bonsoir!
quand faut il dire a l'enfant qu'il a ete adopte? Si on a un enfant bebe qui arrive chez nous, quand (a quel age) lui dire et comment lui dire...J'imagine que s'il a deja 3 ans, il va vite voir qu'il change d'environnement et donc il va savoir qu'il est "adopte" mais quels mots chsir pour lui dire la verite?
ensuite, avant son premeir jour de conatct aec 'dautres enfants, par ex a l'ecole ou a la garderie, faut il le prevenir des remrques possibles de ses camarades (ta maman, c'est pas ta maman... elle n'a pas la meme couleur que toi etc...) quand/que lui dire?
enfin, si on ne saist rien du passe de l'enfant et qu'il nous demande des infos sur ses parents biologiques, que lui dire??Et si n sait des choses tres dures sur son passe, peut on enjoliver ou ne doit-on jamais lui "mentir" pour son bien?
Merci
Sophoe-Jane
informer l'enfant qu'il a ete adopte
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sophie-jane
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Delphine
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♥ E née en Éthiopie en sept. 2005, adoptée en sept. 2006 via OAA
♥ A né en avril 2013
♥ L née en Chine en sept. 2013, adoptée en nov. 2015 via l'AFA - emailpersonnel : del.deputter@gmail.com
Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
Bonjour Sophie-Jane,
ça veut dire qu'il ne faut pas que l'annonce de son adoption soit une "annonce solennelle", après avoir attendu que l'enfant soit assez grand pour comprendre...
L'intérêt de le dire dès le premier jour, c'est justement de faire en sorte que la compréhension de la particularité de son histoire ne soit pas un choc, qu'elle vienne petit à petit. Et d'utiliser le mot "adoption" sans tabou, de l'intégrer tout de suite pour qu'il ne soit pas difficile à sortir si on attend trop.
Ce qui ne veux pas dire "harceler l'enfant en lui rappelant sans cesse son histoire depuis le berceau" !
Mais ça peut être de petits mots naturellement présents dans la conversation, comme "nous sommes tellement heureux de t'avoir adopté !"... (et voilà, le mot "adoption" a été prononcé, et même s'il n'est pas encore bien compris, il est intégré !)
On peut aussi parler de son adoption à la famille, aux amis (en évitant les détails intrusifs de son histoire personnelle !), alors que l'enfant est présent : même s'il n'en a pas l'air, il écoute... et donc assimile que, même si son histoire est particulière, et donc intrigue beaucoup de monde, elle n'est pas un secret, et si ses parents en parlent librement autour d'eux, lui aussi a le droit de le faire... Mais cela ne suffit pas, il faut lui en parler directement à lui aussi, évidemment.
En maternelle il n'y a pas encore trop de remarques (il y en a eu à l'intention de la grande soeur, disant que ce n'était pas possible qu'elles soient vraiment soeurs... ce à quoi notre grande a remarquablement bien répondu !)
Nous n'avons pas eu à nous poser la question de prévenir les instits puisque l'adoption "saute aux yeux" dans notre cas, mais par la suite je leur ai fait partager l'existence d'une brochure EFA destinée aux enseignants sur l'adoption (notamment : les petits mots à ne pas dire, comme "tes vrais parents"...).
Et là les instits ont été très soulagées que je parle de moi-même d'adoption, elles avaient peur d'aborder le sujet !
Pour les choses vraiment très difficile (enfant abusé lors de sa petite enfance, et qui ne s'en souvient plus ; enfant né d'un viol ou d'un inceste...), vous pouvez vous faire aider d'une tierce personne qui ouvrira son dossier en votre compagnie et celle de l'enfant : un psy de confiance, un membre de l'OAA... Et pour ces sujets, attendre que l'enfant soit prêt.
Et quand on ne sait pas, dire qu'on ne sait pas. Et ne pas empêcher l'enfant de s'imaginer son histoire (souvent improbable).
