Notre adoption est un echec .
-
- Messages : 5
- Enregistré le : jeu. 27 août 2009 22:20
- emailpersonnel : francine.haba@orange.fr
Re: Notre adoption est un echec .
Bonsoir Lysiane,
J'habite en Alsace, si vous avez des coordonnés, je suis preneuse! Bonne soirée
J'habite en Alsace, si vous avez des coordonnés, je suis preneuse! Bonne soirée
-
- Messages : 447
- Enregistré le : sam. 10 janv. 2009 14:25
- Localisation : Europe
- Situation familliale : Mariée, trois enfants
- Profil adoption : un enfant adopté
- emailpersonnel : magaliparent@hotmail.com
Re: Notre adoption est un echec .
Et avec le papa, c'est son pere biologique, comment cela se passe-il? A-t-elle compris qu'il soit parti 5 ans par exemple? Garde-t-elle contact avec la grand-mere qui l'a elevee pendant ce temps? Quels souvenirs garde-t-elle de sa mere? Accepte-t-elle que son pere refasse sa vie? Quelle vie a t-elle eu avec la grand-mere?
Quelles etaient vos motivations pour l'adopter officiellement? C 'est vrai que beaucoup de femmes se seraient contentees de l'accueillir et de l'aimer sans faire les demarches de l'adoption...
Bon courage en tout cas, la situation a l'air tres difficile, je souhaite que vous trouviez des solutions et de l'ecoute pour que tout le monde retrouve le sourire. Bonne chance a tous les trois.
Quelles etaient vos motivations pour l'adopter officiellement? C 'est vrai que beaucoup de femmes se seraient contentees de l'accueillir et de l'aimer sans faire les demarches de l'adoption...
Bon courage en tout cas, la situation a l'air tres difficile, je souhaite que vous trouviez des solutions et de l'ecoute pour que tout le monde retrouve le sourire. Bonne chance a tous les trois.
mariée, trois enfants
Re: Notre adoption est un echec .
bonjour Fanfan
Non je n'ai pas de coordonnées à vous donner, mais si vous contactiez EFA, Il ya certainement une association pas très loin de chez vous et eux pourraient vous renseigner mieux que moi (Je suis dans la Marne).
Courage et ne baissez pas les bras.
Lysiane
Non je n'ai pas de coordonnées à vous donner, mais si vous contactiez EFA, Il ya certainement une association pas très loin de chez vous et eux pourraient vous renseigner mieux que moi (Je suis dans la Marne).
Courage et ne baissez pas les bras.
Lysiane
Re: Notre adoption est un echec .
En Alsace il y a 2 sites
- EFA 67 http://efa67.free.fr
- EFA 68 http://www.efa68.org
Bon courage Fanfan !
- EFA 67 http://efa67.free.fr
- EFA 68 http://www.efa68.org
Bon courage Fanfan !
-
- Messages : 5
- Enregistré le : jeu. 27 août 2009 22:20
- emailpersonnel : francine.haba@orange.fr
Re: Notre adoption est un echec .
Bonjour,pour répondre à gagatte, mon mari est le père biologique. La mère biologique de Désirée l'a abandonné à l'âge de 3 mois et ne l'a jamais revu.Lorsque je l'ai adopté, elle était tout de suite d'accord, et n'a même pas cherché à la revoir. L'an dernier nous avons appris qu'elle est décédée. La petite peut téléphoner à sa grand'mère car mon mari téléphone régulièrement, mais elle ne le réclame pas.Même sa grand'mère ne la reconnait pas.Lorsque j'ai connu mon mari il était tout à fait normal de faire venir sa fille et de l'adopter car sa mère ne donnait plus signe de vie, et je me voyais mal devoir la renvoyer en Guinée si jamais sa mère subitement se sentait la fibre maternelle et voulait la reprendre. Nous avons également essayé d'avoir un enfant il y a 6 ans j'ai fait une grossesse extra-utérine et depuis ce n'est plus possible et maintenant j'ai 46 ans, je voulait arrêter de travailler pour élever tout ce beau monde, mais rien ne s'est fait comme voulut. J'ai une fille de 26 ans d'une première union,mais celle ci n'arrive pas à se rapprocher de Désirée et ce n'est pas faute d'avoir essayé. A bientôt et merci de l'intérêt que vous me portez ça me fait chaud au coeur!
Re: Notre adoption est un echec .
- Cloclo dit que l'engagement d'EFA sur l'accompagnement post-adoption est insuffisant : "EFA" = des adoptants qui donnent de leur temps : moi...et vous qui mettons la main à la pâte !
