Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Vos témoignages d'adoption, heureux ou malheureux, d'adoptant ou d'adopté.
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

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Bonjour Alex et merci de m'indiquer une piste que je n'ai pas explorée.

Jusqu'alors, notre fils n'a jamais eu aucun souci avec son adoption. Ses camarades, ses ami(e)s et petite(s) amie(s) sont au courant. Il est peu typé malgré son pays d'origine. De plus, ce qui est étonnant, il ressemble à son père adoptif depuis qu'il est bébé, sans doute par mimétisme.
Il nous a toujours confié les paroles blessantes ou traites dont il était victime au collège. Elle étaient sans rapport avec son adoption.
Mais j’en parlerai à mon époux pour que abordions ce sujet avec lui.
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonjour oumemma,

J'ai bien lu et relu votre message et vous remercie des conseils que vous m'apportez.
J'ignorais que le rejet de la "mère" était fréquent chez les garçons de l'âge de mon fils.
J'ai toujours pensé que le lien était et reste très fort entre mon fils et son père adoptif.

Nous avons choisi l'adoption. Mon mari en a eu l'idée en premier après une grossesse extra-utérine.
Après l'adoption de notre deuxième enfant, j'ai tout fait pour avoir un troisième enfant parce que nos deux enfants
demandaient un petit frère ou une petite sœur. J'étais ravie même si mon époux ne voulait pas plus de deux enfants.
Je n'ai pas pu avoir cet enfant car j'ai dû subir une opération.
Nos enfants sont au courant de tout cela.

J'ai toujours pensé que nous avions beaucoup de chance d'avoir deux enfants comme les nôtres.
J'ai toujours pensé aussi qu'un enfant "fait maison" aurait pu être moins "réussi", il aurait pu souffrir d'un mal quelconque héréditaire.

Je n'ai pas fait de crise d'adolescence contrairement à mon époux et ses frères. J'avais de bonnes raisons pour cela et je ne peux pas en dire plus.
Donc c'est mon époux qui m'éclaire sur ce qu'un ado. peut faire subir à son entourage.
De plus, comme je suis enseignante dans le second degré, je peux parler depuis des années avec des parents dont les enfants sont en "crise" d'adolescence.
Je vois mes élèves grandir à toute vitesse. Parfois même je ne les reconnais pas deux ans plus tard.
Je me doutais que notre fils aurait une adolescence difficile: crise du non interminable, enfant précoce et adopté.

Grâce à la découverte de l'association Pétales, j'ai lu des témoignages et je suis allée voir du côté du trouble de l'attachement.
J'ai trouvé sur un site de soutien à l'adoption les signes qui peuvent faire penser à un trouble de l'attachement. Il y a beaucoup de conseils.
Tous les âges sont abordés.
Je suis beaucoup plus sereine. J'ai pu parlé à mon médecin traitant aussi qui est très psychologue. C'est une grande chance.
J'étais désorientée, je voulais aider mon fils et j'avais le sentiment de le perdre.

J'ai laissé mon travail de côté pour le moment et à présent, j'observe mon fils autrement. J'espère avoir tord.
Je lui ai parlé plusieurs fois ce soir et oubliant qu'il ne me parle plus, il a répondu à mes questions pendant que je m'affairais dans sa chambre.
Au moment du repas, j'ai fait de même.

J'attends que mon époux lise tout ce que j'ai pu imprimer. Je sais que je peux compter sur lui.

J'ai expliqué il y un instant tous les signes qui me faisaient penser à un trouble de l'attachement mais en faisant trop long, ma description a disparu pendant la déconnexion.

J'aime mon fils très très fort.








En espérant que ces quelques mots pourront vous être utiles et ne sont pas trop "indiscret", bon courage et bien cordialement,

EE[/quote]
oumemma
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

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Bonjour Osluc,

Votre fils a visiblement beaucoup de chance : des parents attentifs, aimants, capables d'inventer au jour le jour des solutions pour lui témoigner de leur affection et de leur souci... Et manifestement, même pour parler avec votre fils/qu'il vous parle, vous trouvez des façons qui fonctionnent. C'est chouette!