Quant à "enjoliver", je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Par exemple, lui dire qu'il a été abandonné "par amour" peut lui donner l'impression qu'il n'a pas le droit d'en être triste, qu'il n'a pas le droit d'en vouloir à la terre entière... alors que ses sentiments sont tout à fait légitimes !
Autre chose : des personnes à qui on tarde d'avouer la vérité, finalement disent bien souvent "je crois bien que je le savais depuis toujours".
Même si votre enfant est très petit lors de son adoption, son histoire passée fait partie de lui, et ce même s'il ne s'en souvient pas consciemment.
L'aider à se souvenir peut l'aider à en guérir... (c'est bien beau comme formule, et évidemment c'est bien plus compliqué que ça, mais je sais qu'à chaque moment où je parle à ma fille de son abandon, d'abord elle évite le sujet, fait mine de ne pas m'écouter... puis semble en sortir apaisée...)
il y a un certain nombre d'années, les psys n'étaient pas d'accord à ce sujet, mais je crois qu'aujourd'hui tous s'accordent à dire qu'il faut le dire : "dès le premier biberon".quand faut il dire a l'enfant qu'il a ete adopte? Si on a un enfant bebe qui arrive chez nous, quand (a quel age) lui dire et comment lui dire...J'imagine que s'il a deja 3 ans, il va vite voir qu'il change d'environnement et donc il va savoir qu'il est "adopte" mais quels mots choisir pour lui dire la verite?
ça veut dire qu'il ne faut pas que l'annonce de son adoption soit une "annonce solennelle", après avoir attendu que l'enfant soit assez grand pour comprendre...
L'intérêt de le dire dès le premier jour, c'est justement de faire en sorte que la compréhension de la particularité de son histoire ne soit pas un choc, qu'elle vienne petit à petit. Et d'utiliser le mot "adoption" sans tabou, de l'intégrer tout de suite pour qu'il ne soit pas difficile à sortir si on attend trop.
Ce qui ne veux pas dire "harceler l'enfant en lui rappelant sans cesse son histoire depuis le berceau" !
Mais ça peut être de petits mots naturellement présents dans la conversation, comme "nous sommes tellement heureux de t'avoir adopté !"... (et voilà, le mot "adoption" a été prononcé, et même s'il n'est pas encore bien compris, il est intégré !)
On peut aussi parler de son adoption à la famille, aux amis (en évitant les détails intrusifs de son histoire personnelle !), alors que l'enfant est présent : même s'il n'en a pas l'air, il écoute... et donc assimile que, même si son histoire est particulière, et donc intrigue beaucoup de monde, elle n'est pas un secret, et si ses parents en parlent librement autour d'eux, lui aussi a le droit de le faire... Mais cela ne suffit pas, il faut lui en parler directement à lui aussi, évidemment.
Je ne pense pas que ce soit utile, moi ça ne m'est pas venu à l'esprit en envoyant ma fille à l'école.ensuite, avant son premeir jour de conatct aec 'dautres enfants, par ex a l'ecole ou a la garderie, faut il le prevenir des remrques possibles de ses camarades (ta maman, c'est pas ta maman... elle n'a pas la meme couleur que toi etc...) quand/que lui dire?
En maternelle il n'y a pas encore trop de remarques (il y en a eu à l'intention de la grande soeur, disant que ce n'était pas possible qu'elles soient vraiment soeurs... ce à quoi notre grande a remarquablement bien répondu !)
Nous n'avons pas eu à nous poser la question de prévenir les instits puisque l'adoption "saute aux yeux" dans notre cas, mais par la suite je leur ai fait partager l'existence d'une brochure EFA destinée aux enseignants sur l'adoption (notamment : les petits mots à ne pas dire, comme "tes vrais parents"...).
Et là les instits ont été très soulagées que je parle de moi-même d'adoption, elles avaient peur d'aborder le sujet !
Ma réponse est : "la vérité, toute la vérité, rien que la vérité".enfin, si on ne sait rien du passe de l'enfant et qu'il nous demande des infos sur ses parents biologiques, que lui dire?? Et si n sait des choses tres dures sur son passe, peut on enjoliver ou ne doit-on jamais lui "mentir" pour son bien?