Mon observation
L' engagement local d'EFA est ambigu dans notre département : des invités et des débats sur les difficultés de l' adoption c'est vrai mais lorsque vous évoquez vos problèmes au CA vous jetez un froid et vous avez l'impression d'être une pestiférée . On ne parle pas de cela ! Ce sont vos problèmes personnels.
- Attention aux généralisations... déjà, hélas, pour le PS précédent !
Annoncer 30 % de graves difficultés chez les enfants adoptés est certainement excessif : peut-être que 30 % des adoptants ressentent cela un jour ou l'autre...
Il y a quelques années, des journaux , citant des extraits d'une étude (non finalisée ! ), avançaient 15 % d'échecs d'adoption : après analyse plus précise, ce nombre est devenu 1,5 %...
Question
Que voulez vous dire ? Que doit on comprendre ?
Mon observation
L' engagement local d'EFA est ambigu dans notre département : des invités et des débats sur les difficultés de l' adoption c'est vrai mais lorsque vous évoquez vos problèmes au CA vous jetez un froid et vous avez l'impression d'être une pestiférée . On ne parle pas de cela ! Ce sont vos problèmes personnels.
- Attention aux généralisations... déjà, hélas, pour le PS précédent !
Annoncer 30 % de graves difficultés chez les enfants adoptés est certainement excessif : peut-être que 30 % des adoptants ressentent cela un jour ou l'autre...
Il y a quelques années, des journaux , citant des extraits d'une étude (non finalisée ! ), avançaient 15 % d'échecs d'adoption : après analyse plus précise, ce nombre est devenu 1,5 %...
Question
Que voulez vous dire ? Que doit on comprendre ?
-
- Messages : 40
- Enregistré le : mer. 22 oct. 2008 16:10
- Situation familliale : Marié;
- Profession, activité : retraité
- Centres d'intêret : Qui gong, Asie, problèmes liés à l'adoption
- Profil adoption : un enfant adopté, un enfant bio
- emailpersonnel : leekwenlo@orange.fr
Re: Notre adoption est un echec .
En réponse à Yvonne :
De 1.5% à 30%,….il y a une sacrée marge. En France, pour de sombres raisons de paperasseries il est impossible de savoir combien de familles adoptives sont en difficultés, mais si l’on se fie aux chiffres d’autres pays, il est question de 25 à 30% ! Mais l’important n’est pas là. L’important est de savoir comment soutenir ces familles en difficultés. A dessein, j’utilise l’expression « familles en difficulté », plutôt qu’ « enfant en difficulté ».
Comme Yvonne, dans mon département l’engagement local d’EFA est ambigüe : il y a des invités et des débats sur les difficultés liées à l’adoption ; Mais lorsque vous évoquez vos problèmes au CA vous jetez un froid et vous avez l’impression d’être un pestiféré. On ne parle pas de cela. Ce sont vos problèmes personnels !!!!!!
A ceux qui vont vers le politique pour trouver une solution.
Il existe un certain nombre de députés branchés adoption et problèmes liés à l’adoption du fait qu’ils sont eux-mêmes parents adoptifs. Il existe à l’Assemblée nationale un groupe d’études sur l’adoption. Un député de mon département, parent adoptif, en fait partie et je le tiens au courant des problèmes existants tant du côté des familles que des soignants.
Un ami m’informe que dans son département la V/Présidente du conseil général, parent adoptif, a fait venir de Belgique un psychologue spécialisé dans les problèmes d’adoption et qui a assuré des formations au personnel du Service adoption de l’ASE.
Ce sont les politiques qui peuvent activer, faire mener des réflexions sur les méthodes. Sauf erreur de ma part, ce sont tout de même les politiques qui au travers des conseils régionaux ou généraux financent les formations des éducateurs et des travailleurs sociaux.
Reste évidemment le gros problème des soignants : psychiatres et psychologues : c’est là que le bât blesse. Nous avons affaire à des gens qui, en général, prétendent tout savoir, qui seront d’une école bien précise (analytique) et qui se bouchent les oreilles dès qu’on parle d’autres écoles ou d’autres formations (Thérapies cognitives et comportementales, EMDR, Hypnose ericsonnienne, Gestalt thérapie, ou sophrologie.) Pour plus de renseignements, aller voir sur aftcc.org, ou chercher sur Google.
Je ne dis pas que tous ces soignants (TCC, EMDR, Hypnose, etc.) sont efficaces dans tous les cas, mais au moins ils acceptent d’entendre les parents et les enfants ; ils essaient de remédier au traumatisme dont ont souffert les enfants et aident les parents à se resituer.
