Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Vos témoignages d'adoption, heureux ou malheureux, d'adoptant ou d'adopté.
Patricia01
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par Patricia01 »

Pour ce qui est de la scolarité, j'ai bien aimé le livre "l'enfant adopté en difficulté d'apprentissage", qui m'avait éclairé sur certains points. Ma plus grande est au-delà de ces difficultés classiques, puisqu'elle a un handicap cognitif important (pas sûr qu'elle atteigne le niveau pour aller en ULIS, ce sera peut-être l'IME après la primaire), mais ça me donne des pistes pour la petite. je ne peux que vous conseiller cette lecture...
Sinon, certains aspects de votre post, notamment l'aspect manipulateur, me renvoient à des souvenirs une conférence de l'association Petales. Tous les enfants adoptés ou presque ont un attachement insécure (sans forcément aller jusqu'aux troubles de l'attachement), et ça peut expliquer certains des problèmes rencontrés. L'ego soi-disant très important ne cache-t-il pas en réalité une fragilité qu'il compense ainsi ? Il y a peut-être des choses à creuser de ce côté-là. Je lis que vous vous êtes déjà un peu informés de ce côté-là : n'hésitez pas à les rencontrer : ils auront des pistes concrètes à vous proposer.

Et personnellement, j'ai toujours trouvé ça difficile, dans l'éducation de mes filles, la limite entre la nécessité de répondre à tous ses besoins parce que jusque-là personne ne le faisait, et le risque de virer "enfant-roi". C'est un pédiatre de COCA qui m'avait alerté que je penchais trop vers ce risque pour la seconde...

Courage pour l'adolescence : c'est long, mais ça passe un jour... tenez bon, maintenez le lien, le dialogue, autant que vous pouvez, préservez-vous aussi. Pensez à l'internat si ça peut permettre à tout le monde de souffler.
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonjour Patricia et merci pour vos conseils, vos idées et votre soutien.

J'ai rédigé une réponse trop longue comme souvent et sans enregistrer de brouillon par sécurité. J'ai été déconnectée et je n'ai plus le temps de recommencer.
La 2ème réponse sera plus concise que la 1ère.

A bientôt et bon courage à vous également!
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonjour Patricia,

Je pense que c'est le dernier message que je rédige dans le forum EFA.

Notre fils prépare le DNB et il a déjà passé l'épreuve de l'histoire des arts.
Il a formulé ses vœux pour la prochaine rentrée scolaire. C'est mon mari qui l'a aidé à préparer son dernier contrôle de maths et une épreuve orale à l'anglais.
Notre fils n'a pas rechigné et en maths, il comprenait relativement vite malgré ses énormes lacunes.
Nous pensons que notre fils a besoin que son papa s'occupe de nouveau de lui pour les épreuves de fin d'année. Je pense qu'il a pris conscience que s'il n'a pas la moyenne dans les trois matières évaluées à l'écrit, il n'aura pas son DNB. Nous avions fait une simulation des points à rattraper dans ces trois matières pour l'obtention du DNB, à l'aide des épreuves du brevet blanc et des moyennes des deux premiers trimestres.
En revanche, notre fille aime autant travailler avec moi, (enfin il me semble,) qu'avec son papa.
Nous continuons à gérer les moments de"crise" et peut-être de mieux en mieux, naturellement.
C'est aussi une question d'acceptation de mon côté. Notre fils traverse une période de la vie qui n'est pas simple. C'est ainsi, c'est dur. Et bien trouvons des moyens de récupérer et continuons de l'aimer et de guider.

Sachez que jusqu'à la fin du CM2, nous ne savions pas si notre fille allait être acceptée en 6e ULIS.
Elle relevait plutôt des anciennes CLIS!
Nous avons eu beaucoup de chance car son retard selon les domaines est de deux, trois ans, voire plus.
Elle est intégrée dans toutes les matières sauf en maths et en français.
Pourtant, les résultats aux tests qu'elle a passés avec le psychologue scolaire étaient parlants!
Lorsque ce dernier rencontre mon mari, il est ravi du parcours de notre fille. Nous lui devons aussi beaucoup!
Gardez donc espoir pour vos filles!