Pour les choses vraiment très difficile (enfant abusé lors de sa petite enfance, et qui ne s'en souvient plus ; enfant né d'un viol ou d'un inceste...), vous pouvez vous faire aider d'une tierce personne qui ouvrira son dossier en votre compagnie et celle de l'enfant : un psy de confiance, un membre de l'OAA... Et pour ces sujets, attendre que l'enfant soit prêt.
Et quand on ne sait pas, dire qu'on ne sait pas. Et ne pas empêcher l'enfant de s'imaginer son histoire (souvent improbable).
Quant à "enjoliver", je ne pense pas que ce soit une bonne idée... Par exemple, lui dire qu'il a été abandonné "par amour" peut lui donner l'impression qu'il n'a pas le droit d'en être triste, qu'il n'a pas le droit d'en vouloir à la terre entière... alors que ses sentiments sont tout à fait légitimes !
Autre chose : des personnes à qui on tarde d'avouer la vérité, finalement disent bien souvent "je crois bien que je le savais depuis toujours".
Même si votre enfant est très petit lors de son adoption, son histoire passée fait partie de lui, et ce même s'il ne s'en souvient pas consciemment.
L'aider à se souvenir peut l'aider à en guérir... (c'est bien beau comme formule, et évidemment c'est bien plus compliqué que ça, mais je sais qu'à chaque moment où je parle à ma fille de son abandon, d'abord elle évite le sujet, fait mine de ne pas m'écouter... puis semble en sortir apaisée...)
maman de 4 enfants : S. 16 ans, E. 15 ans (née en Ethiopie), A. 7 ans et L. 7 ans (née en Chine)
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piod
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Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
Bonjour
Je rejoins ce que dit Delphine . La seule chose sur laquelle je ne serai pas forcément d'accord concerne le passé de l'enfant.
Si l'enfant à un passé, plutôt une " origine" dur voire trés dure ( enfant né d'un inceste, d'un viol, trouvé dans une poubelle ou une décharge....) je ne pense pas qu'il faille lui révéler ce lourd passé. Personnellement j'opterai plutôt pour une "petite invention" moins lourde à supporter pour lui.
Un enfant de 10 ou 12 ans ne comprendra pas forcément ce que signifie être né d'un inceste par exemple. Mais qu'en sera t-il lorsqu'il sera adolescent , en pleine crise identitaire ???? Même s'il fait semblant d'accepter le fait, je pense que le traumatisme peux se révéler extrêmement profond et ancré en lui à jamais.
Si j'adopte un enfant avec un tel passé, jamais je ne lui révèlerai, mais je trouverai plutôt une autre histoire à lui raconter, sans pour autant rester dans le vague. Il connaitra son passé, sauf quelques points trop douloureux, trop traumatisants.
Par exemple comment dire à un enfant qu'on l'a trouvé dans une décharge ? Ce sont les ordures que l'on jette à la décharge....
En ce qui concerne tout le reste, vous lui apprendrez au fur et à mesure et je pense que vous trouverez les réponses à chaque fois. Votre enfant vient d'Amérique du Sud ? En lisant Tintin et les picaros par exemple, vous lui expliquerez que c'est le pays ou il est né.Vous trouverez naturellement les solutions au fur et à mesure des évènements.
Je rejoins ce que dit Delphine . La seule chose sur laquelle je ne serai pas forcément d'accord concerne le passé de l'enfant.
Si l'enfant à un passé, plutôt une " origine" dur voire trés dure ( enfant né d'un inceste, d'un viol, trouvé dans une poubelle ou une décharge....) je ne pense pas qu'il faille lui révéler ce lourd passé. Personnellement j'opterai plutôt pour une "petite invention" moins lourde à supporter pour lui.
