recommencer enquetes sociales

Questions relatives aux premières démarches et à la procédure d'agrément
Répondre
tom1509
Messages : 8
Enregistré le : ven. 8 avr. 2016 17:39
Situation familliale : maries en couple depuis 20 ans
Profil adoption : C née en 2002, T ne en 2004, T né en 2005, T né en 2013
dossier en cours d'agréement
emailpersonnel : timeo0306

recommencer enquetes sociales

Message non lu par tom1509 »

bonjour
nous sommes parents de 4 enfants dont 1 enfant malade necessitant chaque semaine une hospitalisation de jour nous avons fait une demande d'agreement pour adopter d'ou l enquete qui a abouti au bout de 12 mois a un bilan negatif nous avons ete trop franc raconter notre quotidien, notre vie familiale , les mesentente et la famille qui somme plus ds notre vie et voila le resultat donc nous demandons une reenquete dc 4 mois de retour de procedure et on se disait faut il vraiment tout raconter merci pour vos temoignages
Patricia01
Administrateur du site
Messages : 1357
Enregistré le : jeu. 29 mai 2008 22:36
Localisation : département de l'Ain
Situation familliale : Mariée, 2 enfants (adoptées)
Profession, activité : enseignante
Profil adoption : Maman de deux adorables puces : l'une de 17 ans, arrivée d'Ethiopie à l'âge de 15 mois 1/2 via Passerelle, et l'autre, 14 ans, arrivée du Vietnam via Médecins du Monde en avril 2010 (chacune avec leur particularité : TDAH-dyspraxie-dysphasie pour la grande, hép B pour la petite) ; membre active EFA01
emailpersonnel : patphil01@yahoo.fr

Re: recommencer enquetes sociales

Message non lu par Patricia01 »

Je pense qu'il ne faut pas chercher à cacher des choses. Parce que cela se sentira et qu'ils vont chercher à creuser en imaginant peut-être pire.
Il faut dire la vérité, mais savoir la présenter de façon positive, en mettant en valeur ce que telle ou telle épreuve vous a apporté, en mettant en lumière le positif sans s'attarder sur le négatif.

Ici, vous ne dites pas vraiment ce qui vous est reproché dans les rapports, on ne peut que tenter de deviner. Donc peut-être que ce que je vais dire est complètement à côté de la vérité. Normalement, dans les rapports (que vous avez dû lire) et dans le courrier qui vous notifie l'avis négatif, il me semble que ces raisons sont expliquées.

Mais pour mettre les choses en perspective, sachez qu'il y a des couples dont l'un ou les deux membres ont un passé familial tumultueux (voire dramatiques), mais qui obtiennent leur agrément sans difficulté, parce que ce passé est bien digéré, qu'ils ont su rebondir. J'ai aussi connu un couple brouillé avec sa famille (pour de "bonnes" raisons qu'ils ont su exposer clairement) qui a pu également obtenir son agrément (peut-être en laissant apparaître un désir de réconciliation lointain, je ne sais pas, en tout cas il est certain qu'il ne faut pas que cette brouille familiale soit source de tension, de souffrance ou de colère, là aussi il faut que ce soit bien digéré). Tout ça pour dire que les travailleurs sociaux ne cherchent pas la perfection ou la famille idéale, ça n'existe pas.
Ils cherchent des gens solides, des couples qui ont su faire des choix et les assumer, des couples qui ont su faire face à des coups durs et s'en relever sans en garder de blessure trop vive. Ils veulent surtout des gens qui ne soient pas en souffrance (ni même en colère), des gens qui ne soient pas trop rigides dans leurs principes et attitudes car il faudra être capable de beaucoup de souplesse.
Il faut aussi réfléchir aux raisons qui vous poussent à faire cette démarche (pourquoi un enfant de plus ? Pourquoi adopté ?), aux limites que vous vous fixez concernant le "profil" de l'enfant.

Après, le fait que vous soyez déjà parent de 4 enfants dont un malade leur fait certainement craindre un manque de disponibilité pour l'enfant à venir (même sans avoir un enfant malade, il y a très peu de familles nombreuses qui cherchent à adopter, et souvent des craintes des travailleurs sociaux pour ces familles). Là, il faut entrer dans le concret, expliquer comment vous allez vous organiser si ce nouvel enfant nécessite une présence constante pendant des mois et des mois parce qu'il a du mal à s'adapter à sa nouvelle vie (ma fille, par exemple, était incapable de s'endormir, le soir comme pour la sieste, il fallait que je reste à la bercer ou que je la porte en écharpe de portage, pendant deux bonnes heures à chaque fois, sans quoi elle était terriblement angoissée et en grande souffrance : ça a duré 4 à 6 mois, pas question de bosser pendant ce temps-là) ; expliquer comment vous aller trouver un équilibre familial pour les autres tout en vous occupant de cet enfant qui aura certainement besoin de vous à 200%, les premiers temps, bien plus qu'un nouveau-né "ordinaire" qui n'a pas vécu les mêmes traumatismes. Etre certain que la situation ne mettra pas en péril l'équilibre des aînés (les travailleurs sociaux sont très sensibles à cet aspect des choses).

Voilà, ce sont quelques pistes qui peuvent vous aider à trouver comment mieux aborder les prochains entretiens. Bon courage !
Patricia, maman de deux grandes filles chocolat et miel (Ethiopie/Vietnam) de 17 et 13 ans, arrivées à 1 an
Répondre