Ce que vous écrivez avec beaucoup de précision et de pudeur confirme, je crois, combien la question de l'adolescence, de l'âge des séparations et mutations, est centrale pour vous (c'est en partie votre métier d'y être confrontée et, pour des raisons qui vous sont propres, la vôtre a été sans crise, ou du moins sans crise perçue par l'extérieur, ce qui ne signifie peut-être pas sans douleur). Peut-être y a t il là quelque chose à creuser pour vous, ailleurs, au gré de vos envies et possibilités...

Vous écrivez aussi qu'il ressemble à son père. C'est le signe d'une adoption réussie, pour le coup (traits prélevés sur l'adulte de référence, identification...)!
Et c'est en ce sens que - même si c'est aussi une piste à explorer, puisque vous y trouvez des gens avec qui parler - je crois qu'il faut se méfier de la notion de "troubles de l'attachement". Votre fils semble en effet manifester de toutes les façons, par ce qu'il en dit comme par sa ressemblance avec son père, que l'adoption n'est pas une question centrale pour lui. J'aurais tendance à le croire, tout bêtement. Il vous est même suffisamment attaché, assez sûr de l'amour que vous lui portez, pour se permettre d'être "chiantissime", mutique, mauvais élève et désagréable.

Peut-être, c'est une simple hypothèse, l'adoption est-elle devenue momentanément problématique lorsque vous avez envisagé ce troisième enfant qui n'a pas pu advenir. De mère incontestable et incontestée aux yeux de votre fils, vous deveniez soudain celle qui n'est pas "capable" de devenir mère. Cela vous délogeait d'une place, et le fragilisait. Mais je n'en sais rien, hein, et de toute façon, même aurait-il vécu inconsciemment cet épisode de cette façon là, cela n'implique pas une "spécificité adoptive". Dans n'importe quelle famille, un projet inabouti de petit frère/petite sœur, connecté à des problèmes de santé, a un effet dévastateur provisoire.

En fait, j'ai un peu l'impression qu'au moment même où vous commenciez à écrire sur le forum, vous commenciez à percevoir le bout du tunnel. Même si ça reste dur, la communication reprend.

Je vous souhaite bon courage pour la suite de la traversée,
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Merci Oumemma pour votre message si profond et agréable à lire.
Effectivement, l'idée d'écrire sur le forum et de recevoir des messages aussi nombreux de personnes qui ont déjà tellement réfléchi et cherché à aider d'autres personnes, sans juger, en faisant des suggestions, en essayant de comprendre est un grand tournant.
Je ne me sens plus seule du tout.
Nous avons déménagé parce que notre fille n'avait pas d'avenir là où nous vivions.
Comme notre fils était brillant scolairement même si la période des devoirs était difficile, nous avons privilégié notre fille car les aides ne se sont pas mises en place toutes seules. Il a fallu beaucoup de patience et d'investissement.
Son orientation est une réussite et je souhaite à présent redoubler d'attention pour notre fils, sans l'étouffer.
Nous lui laissons une bonne marge de liberté en respectant sa vie privée au fur et à mesure qu'il grandit et avec des cadres définis à l'avance mais peut-être avons nous négligé certaines choses faute de temps.
Merci pour vos encouragements!
lysiane
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par lysiane »

Bonjour Osluc,

Je me permets d'intervenir, car j'ai moi même un fils adoptif de bientôt 14 ans. Il a été adopté à presque 6 ans et cela a été très difficile.
Son entrée au collège n'a rien arrangé, loin de là. Insolent, menteur , refus de travailler, perturbateur, en conflit permanent avec les autres élèves.
A la maison : Idem, il nous poussait à bout en permanence, on ne pouvait rien lui dire encore moins lui demander quelque chose.
Avec moi, c'était terrible, je n'arrivais plus à communiquer avec lui sans que cela se termine par ces cris.
Son niveau scolaire, une véritable catastrophe. Au printemps, nous lui avons fait visiter des lycées agricoles pour essayer de voir si on trouvait quelque chose qui pourrait l'intéresser.Il a tout de suite voulu s'inscrire, le hic... c'était l'internant, je culpabilisais ....
Avant les vacances de Noël, nous sommes allés à une réunion parents/profs, et là , nous n'avons que des compliments (ou presque) : élève, agréable, sérieux, devoirs toujours faits et presque 13 de moyenne !!!!!
A la maison, ce n'est pas encore gagné mais c'est beaucoup mieux, la semaine on communique par SMS et à chaque message il me dit qu'il m'aime.Quand il rentre , il reste quand même sur la défensive, co tinue à essayer d'avoir toujours raison, mais ceci dit on voit qu'il fait des efforts pour se contrôler.
Et je pense aussi que le fait qu'il soit pas là la semaine, on est plus calme et plus patient et il le sent, donc nos relations s'améliorent même si c'est pas gagné?
Parfois, j'ai honte de me dire qu'il a fallu qu'il aille à l'internat pour que cela s'arrange, mais la psy nous dit qu'il en avait besoin.
L'internant : nous l'avions menacé un jours où on était à cran. Et puis on en a plus reparlé pendant très longtemps . Ensuite , nous lui avont présenté cela comme un avantage pour lui et non pas comme une punition.