Un enfant de 10 ou 12 ans ne comprendra pas forcément ce que signifie être né d'un inceste par exemple. Mais qu'en sera t-il lorsqu'il sera adolescent , en pleine crise identitaire ???? Même s'il fait semblant d'accepter le fait, je pense que le traumatisme peux se révéler extrêmement profond et ancré en lui à jamais.
Si j'adopte un enfant avec un tel passé, jamais je ne lui révèlerai, mais je trouverai plutôt une autre histoire à lui raconter, sans pour autant rester dans le vague. Il connaitra son passé, sauf quelques points trop douloureux, trop traumatisants.
Par exemple comment dire à un enfant qu'on l'a trouvé dans une décharge ? Ce sont les ordures que l'on jette à la décharge....
En ce qui concerne tout le reste, vous lui apprendrez au fur et à mesure et je pense que vous trouverez les réponses à chaque fois. Votre enfant vient d'Amérique du Sud ? En lisant Tintin et les picaros par exemple, vous lui expliquerez que c'est le pays ou il est né.Vous trouverez naturellement les solutions au fur et à mesure des évènements.
Adoption d'une pupille de 11,5 ans . PENSEZ AUX PUPILLES. PASSE 9 ANS DES PUPILLES ATTENDENT UNE FAMILLE.
CONTRAIREMENT A CE QUE DISE LA PLUPART DES CG IL Y A DES ENFANTS A ADOPTER EN FRANCE.
CONTRAIREMENT A CE QUE DISE LA PLUPART DES CG IL Y A DES ENFANTS A ADOPTER EN FRANCE.
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DGawron
Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
"Si j'adopte un enfant avec un tel passé, jamais je ne lui révèlerai, mais je trouverai plutôt une autre histoire à lui raconter, sans pour autant rester dans le vague. Il connaitra son passé, sauf quelques points trop douloureux, trop traumatisants.
Par exemple comment dire à un enfant qu'on l'a trouvé dans une décharge ? Ce sont les ordures que l'on jette à la décharge.... "
sans vouloir polimiquer c'est un manque total de respect de l'enfant, de son histoire....
ce n'est pas un conte, c'est un vécu qui ne vous appartient pas mais qui appartient à l'enfant, parce que c'est arrivé à lui et pas à vous.
et si vous avez eu connaissance d'une partie de son histoire, c'est toute la difficulté de savoir quand et comment lui dire ce que l'on a bien voulu vous dire...
nous sommes tous différents, parents comme enfants, et chacun avec son propre vécu sa sensibilité portera un regard différent sur l'histoire de son enfant, sans parler de la raisonnance des mots qui est différente pour chacun d'entre nous.
il ne faut pas hésiter à ce faire aider par des professionnels pour distiller cette histoire qui peut vous encombrer... en général c'est vous parents qui devaient vous faire aider et pas votre enfant qui bien souvent a d'autres préoccupations....
et c'est vous parent qui connaisait le mieux votre enfant, vous devez choisir les mots en fonction de son age, son abandon fait parti de son adoption sans celui ci il n'y aurait pas eu d'adoption.
ce qui c'est passé avant l'abandon reste parfois un mystère, et vous devez aider votre enfant à surmonter cette difficulté.
on a pas toujours les réponses aux questions que l'on se pose et pourtant il faut apprendre à vivre avec ou sans ! (que l'on soit adopté ou pas)
pas simple tout ça ! c'est toute la particularité de l'adoption, un enfant, son histoire .... mais vous devez être "clean" avec ça !
l'enfant doit pouvoir avoir totalement et pleinement confiance en vous quoiqu'il arrive, si il sent que vous ne lui dites pas tout ce que vous savez, que vous lui cachez quelque chose, c'est dangereux et malhonnête....
pour les histoires de viol, inceste... pour cetains adoptés de savoir permet parfois (et je dis bien parfois) de comprendre le pourquoi de l'abandon.