Je ne dis pas que tous les analystes sont nuls, mais ils ont surtout le tort de voir l’enfant seul, de ne pas considérer le traumatisme (souvent de le nier par ignorance) et de tenir les parents éloignés.
Quoiqu’en dise amarc49, plus de choses se font en Belgique qu’il ne le pense. Voir mon poste en date du 08/05/09 dans l’intitulé « Est-il possible que je souffre des troubles de l’attachement ? » de "Témoignages".
Une chose est sure et certaine : la souffrance de nos enfants. A nous, parents, d’essayer de la comprendre, d’être à leur écoute, d’accepter ce qu’ils sont, avec empathie. Ce n’est pas pour nous enquiquiner qu’ils ont un tel comportement. A nous, parents, de changer notre comportement pour qu’arrive à se créer entre parent et enfant cet échange, ce partage d’émotions entre deux personnes. Nos enfants, en général, souffrent de perte, perte de la mère, perte de leur pays, de leur langue et il ne faut pas croire qu’ils vont nous tomber dans les bras comme si nous étions leur sauveur. Ils ont souffert de plusieurs traumatismes (parfois très cruels, violences physiques, abus sexuels, etc.). Comment feraient-ils confiance à d’autres adultes ? Cet été, nous faisions partie d’un groupe qui attendait un bateau pour une excursion en mer. Devant moi, il y avait une maman et son bébé de moins d’un an : mère et enfant étaient occupés à se faire des échanges non verbaux, l’enfant frottait sa tête contre le visage de sa mère ; la mère à son tour faisait de même, et de temps à autre l’un et l’autre se regardaient, se souriaient, se reconnaissaient mutuellement : l’enfant se sentait en sécurité et la mère jouait à plein son rôle de mère sécurisante, rassurante, joyeuse. Ce n’est pas ce qui se passe malheureusement chez certains de nos enfants.
Avec des amis adoptants nous avons trouvé un psychothérapeute, spécialiste des TCC et EMDR, qui par son savoir et son savoir-faire avec tact, empathie, curiosité de que ressent l’enfant, avec bon humeur et gaité, accepte l’enfant tel qu’il est et l’aide à se débarrasser de ses angoisses. Nous avons également un sophrologue qui en parallèle apprend aux enfants à se relaxer. Ce ne fut pas réalisé en un claquement de doigt ; le psychothérapeute n’était pas très convaincu au départ, mais vu l’état de ses patients, il a essayé, soutenu par les parents qui eux-mêmes acceptaient le jeu de se remettre en question. Ce n’est pas seulement le savoir faire du technicien qui réalise le soin, c’est aussi l’écoute des parents, leur changement de comportement qui permette à l’enfant du sortir du cercle infernal.
Cette méthode se retrouve d’ailleurs chez pas mal de soignants américains. En relation et collaboration avec les parents ou mères d’accueil leur ligne de conduite sera : accepter l’enfant tel qu’il est, avoir de l’empathie, de la curiosité et être joyeux. Il n’y a rien de pire pour un enfant en souffrance d’avoir en face de lui un psy ou un parent avec qui n’existe pas d’empathie et qui n’inspire pas la joie, le bonheur et la sérénité dont il a tant besoin.
Pour terminer, il y a encore un point qui crée encore plus de confusions : le modérateur a d’ailleurs du plaisir à le rappeler : ce n’est pas aux parents, dit-on, de diagnostiquer des troubles de l’attachement ! L’ennui vient du fait que toute une école de psychologues refuse d’entendre parler d’attachement : pour eux cela n’a pas de sens ; pour eux, les TA n’existent pas. Il n’y a donc pas possibilité de les diagnostiquer. Je dirai simplement que nos enfants souffrent de traumatismes profonds dont les manifestations sont des comportements qui signifient leurs souffrances.
De 1.5% à 30%,….il y a une sacrée marge. En France, pour de sombres raisons de paperasseries il est impossible de savoir combien de familles adoptives sont en difficultés, mais si l’on se fie aux chiffres d’autres pays, il est question de 25 à 30% ! Mais l’important n’est pas là. L’important est de savoir comment soutenir ces familles en difficultés. A dessein, j’utilise l’expression « familles en difficulté », plutôt qu’ « enfant en difficulté ».
