Je doute que les politiques puissent apporter des progrès. Pour avoir tenté d'en informer plusieurs sur ces difficultés, le silence reste leur seule réponse. Ce n'est pas un sujet porteur de + value électorale. Le virus H1N1 peut faire débloquer des millions à titre préventif, les TA ou autres ne mobilisent pas autant les médias. Lesquels font le plus de morts ou de dégâts ?brunodlb a écrit :Bonjour,
En conclusion, je pense que c'est plutôt dans le domaine du politique (meilleure connaissance des difficultés, meilleure préparation avant l'adoption, meilleur accompagnement après l'adoption) qu'il y a des progrès possibles.
Bruno
Seule une meilleure diffusion des "difficultés probablement liées à l'adoption" vers les professionnels concernés (médecins spécialistes ou non, psy, éducateurs, magistrats, agents des ASE et DDASS, enseignants, etc) peut permettre à chacun d'être en éveil et de ne pas passer à côté d'une possibilité d'action pour aider enfant et parents.
Il est quasiment impossible de savoir au moment de l'adoption, si l'enfant va bien la vivre ou au contraire la considérer comme une agression supplémentaire à un vécu traumatisant.
C'est pourquoi, plus que les politiques, il faut former tout une gamme de professionnels , professionnels qui ne doivent pas juger, mais être à "l'écoute" des parents. Rassurer, déculpabiliser, apprendre à adopter des comportements adaptés aux situations, voilà une formation de base qui devrait leur être donnée. Hélas, rare sont ceux qui ont cette écoute.
Des parents "mal dans leur peau" ne peuvent aider un enfant qui souffre et c'est cette priorité qui compte. L'aide doit donc commencer par les parents, en concertation étroite avec eux (les professionnels), afin de permettre ensuite à l'enfant de comprendre que ses souffrances seront écoutées, comprises et qu'il n'est plus SEUL pour tenter de solutionner ses angoisses insupportables.