bon courage

Lysiane











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osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonjour Lysianne,

Je suis contente que votre fils ait trouvé grâce à son entourage une voie qui lui convient et où il réussit!
Je me souviens avoir lu plusieurs de vos messages dans les témoignages du forum.

Comme il faut bientôt remplir la fiche de liaison avec les souhaits d'orientation pour après la 3ème, j'ai mis sur le bureau de l'ordinateur
un site qui mène à toutes les maisons familiales et rurales qui existent en France avec la liste de tous les CAP que l'on peut préparer.
J'ai beaucoup imprimé aussi!
C'est étrange que vous m'écriviez après!

Effectivement, mon époux et moi pourront lui parler d'internat de nouveau plus tard.

Je m'éloigne de l'idée d'un trouble de l'attachement suite aux messages des personnes qui m'ont répondu sur le forum et à de nouvelles lectures.
J'ai revu mon médecin traitant aussi, toujours aussi psychologue, et elle m'a permis elle aussi d'avancer dans mes réflexions et dans la façon dont mon époux et moi devons améliorer notre communication à deux et faire bloc pour que notre fils n'utilisent plus des failles qu'il saisit très vite.

Mon fils et moi communiquons un peu, de nouveau, je le prends par surprise ou je fais du chantage comme ce midi:
Papa et moi acceptons que tu sortes avec un tel et un tel à condition que:
-ou bien tu me parles naturellement jusqu'à ce soir minuit,
-ou bien tu nous donnes une raison valable de ne pas me parler et nous t'écouterons volontiers.
Il a choisi la première option. Il faut dire qu'il rentrera dans 30 minutes et que nous serons couchés avant minuit.
Je préfère prendre cela avec humour.

Le chemin sera long mais nous y arriverons!

J'ai un petit truc qui a souvent marché lorsque je me sens un peu perdue. Je me dis: "Tu vas y arriver! Tu y arrives toujours!"
Cette petite phrase, je l'utilise régulièrement pour mon époux et à présent pour ma fille.
Vivement que je puisse encourager mon fils avec elle!

Très bonne continuation!
bermonsim
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par bermonsim »

Bonjour
15 ans et une entrée à l'adolescence brutale, des mots qui font mal qui sont lâchés pour blesser Nous avons vécu cette période , il y a une rémission actuellement mais nous restons vigilant.
Que dire car les mots sont faciles mais les vécus lourds : nous tenons mon épouse et moi nous tenons bon le cap : je suis monté d'un cran en ce qui concerne 'autorité : mon épouse a lâché prise pour ne plus avoir de paroles ou d'affrontements blessants : elle est restée dans le quotidien entretien cuisine sans dialogue possible j'a i essayé de maintenir le dialogue mais il y a eu les sanctions car nous ne pouvions pas tolérer le manque de respect , les mensonges et j'en passe ; Donc coupure internet, 1/2 h portable par jour ( ou je résiliais l'abonnement) régime 1 ( sans sortie) au collège, copains malsains de côté , il a recommencé nous avons recommencé , l'internat est envisagé si ça recommence : il n'y a pas de place à la négociation dans un premier temps. Ce qui a été positif : je l'ai pris quelques jours rien qu'avec moi, nous sommes partis en vacances dans un VVF où nous nous sommes ressourcés . RIEN n'EST ACQUIS mais il faut tenir bon vous êtes les parents restez soudés et puis faites vous plaisir . Par contre nous avons conservé le dialogue , nous ne nous mettons jamais à 2 sur son dos, il y a toujours l'un de nous qui est le gentil et l'autre qui remet dans le droit chemin. Rstez unis avecvotre mari et discutez beaucoup froidement "sans faire monter la mayonnaise " , gardez de petits gestes avec lui, un sourire , une tape sur l'épaule, une attention . Ah faites du sport ça aide bien, je n'ai jamais autant marcher par tous les temps. Ne doutez jamais de vous c'est vous les parents ce n'est pas à lui de décider tout seul
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonjour bermonsim,