Comme Yvonne, dans mon département l’engagement local d’EFA est ambigüe : il y a des invités et des débats sur les difficultés liées à l’adoption ; Mais lorsque vous évoquez vos problèmes au CA vous jetez un froid et vous avez l’impression d’être un pestiféré. On ne parle pas de cela. Ce sont vos problèmes personnels !!!!!!
A ceux qui vont vers le politique pour trouver une solution.
Il existe un certain nombre de députés branchés adoption et problèmes liés à l’adoption du fait qu’ils sont eux-mêmes parents adoptifs. Il existe à l’Assemblée nationale un groupe d’études sur l’adoption. Un député de mon département, parent adoptif, en fait partie et je le tiens au courant des problèmes existants tant du côté des familles que des soignants.
Un ami m’informe que dans son département la V/Présidente du conseil général, parent adoptif, a fait venir de Belgique un psychologue spécialisé dans les problèmes d’adoption et qui a assuré des formations au personnel du Service adoption de l’ASE.
Ce sont les politiques qui peuvent activer, faire mener des réflexions sur les méthodes. Sauf erreur de ma part, ce sont tout de même les politiques qui au travers des conseils régionaux ou généraux financent les formations des éducateurs et des travailleurs sociaux.
Reste évidemment le gros problème des soignants : psychiatres et psychologues : c’est là que le bât blesse. Nous avons affaire à des gens qui, en général, prétendent tout savoir, qui seront d’une école bien précise (analytique) et qui se bouchent les oreilles dès qu’on parle d’autres écoles ou d’autres formations (Thérapies cognitives et comportementales, EMDR, Hypnose ericsonnienne, Gestalt thérapie, ou sophrologie.) Pour plus de renseignements, aller voir sur aftcc.org, ou chercher sur Google.
Je ne dis pas que tous ces soignants (TCC, EMDR, Hypnose, etc.) sont efficaces dans tous les cas, mais au moins ils acceptent d’entendre les parents et les enfants ; ils essaient de remédier au traumatisme dont ont souffert les enfants et aident les parents à se resituer.
Je ne dis pas que tous les analystes sont nuls, mais ils ont surtout le tort de voir l’enfant seul, de ne pas considérer le traumatisme (souvent de le nier par ignorance) et de tenir les parents éloignés.
Quoiqu’en dise amarc49, plus de choses se font en Belgique qu’il ne le pense. Voir mon poste en date du 08/05/09 dans l’intitulé « Est-il possible que je souffre des troubles de l’attachement ? » de "Témoignages".
Une chose est sure et certaine : la souffrance de nos enfants. A nous, parents, d’essayer de la comprendre, d’être à leur écoute, d’accepter ce qu’ils sont, avec empathie. Ce n’est pas pour nous enquiquiner qu’ils ont un tel comportement. A nous, parents, de changer notre comportement pour qu’arrive à se créer entre parent et enfant cet échange, ce partage d’émotions entre deux personnes. Nos enfants, en général, souffrent de perte, perte de la mère, perte de leur pays, de leur langue et il ne faut pas croire qu’ils vont nous tomber dans les bras comme si nous étions leur sauveur. Ils ont souffert de plusieurs traumatismes (parfois très cruels, violences physiques, abus sexuels, etc.). Comment feraient-ils confiance à d’autres adultes ? Cet été, nous faisions partie d’un groupe qui attendait un bateau pour une excursion en mer. Devant moi, il y avait une maman et son bébé de moins d’un an : mère et enfant étaient occupés à se faire des échanges non verbaux, l’enfant frottait sa tête contre le visage de sa mère ; la mère à son tour faisait de même, et de temps à autre l’un et l’autre se regardaient, se souriaient, se reconnaissaient mutuellement : l’enfant se sentait en sécurité et la mère jouait à plein son rôle de mère sécurisante, rassurante, joyeuse. Ce n’est pas ce qui se passe malheureusement chez certains de nos enfants.
Avec des amis adoptants nous avons trouvé un psychothérapeute, spécialiste des TCC et EMDR, qui par son savoir et son savoir-faire avec tact, empathie, curiosité de que ressent l’enfant, avec bon humeur et gaité, accepte l’enfant tel qu’il est et l’aide à se débarrasser de ses angoisses. Nous avons également un sophrologue qui en parallèle apprend aux enfants à se relaxer. Ce ne fut pas réalisé en un claquement de doigt ; le psychothérapeute n’était pas très convaincu au départ, mais vu l’état de ses patients, il a essayé, soutenu par les parents qui eux-mêmes acceptaient le jeu de se remettre en question. Ce n’est pas seulement le savoir faire du technicien qui réalise le soin, c’est aussi l’écoute des parents, leur changement de comportement qui permette à l’enfant du sortir du cercle infernal.