Dominique, adoptée
Par exemple comment dire à un enfant qu'on l'a trouvé dans une décharge ? Ce sont les ordures que l'on jette à la décharge.... "
sans vouloir polimiquer c'est un manque total de respect de l'enfant, de son histoire....
ce n'est pas un conte, c'est un vécu qui ne vous appartient pas mais qui appartient à l'enfant, parce que c'est arrivé à lui et pas à vous.
et si vous avez eu connaissance d'une partie de son histoire, c'est toute la difficulté de savoir quand et comment lui dire ce que l'on a bien voulu vous dire...
nous sommes tous différents, parents comme enfants, et chacun avec son propre vécu sa sensibilité portera un regard différent sur l'histoire de son enfant, sans parler de la raisonnance des mots qui est différente pour chacun d'entre nous.
il ne faut pas hésiter à ce faire aider par des professionnels pour distiller cette histoire qui peut vous encombrer... en général c'est vous parents qui devaient vous faire aider et pas votre enfant qui bien souvent a d'autres préoccupations....
et c'est vous parent qui connaisait le mieux votre enfant, vous devez choisir les mots en fonction de son age, son abandon fait parti de son adoption sans celui ci il n'y aurait pas eu d'adoption.
ce qui c'est passé avant l'abandon reste parfois un mystère, et vous devez aider votre enfant à surmonter cette difficulté.
on a pas toujours les réponses aux questions que l'on se pose et pourtant il faut apprendre à vivre avec ou sans ! (que l'on soit adopté ou pas)
pas simple tout ça ! c'est toute la particularité de l'adoption, un enfant, son histoire .... mais vous devez être "clean" avec ça !
l'enfant doit pouvoir avoir totalement et pleinement confiance en vous quoiqu'il arrive, si il sent que vous ne lui dites pas tout ce que vous savez, que vous lui cachez quelque chose, c'est dangereux et malhonnête....
pour les histoires de viol, inceste... pour cetains adoptés de savoir permet parfois (et je dis bien parfois) de comprendre le pourquoi de l'abandon.
Dominique, adoptée
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sophie-jane
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Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
MERCI a vous deux pour vos reponses si rapides! Le forum est vraiment utile car quand une ou des questions nous taraudent, je saute dessus et nous vous remercions pour le soutien que l'on y trouve.
Nous sommes en pleine procedure d'agrement donc on ne sait pas encore d'ou viendra notre enfant, ni son age a l'arrivee mais je pense en effet que s'il a ete trouve dans une poubelle, on lui dira par exemple qu'il a ete trouve sur un banc car en effet poubelle, c'est assimiler l'enfant a une ordure...Mais dans son dossier qu'il pourra consulter, y aura-y-il marque le nom poubelle??
Quant a un enfant ne d'inceste ou de viol, on ne sait pas encore si on en serait capables... car on trouve cette idee insupportable et on se demande si on sera capable de ne as trop souvent y penser en voyant notre enfant...Si cette idee reste pour nous insupportable, est-ce important de le dire aux AS ou psy ou suffira-t-il de le preciser aux OAA afin que l'on ne nous presnet pas un enfat dans cette situation?C'est la meme chose pour un enfant maltraite, battu... J'ai peur de le voir avec de la pitie...
Sinon, merci pour vos conseils sur les mots a utiliser des le 'premier biberon' et profiter de temps en temps de circonstances pour qu'il assimile l'idee qu'il a ete adopte.
je suis aussi d'accord sur le fait qu'il ne faut pas non plus le harceler a ce sujet.
Nous sommes en pleine procedure d'agrement donc on ne sait pas encore d'ou viendra notre enfant, ni son age a l'arrivee mais je pense en effet que s'il a ete trouve dans une poubelle, on lui dira par exemple qu'il a ete trouve sur un banc car en effet poubelle, c'est assimiler l'enfant a une ordure...Mais dans son dossier qu'il pourra consulter, y aura-y-il marque le nom poubelle??
Quant a un enfant ne d'inceste ou de viol, on ne sait pas encore si on en serait capables... car on trouve cette idee insupportable et on se demande si on sera capable de ne as trop souvent y penser en voyant notre enfant...Si cette idee reste pour nous insupportable, est-ce important de le dire aux AS ou psy ou suffira-t-il de le preciser aux OAA afin que l'on ne nous presnet pas un enfat dans cette situation?C'est la meme chose pour un enfant maltraite, battu... J'ai peur de le voir avec de la pitie...
