanisme, retard mental (comportement inadéquat), trisomie... ?
L'avenir: l'autonomie à l'âge adulte... qu'appelle-ton autonomie ? Pour certains spécialistes du handicap, un adulte travaillant en ESAT ou en milieu protégé est considéré comme autonome.
Un autre axe de réflexion : le pronostic vital. Etes-vous prêt à accueillir un enfant atteint d'une maladie potentiellement mortelle mais à faible risque (VIH, hépatite) ? Un enfant ayant besoin d'un traitement à vie ?
D'autres particularités : les allergies et intolérances graves, l'asthme important, l'épilepsie... certaines maladies génétiques... bien sûr les handicaps sensoriels (malentendant, sourd, malvoyant, aveugle...).
Mais aussi : Une fratrie ? Une histoire difficile qui entraîne un comportement dur à gérer ? Des troubles psychologiques ? Un enfant en échec scolaire ?
Ce sont les pistes qui me viennent en tête, mais il peut y en avoir d'autres. Essayez de réfléchir par rapport aux bouleversements que cela peut apporter dans votre vie quotidienne, voire dans votre travail, essayez de cerner vos angoisses pour ne pas vous lancer dans un projet qui heurterait un point de blocage inconscient. Quel type de handicap ou de maladie, quelle gravité...
Il y a quelque part, des listes de particularités que proposent certains pays (Bulgarie je crois), peut-être sur le site de l'AFA. Ca peut donner des pistes...
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
Re: entretien psy
merci patricia pour toutes ces infos,
j'avais déja regardé la questionnaire de la Bulgarie et ça m'avait aidé dans un premier temps
finalement, nous avons dit à la psy que nous voulions un enfant en bonne santé ; mon homme n'étant pas prêt à accueillir avec un enfant avec certaines particularités,
perso, certaines particularités ne me gênaient pas travaillant tous les jours avec des enfants porteurs de handicap mais je pense qu'à force de parler de mon travail à mon homme, cela lui fait peur
pour le prochain entretien, on va parler de l'adoption en elle-même, l'arrivée de l'enfant au sein de notre foyer, comment on voit ça concrètement
je suis entrain de lire "parents de coeur", je trouve que ce livre est pas mal du tout au niveau des conseils
j'avais déja regardé la questionnaire de la Bulgarie et ça m'avait aidé dans un premier temps
finalement, nous avons dit à la psy que nous voulions un enfant en bonne santé ; mon homme n'étant pas prêt à accueillir avec un enfant avec certaines particularités,
perso, certaines particularités ne me gênaient pas travaillant tous les jours avec des enfants porteurs de handicap mais je pense qu'à force de parler de mon travail à mon homme, cela lui fait peur
pour le prochain entretien, on va parler de l'adoption en elle-même, l'arrivée de l'enfant au sein de notre foyer, comment on voit ça concrètement
je suis entrain de lire "parents de coeur", je trouve que ce livre est pas mal du tout au niveau des conseils
-
- Messages : 83
- Enregistré le : mar. 14 juin 2011 18:45
Re: entretien psy
Bonjour,
Mon intervention est peut être un peu tardive par rapport à votre 2ème RDV avec la (ou le) psy mais il est souvent bien vu de ces professionnels, d'aller consulter en COCA (consultations d’orientation et de conseil en adoption) dont vous trouverez les adresses sur le site d'EFA.....
Bon courage dans vos démarches
Mon intervention est peut être un peu tardive par rapport à votre 2ème RDV avec la (ou le) psy mais il est souvent bien vu de ces professionnels, d'aller consulter en COCA (consultations d’orientation et de conseil en adoption) dont vous trouverez les adresses sur le site d'EFA.....
Bon courage dans vos démarches