Accompagnement d'ami

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emi
Messages : 1
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Accompagnement d'ami

Message non lu par emi »

Bonjour,

Moi même, je ne cherche pas à adopter.
En revanche, les meilleurs amis à mon mari et à moi même cherchent à adopter.
Nous avons déjà participé à une réunion d'informations/échanges auxquels nos amis nous on convié pour avoir des informations d'ordres générales. Ma question, sur ce forum est beaucoup plus large.

Je suis un peu perdu face au désespoir de nos amis qui attendent, attendent, attendent...
Pour ceux qui en on fait l'expérience, pouvez vous nous prodiguer des conseils sur la façon de faire, d'aide, d'accompagner et de soutenir au mieux nos amis. Chacun est différent mais peut être auriez vous des clés pour nous aider.

Merci beaucoup d'avance.
Patricia01
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Profil adoption : Maman de deux adorables puces : l'une de 17 ans, arrivée d'Ethiopie à l'âge de 15 mois 1/2 via Passerelle, et l'autre, 14 ans, arrivée du Vietnam via Médecins du Monde en avril 2010 (chacune avec leur particularité : TDAH-dyspraxie-dysphasie pour la grande, hép B pour la petite) ; membre active EFA01
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Re: Accompagnement d'ami

Message non lu par Patricia01 »

Je ne sais trop quoi conseiller.

Certains, durant cette attente, ont surtout besoin de ne pas en parler, de ne pas ressasser leur souffrance, et de s'occuper au maximum en faisant d'autres choses (et des choses qui ne leur renvoient pas cette absence de l'enfant, des choses qu'on fait en couple, dont il faut profiter avant l'arrivée de l'enfant). Bref : meubler l'attente pour ne pas se laisser obséder par ça, et essayer de centrer sa vie sur autre chose en attendant.

D'autres ont au contraire envie de préparer cette arrivée, de commencer à meubler la chambre par exemple... mais c'est à double tranchant : avoir un agrément ne garantit pas l'arrivée d'un enfant un jour. Selon là où ils en sont dans les démarches, si l'arrivée d'un enfant est suffisamment probable, alors c'est une bonne idée de préparer son arrivée (par ex s'il y a un dossier accepté dans un pays avec une attribution probablement dans les mois à venir, ou un dossier correspondant aux demandes du conseil de famille dans un département qui suit l'ordre chronologique... bref, quand il y a une quasi certitude d'aboutissement).
Une façon moins "risquée" de préparer l'arrivée est de lire des bouquins sur le sujet pour se sentir prêt face aux difficultés d'attachement.

Ce qui mine le plus, je trouve, c'est l'incertitude : ne pas savoir si ça va aboutir un jour. Et la meilleure échappatoire est de trouver un dérivatif, un centre d'intérêt qui empêche que toute notre vie soit centrée sur cette attente.... Mais ce n'est pas facile.
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
LaureXavier
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Re: Accompagnement d'ami

Message non lu par LaureXavier »

Difficile de répondre sans connaître vos amis.
Patricia a bien résumé la situation.
Je pense qu'une bonne chose pour des amis serait de se renseigner, de lire qqes livres ou regarder des films sur l'adoption pour éviter certaines gaffes (du genre éviter de confondre charité et adoption, savoir qu'ils devront certainement attendre des années sans certitude d'un aboutissement à leur démarche).

Et pourquoi pas penser à proposer des sorties entre adultes, que ce soit pour un resto, allier au théâtre, au cinéma... Voir ses amis sans avoir ses enfants autour (si vous en avez) permet d'être plus disponible, plus à l'écoute, peut-être en ont-ils envie mais c'est parfois difficile à demander car ça peut être mal pris.
Laure et Xavier, heureux parents d'un petit américain adopté en avril 2013 et d'une petite pupille née en 2019 !!
brejnev10
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Re: Accompagnement d'ami

Message non lu par brejnev10 »

Bonjour, j'ai 23 ans, alors je vais vous expliquer brièvement ma situation. Mes parents sont séparé depuis mes 3 ans. J'ai toujours vécu avec ma mère. Et je voyais mon père le weekend-, mais depuis quelque années je ment tends très mal avec eux, et depuis 2 ans c'est très compliquer. Ma mère ne s'occupe pas de moi et mon père ne veux pas me prendre car je ne ment-tends pas avec ma belle mère, et puis depuis quelque temps je ne lui parle plus du tous suite à une grosse dispute et avec ma mère ça devient invivable, elle est tellement méchante avec moi, que a cause de mes parents je suis tomber en dépression... Je ne supporte plus ses situations invivable je vis isoler je reçois jamais d'affection ou d'attention juste des insultes ou des reproches comme quoi ils voudraient que je dégage.. Alors après avoir réfléchi énormément je me demandais si à 23 ans on peut toujours se faire adopter, si oui comment ça se passe? , comment je pourrais trouver une famille adoptive, et si c'est possible sans passer par le foyer ou autre? Merci de me répondre
brejnev.adowannou@gmail.com
Patricia01
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Re: Accompagnement d'ami

Message non lu par Patricia01 »

Adopter un jeune majeur, c'est juridiquement possible, mais ça nécessite une procédure assez différente de celle de l'adoption d'un enfant, avec un avocat. Et c'est parfois envisagé simplement pour des questions d'héritage à transmettre, ou parfois pour officialiser un lien affectif déjà ancien. mais pas pour créer un lien familial auparavant inexistant.

A 23 ans, on a l'âge de voler de ses propres ailes, et plus vraiment celui de chercher à s'attacher à de nouveaux parents qui n'auront, de facto, plus d'autorité parentale. C'est vraiment un projet différent. Pourquoi vouloir penser adoption ? il s'agirait surtout de créer des liens avec une autre famille... ce qui peut se faire dans un tout autre cadre, notamment amical : vous pourriez avoir des amis avec lesquels vous vous sentez bien, dont vous appréciez la famille, et qui accepteraient de vous accueillir régulièrement, sans que rien ne soit formalisé.
Sinon, il existe aussi des solutions de parrainage de jeunes adultes, certaines associations l'organisent, et c'est peut-être plus approprié dans votre cas (et surtout bien plus simple et rapide à mettre en place... et rien n'empêche que ça puisse évoluer un jour vers une adoption).

Bon courage... parfois il faut savoir fuir une famille devenue source de souffrance pour construire autre chose.
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
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