Sinon, merci pour vos conseils sur les mots a utiliser des le 'premier biberon' et profiter de temps en temps de circonstances pour qu'il assimile l'idee qu'il a ete adopte.
je suis aussi d'accord sur le fait qu'il ne faut pas non plus le harceler a ce sujet.
Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
Bonjour,
Je voulais juste rajouter une petite chose à tout ce qui a été dit et si bien dit!
C'est par rapport à ces enfants nés après un viol ou un inceste. J'ai été moi-même adoptée, il y a (bientôt!) 30 ans en Espagne. J'ai sû que dans la clinique où je suis née, à cette époque, la plupart des enfants donnés en adoption c'étaient des enfants de mamans qui étaient la plupart des jeunes filles de la campagne venues travailler en ville pour le service dans des grandes maisons. Dans la plupart des cas, disaient-ils, c'étaient des filles abusées par leurs patrons, ou par des copains pas trop recommandables, ou bien simplement des jeunes filles tombées enceinte et qui n'avaient aucune possibilité de garder leur enfant... Vous imaginez, à partir de là, surtout à l'adolescence, j'ai pu me faire tellement de films sur ce qui s'était passé vraiment!!! Des fois j'ai pensé au viol, d'autres à une histoire d'amour qui avait mal tournée.... mais finalement, en quoi cela change-t-il ce que je suis aujourd'hui???? Est-ce que cela m'aurait "aidé" davantage de savoir que j'étais née après un viol, ou bien après une histoire qui avait mal fini??
Mes parents ne m'ont jamais rien dit de plus, et sachant qu'ils n'ont pas sû me parler de mon adoption quand j'étais petite, qu'ils avaient choisi de ne pas me dire la vérité, que j'ai cependant assez vite découverte, c'est normal que je puisse me demander aujourd'hui s'ils me cachent encore quelque chose ou pas.
Mais vous savez quoi???? Je m'en fous complétement, la seule chose qui m'importe c'est que j'ai eu une maman qui m'a assez aimé pour me donner la vie et non la mort, et une autre maman qui m'aime et qui m'acompagne toujours dans ma vie.
Et si on adopte un enfant, dont le passé est chargé d'un viol ou de choses semblables, je doute vraiment (là je parle pour moi, et toutes ces décisions sont à prendre à 2..) que je lui dirais ABSOLUMENT TOUT; je ne le mentirai pas, je n'inventerai pas (je sais très bien comment ça fait mal quand on te ment ou on te raconte une histoire que tu découvres après n'est pas la vérité), mais justement pour essayer de le respecter au maximum, je ne rajouterai pas à son histoire des détails qui ne lui feront que du mal, et qui au lieu de l'aider à construire ne feraient que détruire.
Je voulais juste rajouter une petite chose à tout ce qui a été dit et si bien dit!
C'est par rapport à ces enfants nés après un viol ou un inceste. J'ai été moi-même adoptée, il y a (bientôt!) 30 ans en Espagne. J'ai sû que dans la clinique où je suis née, à cette époque, la plupart des enfants donnés en adoption c'étaient des enfants de mamans qui étaient la plupart des jeunes filles de la campagne venues travailler en ville pour le service dans des grandes maisons. Dans la plupart des cas, disaient-ils, c'étaient des filles abusées par leurs patrons, ou par des copains pas trop recommandables, ou bien simplement des jeunes filles tombées enceinte et qui n'avaient aucune possibilité de garder leur enfant... Vous imaginez, à partir de là, surtout à l'adolescence, j'ai pu me faire tellement de films sur ce qui s'était passé vraiment!!! Des fois j'ai pensé au viol, d'autres à une histoire d'amour qui avait mal tournée.... mais finalement, en quoi cela change-t-il ce que je suis aujourd'hui???? Est-ce que cela m'aurait "aidé" davantage de savoir que j'étais née après un viol, ou bien après une histoire qui avait mal fini??