Je n'arrivais plus à me connecter au forum et je suis désolée du retard avec lequel je réponds à votre message qui m'apporte encore de nouvelles pistes. Je profite d'un congé maladie pour écrire, sinon c'est la nuit que j'arrive à me concentrer ;-)
J'ai failli faire comme votre épouse (me réfugier dans mon travail scolaire, etc.) et j'ai réagi!
J'ai rencontré une maman avec laquelle nous discutons régulièrement lorsque nos deux filles font de l'équitation.
Je savais qu'elle avait besoin de courir un minimum de deux heures par jour mais elle me disait que c'était pour mieux diriger le groupe de personnes qu'elle a sous sa responsabilité. Finalement, nous avons découvert que nos histoires se ressemblaient beaucoup et ce jour là, nous n'avons pas surveillé nos filles comme d'habitude! Son fils a vingt ans. il n'a pas été adopté mais il a vécu le divorce de ses parents et une nouvelle vie en France avec une demi-sœur depuis huit ans.
Cela nous fait du bien mutuellement même si nos fils ne seront pas toujours au centre de nos discussions!
Mon époux et moi avons toujours vécu au jour le jour avec nos deux enfants, avec des projets bien sûr.
Nous continuons mais autrement. comme notre fils est un grand manipulateur, nous nous tenons au courant des faits importants par SMS et les lisons avant de rentrer à la maison.
La manipulation est moins facile et notre fils sent je l'espère, que mon époux et moi sommes sur la même longueur d'ondes.
Nos propos sont cohérents et c'est un grand tournant. C'était essentiel!
Quant à l'autorité, elle est mieux "gérée".
Les punitions deviennent à la hauteur des actes à réprimer, des mauvaises paroles,...
Je parle à mon fils comme s'il n'y avait jamais eu aucun rejet et le reprends dès qu'il ne demande que l'avis de son père pour une sortie par exemple.
De plus en plus, notre fils s'adresse à moi naturellement, surtout lorsque son père n'est pas là et nous arrivons à échanger.
Il m'arrive toujours d'éprouver des colères immenses après des paroles inattendues, qui arrivent après un moment agréable passé à trois ou à quatre.
J'étais sportive et si je pouvais chausser mes tennis pour décompresser, je le ferai.
Je n'imagine pas que la vie sera un jour "facile".
Je vais retenir l'idée de celui qui est gentil et l'autre qui remet dans le droit chemin! Les petits gestes, les attentions, les sourires, ...
Et ne pas être à deux sur son dos en même temps!
Merci beaucoup bermonsim.
adoptée1998
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Enregistré le : dim. 10 mai 2015 17:09

Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par adoptée1998 »