Cette méthode se retrouve d’ailleurs chez pas mal de soignants américains. En relation et collaboration avec les parents ou mères d’accueil leur ligne de conduite sera : accepter l’enfant tel qu’il est, avoir de l’empathie, de la curiosité et être joyeux. Il n’y a rien de pire pour un enfant en souffrance d’avoir en face de lui un psy ou un parent avec qui n’existe pas d’empathie et qui n’inspire pas la joie, le bonheur et la sérénité dont il a tant besoin.
Pour terminer, il y a encore un point qui crée encore plus de confusions : le modérateur a d’ailleurs du plaisir à le rappeler : ce n’est pas aux parents, dit-on, de diagnostiquer des troubles de l’attachement ! L’ennui vient du fait que toute une école de psychologues refuse d’entendre parler d’attachement : pour eux cela n’a pas de sens ; pour eux, les TA n’existent pas. Il n’y a donc pas possibilité de les diagnostiquer. Je dirai simplement que nos enfants souffrent de traumatismes profonds dont les manifestations sont des comportements qui signifient leurs souffrances.
-
- Messages : 447
- Enregistré le : sam. 10 janv. 2009 14:25
- Localisation : Europe
- Situation familliale : Mariée, trois enfants
- Profil adoption : un enfant adopté
- emailpersonnel : magaliparent@hotmail.com
Re: Notre adoption est un echec .
Je suis tout a fait d'accord avec ta dreniere phrase...Larrylg a écrit :Reste évidemment le gros problème des soignants : psychiatres et psychologues : c’est là que le bât blesse. Nous avons affaire à des gens qui, en général, prétendent tout savoir, qui seront d’une école bien précise (analytique) et qui se bouchent les oreilles dès qu’on parle d’autres écoles ou d’autres formations (Thérapies cognitives et comportementales, EMDR, Hypnose ericsonnienne, Gestalt thérapie, ou sophrologie.) Pour plus de renseignements, aller voir sur aftcc.org, ou chercher sur Google.
Je ne dis pas que tous ces soignants (TCC, EMDR, Hypnose, etc.) sont efficaces dans tous les cas, mais au moins ils acceptent d’entendre les parents et les enfants ; ils essaient de remédier au traumatisme dont ont souffert les enfants et aident les parents à se resituer.
Je ne dis pas que tous les analystes sont nuls, mais ils ont surtout le tort de voir l’enfant seul, de ne pas considérer le traumatisme (souvent de le nier par ignorance) et de tenir les parents éloignés.
.
Merci pour ces pistes inteeressantes, je mets tout cela precieusement dans un coin de ma memoire...
mariée, trois enfants
-
- Messages : 43
- Enregistré le : mar. 29 sept. 2009 10:02
- Situation familliale : Mariée, deux enfants biologiques
Re: Notre adoption est un echec .
Bonjour,
je suis qu'audébut et j'ai lu dans le libre "adoption : du projet à l'adoption" et dedans il y a un passage sur l'echec, il existe des associations qui aident.
Je ne l'ai pas sur moi car je suis à mon travail mais je te mettrai le passage pour t'aider.
Courage.
je suis qu'audébut et j'ai lu dans le libre "adoption : du projet à l'adoption" et dedans il y a un passage sur l'echec, il existe des associations qui aident.
Je ne l'ai pas sur moi car je suis à mon travail mais je te mettrai le passage pour t'aider.
Courage.
Mariée et deux enfants biologiques 7 ans et 4 ans 1/2
L’ennui vient du fait que toute une école de psychologues re
Même sur le blog de l'adoption http://leblogdeladoption.blogspot.com/ de Jean-Vital de Monléon, Pédiatre au CHU de Dijon, l'attachement et les TA sont très (trop) peu évoqués :Larrylg a écrit : Pour terminer, il y a encore un point qui crée encore plus de confusions : le modérateur a d’ailleurs du plaisir à le rappeler : ce n’est pas aux parents, dit-on, de diagnostiquer des troubles de l’attachement ! L’ennui vient du fait que toute une école de psychologues refuse d’entendre parler d’attachement : pour eux cela n’a pas de sens ; pour eux, les TA n’existent pas. Il n’y a donc pas possibilité de les diagnostiquer. ...
" Dans le microcosme de l’adoption, on a assisté à des phénomènes de mode : au fil du temps, cela aura été la quête des origines, puis les troubles de l’attachement ... "