Mes parents ne m'ont jamais rien dit de plus, et sachant qu'ils n'ont pas sû me parler de mon adoption quand j'étais petite, qu'ils avaient choisi de ne pas me dire la vérité, que j'ai cependant assez vite découverte, c'est normal que je puisse me demander aujourd'hui s'ils me cachent encore quelque chose ou pas.
Mais vous savez quoi???? Je m'en fous complétement, la seule chose qui m'importe c'est que j'ai eu une maman qui m'a assez aimé pour me donner la vie et non la mort, et une autre maman qui m'aime et qui m'acompagne toujours dans ma vie.
Et si on adopte un enfant, dont le passé est chargé d'un viol ou de choses semblables, je doute vraiment (là je parle pour moi, et toutes ces décisions sont à prendre à 2..) que je lui dirais ABSOLUMENT TOUT; je ne le mentirai pas, je n'inventerai pas (je sais très bien comment ça fait mal quand on te ment ou on te raconte une histoire que tu découvres après n'est pas la vérité), mais justement pour essayer de le respecter au maximum, je ne rajouterai pas à son histoire des détails qui ne lui feront que du mal, et qui au lieu de l'aider à construire ne feraient que détruire.
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sophie-jane
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Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
Merci encore pour ce temoignage! J'espere que mon enfant sera aussi positif que vous; je crois aussi que c'est important de dire la verite mais j'ai aussi peur que des verites blessent vraiment...la verite essentielle, celle de l'adoption, on n'hesitera pas un instant a lui dire des le plus jeune age, et on a envie de lui dire toute la verite; c'est pour ca que je pense que l'on n'est pas capables, nous, d'adopter un enfant ne de viol (inceste ou autre) car justement on ne se sent pas pret a lui dire la verite la dessus... cette verite nous perturbent trop donc l'enfant bien sur le sentirait.
Sophie-Jane
Sophie-Jane
Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
Chacun doit biensûr connaître ses propres limites, ce qui est indispensable. Cependant, si vous me le permettez, n'oubliez pas que ces enfants-là, ont autant besoin de l'amour d'une famille, et que les détails de leur conception appartiennent plus au vécu de leur maman biologique qu'à leur propre vécu. Au moins, c'est ce que je crois.
Le plus important c'est qu'ils ont une vie à vivre, et qu'ils ont le droit de vivre leur propre vie sans des fardeaux trop lourds qui en vérité ce n'est pas à eux de les porter.
Ce n'est pas toujours simple de porter sur les épaules le mot "adopté", si en plus on doit aussi porter les souffrances de cette mère biologique et de cette vie-là qui n'est plus la nôtre.....
Je pense sincèrement que le choix d'adoption ne doit pas porter sur le passé de l'enfant (qui ne l'appartient pas), mais sur ce qu'il est maintenant et ce qu'il deviendra.
Voici ce que je crois, par rapport à mon vécu. Sachant que chaque histoire et chaque vie sont tellement différentes, je répète que ceci est juste mon avis à moi, et en aucun cas je ne cherche à imposer quoi que ce soit!!
Bonsoir!
Bea, maman de 4 enfants bio et en début de démarche d'agrément....
Le plus important c'est qu'ils ont une vie à vivre, et qu'ils ont le droit de vivre leur propre vie sans des fardeaux trop lourds qui en vérité ce n'est pas à eux de les porter.
Ce n'est pas toujours simple de porter sur les épaules le mot "adopté", si en plus on doit aussi porter les souffrances de cette mère biologique et de cette vie-là qui n'est plus la nôtre.....
Je pense sincèrement que le choix d'adoption ne doit pas porter sur le passé de l'enfant (qui ne l'appartient pas), mais sur ce qu'il est maintenant et ce qu'il deviendra.