Bonjour, je suis nouvelle sur ce forum.
Concernant votre fils, ses réactions sont à mon avis sûrement dues à l'environnement scolaire, et à lui. En tant qu'adoptée et connaissant d'autres personnes adoptées, je sais que l'on ne le prend pas de la même manière, et cela dépend vraiment de beaucoup de choses ! Mais les mots violents peuvent être les conséquences d'un mal-être qui ne vient pas forcément des parents. C'est une sorte de combat avec soi-même, c'est compréhensible qu'il ne veuille pas en parler. Peut-être qu'avec sa soeur ?
Avec mon soutien
osluc
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Enregistré le : lun. 29 déc. 2014 13:58
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Merci beaucoup de me contacter "adoptée".
J'ai vraiment tardé à répondre car j'aimerais régulièrement parler de l'évolution de la situation avec notre fils mais ce que j'écrirais un jour serait faussé les jours suivants.
De plus, la crise d'adolescence de notre fils a des répercussions sur mon travail et ma santé. Je fais des erreurs professionnelles depuis novembre environ et je redoute un nouvel AVC.
Mon époux et moi ne sommes pas toujours cohérents dans notre façon d'agir avec notre fils. Ce dernier est ravi quand l'un de nous agit dans le sens inverse de l'autre faute d'informations. J'en ai assez de la communication par SMS. J'aimerais que mon époux éprouve la même envie que moi de partager des moments à nous deux, rien qu'à nous deux. J'ai toujours été convaincue que la communication au sein d'un couple est la base de sa pérennité.
J'ai été contactée par plusieurs personnes adoptées et grand merci à elles! Elles m'ont toujours parlé de leur difficulté à vivre leur différence physique dans le milieu scolaire. Elles en ont "bavé" et m'ont toujours mise sur cette piste.
Mais nos enfants ont toujours été privilégiés de ce côté. Leur papa est professeur des écoles, maître formateur très apprécié à tous les niveaux.
Les enfants ont toujours été dans les écoles de leur papa. Dans la première école, il y avait beaucoup d'enfants adoptés dont certains dans le même pays que celui où sont nés nos enfants. Le milieu était privilégié, rassurant. Nos enfants plaisaient beaucoup. Mon fils tissait déjà des amitiés très fortes avec des garçons qui étaient comme ses frères. Des mamans d'élèves souhaitaient que nos enfants viennent chez elle pour jouer avec leurs enfants.
Lorsque notre fils était petit et que je l'emmenais dans mon établissement, il subjuguait mes collègues. Des cinéastes italiens avaient filmé notre fille avant de retourner dans leur pays.
Nous avons déménagé parce que notre fille n'avait pas d'avenir où nous vivions. Elle souffre de troubles mixtes des apprentissages et s'épanouit à présent dans une 6ème ULIS. Elle n'est pas dans le même collège que son frère. Elle a dû quitter ses copines de CM2 mais s'est fait de nouvelles copines rapidement. Elle s'est vite intégrée.
Notre fils s'est fait très vite de nouveau amis. Il a de très bonnes fréquentations mais il est toujours attiré et ce depuis toujours, par les mauvaises. Nous faisons très attention lorsqu'il sort.
Depuis son arrivée dans la ville où nous vivons à présent, il attire l'attention des filles et ce sont les filles qui recherche son amitié ou souhaitent vivre un amour adolescent avec lui.
Il s'est fait remarqué deux fois par hasard dans la rue: une fois pour des séances photo. Une autre fois pour faire un casting pour un film d'une certaine importance.
Il est clair à présent que nos enfants ne souffrent pas de leurs différences physiques.
Notre fils n'a jamais essayé de communiquer verbalement avec sa sœur. Alors qu'il n'avait aucune difficulté scolaire avant qu'il ne décide progressivement de ne plus travailler au collège, il ne cherchait pas à aider sa petite sœur qui devait se donner beaucoup de mal scolairement.
Il n'a jamais été un grand frère protecteur. Il a toujours essayé "d'utiliser" sa sœur. Elle ne se laisse plus faire. Elle a de plus suffisamment de centres d'intérêt pour ne pas avoir besoin de son frère.
Les confidents de mon fils ont été et sont encore ses amies.
Nous l'avons élevé comme un enfant roi. Mais son caractère était déjà bien affirmé lorsqu'il avait six mois.
Un égo très important et un côté macho. évident.
Les médecins qui le connaissent pourraient confirmer.

Est-ce que vous pourriez m'éclairer sur cette façon différente dont les enfants adoptés appréhendent l'école?
Nous savons que beaucoup d'entre eux ont beaucoup de mal à se projeter dans l'avenir. Nous savons que certains d'entre eux ne veulent pas apprendre, par peur. D'autres souffrent de leurs différences physiques.
Est-ce que vous pourriez me donner des informations?

Il n'y a pas de rejet de la mère adoptive chez notre fils contrairement au titre de mon sujet. Il peut être aussi odieux avec son père qu'avec sa mère. Il va très loin. Il y a des hauts et des bas. Lorsque nous pensons avoir atteint le maximum du haut, nous nous trompons. Il y a toujours un cran au dessus.

Je ne vous demande pas de réponse dans l'urgence.
J'ai lu des livres, je travaille avec des ados et je réponds aux messages quand j'ai un peu de temps seulement.
Ne vous sentez pas obligé de m'aider.
Vous avez déjà fait beaucoup en me contactant.

Bien cordialement,
Osluc
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