Bon courage à vous et à plus tard peut-être!
Patricia01
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par Patricia01 »

Merci pour les encouragements. Mais c'est pas gagné. Ma fille est en CLIS, mais avec un niveau faible et des difficultés peut-être plus importantes que les autres enfants de la classe, des résultats aux tests de QI qui ont chuté et font dire au neuropsy et à la MDPH qu'il faut songer à un IME. On a dit qu'on voulait lui laisser 2 ans pour voir si elle se remet à progresser, si elle réussit à apprendre enfin à lire ; mais c'est pas gagné avec la crise d'ado qui s'annonce déjà, le refus de travailler, l'estime de soi catastrophique, la spirale d'échec dans laquelle elle s'enferme ("je suis nulle" donc je n'essaye pas, et puisque je n'essaye pas je progresse pas et je deviens de plus en plus faible... donc j'y crois encore moins)... et pourtant, il y a 2 ans, c'était inimaginable qu'elle aille en IME, pour nous c'était évident que la CLIS allait la remettre sur les rails sans souci. Mais depuis, elle régresse sur tout ce qui est scolaire... parce qu'elle n'y croit plus. Mais bon, on va voir ce que donne l'année prochaine déjà !

Bon courage pour votre fils. Je suis prof en collège et je peux vous garantir que même ans adoption, l'adolescence c'est parfois très dur !
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonjour Patricia,

C'est mon mari le spécialiste de l'école élémentaire. Je travaille dans le secondaire comme vous et j'étais sûre que les CLIS avaient disparu. J'aurais dû me renseigner.
A la différence de votre fille, la nôtre a appris à lire par miracle et grâce à une maîtresse qui donnait à chacun de ses élèves les moyens d'y arriver. Cela n'était pas bien vu car l'objectif de beaucoup de parents étaient de faire sauter une classe à leur chérubin!
Notre fille a deux troubles de la vue. De plus, ses yeux ne peuvent pas converger suffisamment pour, par exemple, voir ensemble ses dix doigts. C'est à l'âge de quatre ans que l'infirmière de l'école a découvert qu'elle devait porter des lunettes. Et c'est grâce à un ophtalmo. réputé de la ville où nous avons emménagé il y a cinq ans que notre fille a pu essayer toutes sortes de verres, (elle a même porté un cache) et des lunettes de toutes tailles jusqu'à ce que sa vue s'améliore. Il lui est toujours impossible d'associer ses dix doigts et si elle lit en comprenant les phrases relativement simples, (elle a 13 ans), compter demande des prouesses qui font qu'elle n'aime pas du tout les maths! Elle ne sait pas lire l'heure et n'a aucune notion de la durée. Elle apprend par répétition, (nous avons commencé avec un dictaphone) et quand elle est d'humeur*, elle écrit ses leçons en grand sur des feuilles pour mieux les retenir.(*Elle aussi est dans l'adolescence!)
Il nous a fallu des années pour trouver les spécialistes qui lui convenaient. Nous avons perdu beaucoup de temps avant!
La maternelle a été une source d'échecs : peu de psychomotricité, une maîtresse qui met le doigt sur les difficultés de notre fille en la jugeant négativement et qui "tombe" gravement malade. Elle est remplacée par une maîtresse qui transforme la grande section en CP sans plus aucun jeu dans la classe qui devient frontale et un acharnement à faire progresser notre fille au point qu'elle vomit tous les jours d'épuisement jusqu'à ce que les ATSEM nous avertissent.
Notre fille a commencé à parler lorsque nous avons déménagé. Elle entrait en CE1.
Elle a redoublé le CE1 en changeant d'école pour aller dans celle de son papa.
Ce redoublement a été bénéfique car elle changeait d'école. Nous avions peur qu'il ne serve à rien et qu'elle régresse.
Après des démarches difficiles, elle a pu bénéficier de l'aide d'une AVS. Il en est toujours ainsi.
Mais c'est grâce à une psychologue du CDOT et à son entrée en 6e qu'elle a acquis l'estime de soi. Elle est même devenue bavarde! Elle était incapable de répondre par oui ou par non autrefois. Elle ne savait pas, elle n'osait pas. Sa vulnérabilité était très importante. (J'ai déjà oublié cette très longue période!)
Elle aussi a beaucoup de difficultés et nous lui rappelons souvent qu'elle doit faire trois fois, quatre fois plus d'efforts que certains de ses camarades pour arriver au même point. Elle peut réussir un jour et rater la même chose le lendemain.
Dans le quotidien, il faut faire beaucoup à sa place. Elle manque vraiment d'autonomie et d'initiative dans de nombreux domaines.
Nous devons la secouer aussi ou nous fâcher car elle peut être paresseuse et c'est usant.
Notre fille a eu la chance d'être entourées de camarades qui n'hésitaient pas à l'aider en classe où les élèves travaillaient en groupes.
Ah! La fille du maître!
Combien de questions nous nous sommes posées! Nous pensions que notre fille ne réussirait pas en 6e SEGPA, qu'elle n'aurait pas le niveau suffisant. Mon époux avait pensé à une CLIS.
Nous étions dans l'incertitude totale. Un 2e redoublement?
C'est le psychologue scolaire qui a tranché alors même que les tests qu'elle avait passés avec lui étaient parfois moins bons que ceux qu'elle avait passés au CP. Une 6e ULIS était un miracle! Mais nous avons eu très peur.
L'une de ses orthophonistes ne voulaient pas que nous "passions" par la MDPH. Elle craignait que notre fille subisse des insultes, qu'elle soit cataloguée, qu'elle porte une étiquette "H".
Son handicap, nous lui avons bien expliqué. Je pense que d'avoir été tirée vers le haut lui a permis de faire des progrès qui nous paraissent grands. Elle aura toujours du retard, elle sera toujours en décalage. (Elle sait qu'elle ne pourra pas devenir vétérinaire!)
Mais ce qui a fonctionné pour notre fille fonctionnerait-il pour la vôtre?
Nous vivons au jour le jour avec nos deux enfants.
Aucune ligne n'est tracée.
Notre chance, peut-être, est d'être comme vous dans le milieu enseignant.
Je pense que votre fille a besoin de retrouver l'estime de soi avant tout mais je ne sait pas quel conseil vous donner.
Je ne peux que vous parler du parcours de la nôtre.