Voici ce que je crois, par rapport à mon vécu. Sachant que chaque histoire et chaque vie sont tellement différentes, je répète que ceci est juste mon avis à moi, et en aucun cas je ne cherche à imposer quoi que ce soit!!
Bonsoir!
Bea, maman de 4 enfants bio et en début de démarche d'agrément....
Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
" Je pense sincèrement que le choix d'adoption ne doit pas porter sur le passé de l'enfant (qui ne l'appartient pas), mais sur ce qu'il est maintenant et ce qu'il deviendra. "
BeaPierre réfléchissez bien à ce que vous dites dans votre citation ci-dessus !
Le passé de l'enfant ne vous appartient nullement, mais il appartient (quelle que soit votre connaissance de ce passé) à cet enfant. Et ce qu'il deviendra dépendra uniquement de ce que vous aurez eu connaissance de son passé et comment vous réagirez face à ses manifestations d'éléments que vous ignorez. Seul l'enfant connaît son passé et c'est lui qui décidera, selon votre comportement, ce qu'il deviendra. Vous n'avez pas le choix, vous devrez sentir, apprécier, deviner, anticiper et surtout ne pas avoir de certitudes. Après chaque jour ou heure, vous guidera selon la sensibilité du moment et les erreurs à éviter.
BeaPierre réfléchissez bien à ce que vous dites dans votre citation ci-dessus !
Le passé de l'enfant ne vous appartient nullement, mais il appartient (quelle que soit votre connaissance de ce passé) à cet enfant. Et ce qu'il deviendra dépendra uniquement de ce que vous aurez eu connaissance de son passé et comment vous réagirez face à ses manifestations d'éléments que vous ignorez. Seul l'enfant connaît son passé et c'est lui qui décidera, selon votre comportement, ce qu'il deviendra. Vous n'avez pas le choix, vous devrez sentir, apprécier, deviner, anticiper et surtout ne pas avoir de certitudes. Après chaque jour ou heure, vous guidera selon la sensibilité du moment et les erreurs à éviter.
Re: informer l'enfant qu'il a ete adopte
Vous avez raison, Cloclo, c'est sûr que dit comme ça, ça peut être chocant.....Qu'est ce que c'est bien ce forum qui nous fait réfléchir et se poser des questions!!!
Cependant, si on remet la phrase dans son contexte, peut-être sera -t-elle plus facile à comprendre???? Je parlais des certaines choses très concrètes du passé d'un enfant, et la question que je me pose est: est-ce si important la dure réalité de la conception d'un enfant né d'un viol (ou une autre souffrance semblable), si important qu'elle puisse être un obstacle pour cette enfant pour être adopté? (J'espère que je me fais comprendre, le français n'est pas ma langue maternelle...
Je pense que la réalité d'un enfant, la plus grande réalité c'est qu'il est là, seul dans ces cas-là, et qu'il a besoin d'amour pour grandir et s'épanouir et avoir toutes les chances de devenir l'homme ou la femme qu'il est. Qu'il soit né d'un viol ou autre, cela ne change rien à ce qu'il est.
Mais je me pose beaucoup de questions moi aussi!
Le forum nous aide dans notre chemin, cela oui est une grande chance!!!
Cependant, si on remet la phrase dans son contexte, peut-être sera -t-elle plus facile à comprendre???? Je parlais des certaines choses très concrètes du passé d'un enfant, et la question que je me pose est: est-ce si important la dure réalité de la conception d'un enfant né d'un viol (ou une autre souffrance semblable), si important qu'elle puisse être un obstacle pour cette enfant pour être adopté? (J'espère que je me fais comprendre, le français n'est pas ma langue maternelle...
Je pense que la réalité d'un enfant, la plus grande réalité c'est qu'il est là, seul dans ces cas-là, et qu'il a besoin d'amour pour grandir et s'épanouir et avoir toutes les chances de devenir l'homme ou la femme qu'il est. Qu'il soit né d'un viol ou autre, cela ne change rien à ce qu'il est.
Mais je me pose beaucoup de questions moi aussi!
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