Bonne chance à elle, à sa sœur et à vous!
Patricia01
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par Patricia01 »

Ca n'est pas simple, pour nous comme pour vous. On se heurte au fait qu'elle n'y croit pas, qu'elle n'a pas envie de faire les efforts nécessaires (il lui en faudra bien plus que les autres pour le même résultat, mais elle ne croit pas pouvoir y arriver et refuse souvent d'essayer), qu'elle a une mauvaise estime d'elle-même. En ce moment, pour s'intégrer auprès de ses camarades, elle adopte des attitudes dans laquelle on ne la reconnait pas, elle se comporte comme une gosse de 4 ans avec des grimaces et des caca-prouts, ça m'horripile... et elle multiplie les bêtises, commence à tester sans cesse les limites, tient de moins en moins compte des interdits (qu'elle respectait très bien avant!), donc ça devient souvent conflictuel : vive la pré-adolescence.
On se dit qu'on doit lui apprendre, dans les années à venir, à devenir autonome dans la vie de tous les jours (s'habiller, se laver, comment se conduire en public, ce qu'on peut dire/faire ou pas, la pudeur, le respect des autres, faire ses courses, apprendre aussi à faire le ménage, la cuisine, et les mille et une choses qu'on fait tous naturellement), qu'on doit lui donner confiance en elle, la rendre heureuse... et en prime l'aider à progresser scolairement alors qu'elle est en plein blocage. Tout ça en parallèle, pas simple de trouver les priorités...
Mais on avance, avec des hauts et des bas....

Et j'aimerais bien qu'elle puisse espérer une segpa ou une ULIS... mais de plus en plus on nous parle IME alors que ça semblait une absurdité il y a 2 ans : l'écart avec les autres s'est énormément creusé. Et c'est triste, parce que je pense qu'elle aurait de meilleures capacités si elle avait la confiance en elle et la volonté qu'il faut. Mais va sans doute falloir qu'on s'y résigne (on ne donne pas à boire à un âne qui n'a pas soif... et elle a soif de plein d'autres choses, mais bloque sur la lecture) On essaie de se focaliser sur d'autres choses que le scolaire pour l'aider à reprendre confiance, mais on ne veut pas non plus laisser tomber complètement la lecture, je pense qu'elle peut... mais je vais finir par croire que je suis la seule à le penser !
Bref, on gère à l'instinct, on avance peu à peu... Par contre on n'a pas eu peur de l'étiquette MDPH.
En tout cas ça fait du bien de voir qu'il y en a d'autres qui ont traversé ça (et ont plutôt bien avancé !).
Puis cet été, on va bien avancer sur plein de plans (confiance, joie de vivre, autonomie et même lecture), ça marche toujours bien mieux pendant les vacances !
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par Carine910 »

alex_adopte37 a écrit :Bonjour osluc, votre témoignage est touchant mais il ne m'étonne pas pour un adopté à l'âge de l'adolescence. C'est une période plus particulièrement difficile dont moi j'ai laissé quelques plumes... Oui je suis adopté et depuis cette année engagé Efa. Votre fils a t il des soucils avec des camarades du collège qui le font chier concernant l'adoption ? Il se pourrait que des personnes lui fassent des remarques comme par exemple, "c'est ki t'es vrais parents ?" ou "Pk tu ne ressembles pas à tes parents ?",...etc. Y en a bcp d'autres. contemporain Des mots répétés quotidiennement ça énerve les ados. Ils ne vous en parleront pas car ils ont peur de vous blesser avec leur adoption. Cela pourrait être une cause de violence à la maison... ???
Bonjour,
je me doute également que le mec a été influencé par ses entourages.
osluc
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par osluc »

Bonsoir Carine,
Je ne sais de quel "mec" vous parlez mais s'il s'agit de mon fils ou d'une autre personne adoptée, c'est une étrange façon d'en parler.
J'ai déjà répondu au sujet de toute façon. Je vais le supprimer du forum dès que j'aurai répondu à Patricia avec qui nous avons changé de sujet pour échanger sur nos filles adoptives.
Il n'y a plus de rejet de mon fils. Sa crise d'adolescence passera. Nos rapports ont évolué. Notre fils a grandi depuis mon premier message.
Il vient d'avoir son brevet de justesse et passe en seconde l'an prochain. C'est un nouveau départ à présent. J'ai confiance en l'avenir.
Patricia01
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par Patricia01 »

Contente de lire que les choses s'arrangent un peu. Courage, et gardez le cap ! L'adolescence, c'est pas très agréable mais c'est une étape normale qui finit par passer... L'essentiel est que votre fils devienne ensuite un adulte bien dans ses basket.
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
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Re: Crise d'adolescence et rejet de la mère adoptive.

Message non lu par mistigri66 »

bonjour c'est un véritable appel à l'aide que je lance aujourd'hui.Ma fille ainée adoptée à l'age de 6 ans et âgée maintenant de 15 traverse une crise trés dure .Cela se traduit par de la violence verbale et même physique ,des insultes ,elle me rejette pour elle,je ne suis pas sa mère et dit qu'elle veut me détruire,elle a sans arrêt des exigences irréalistes ,pour elle la seule fautive c'est moi et cela pour tout.A préciser que je l’élève seule avec sa sœur,leur père les ayant délaisser quand il a refait sa vie.Je crois savoir les raisons multiples du mal être de ma fille,mais je ne sais plus que faire ni ou m'adresser.Cela fait 3 ans que cela dure et cela empire.Hier,elle a essayé de fuguer pour aller en boite et la scène a été d'une rare violence.Depuis septembre,elle est suivie par une psychologue,de mon coté je me fais aider,mais la situation continue d'empirer.A savoir aussi que sa famille biologique l'a retrouvé grâce à facebook,j'ignore s'ils sont encore en contact.Elle vit une période trés difficile et je ne sais comment l'aider.Ma crainte est que si son comportement se dégrade encore cela finisse par un signalement ou autre recours du même type.Je m’adresse à vous pour savoir si d'autres familles ont vécu une histoire approchante et quels moyens ils ont mis en place pour aider leur enfant.
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