Absence de traitement médical

[piod]

Bonjour

Nous allons nous aussi, d'ici la fin du mois de janvier nous lancer dans cette grande et fabuleuse aventure qu'est l'adoption. Bien qu'étant au début des démarches, j'envoie ma demande pour obtention d'agrément mi janvier, je suis au courant du déroulement du processus pour l'obtention d'un agrément.
Une question me hante.
J'ai une calcification de la prostate, calcification découverte lors de mes 35 ans suite à une échographie pour un bénin problème rénale. A l'époque, ma prostate était calcifiée à 35%. Le médecin me faisant l'échographie m'a alors informé, que je ne pourrai sans doute pas avoir d'enfants.
Je ne suis pas allé voir de spécialistes pour essayer d'avoir un enfant par un autre moyen.
Le deuil a été relativement dur à faire je le conviens. Mais maintenant je suis serein.
Mais je me demande quelle sera la réaction du psy lorsque je lui parlerai de cela. Ma seule crainte est qu'il ne pense qu'au fond de moi je n'ai pas envie d'avoir d'enfant.Alors qu'en fait c'est totalement l'inverse. Avoir un enfant serait pour moi ( et pour mon épouse bien évidemment) la plus belle chose qui puisse nous arriver.
Comment aborder le problème. COmment lui faire comprendre que l'abattement qui a été le mien à cette annonce à fait que j'ai refusé en quelques sortes d'accepter cet état de fait et d'avoir recours à d'autres pratiques de fécondation qui auraient put être possible.
Merci d'avance de vos conseils et de vos pistes de reflexions.

[SANPA12]

Comment aborder la question ?...
Le plus simplement du monde. Les psys vous demanderont pourquoi vous voulez adopter. Ne vous braquez pas, et exposez votre parcours, ce qui vous conduira naturellement à expliquer comment vous en êtes arrivés à vouloir adopter.
Vouloir et pas devoir... Chaque mot compte.
Les psys vont évaluer votre capacité à adopter selon votre degré de résilience. Autrement dit, s'ils vous sentent à l'aise avec votre parcours, et serein dans votre démarche, tout se passera bien.
Il me semble tout à fait positif d'indiquer qu'après la découverte de votre problème, vous vous êtes naturellement (?) orienté vers l'adoption, que ceci est apparu à vous comme une évidence, une démarche qui vous semblait mieux vous convenir que le procréation médicalement assistée. Combien de couples se dirigent vers l'adoption après X échecs aux P.M.A. : les psys vont chercher, dans la réflexion de ces couples-là, si l'adoption n'est pas un pis-aller; les psys vont chercher si le sentiment de dépis ne surpasse pas le désir d'enfant. Les psys sont là pour vous aider à cheminer dans le méandre de ces pensées.
Car il s'agit d'entretiens et pas d'interrogatoires que vous aurez avec les psys. Vous pouvez leur faire part de vos questionnements et de vos doutes, et par le jeu des questions et des réponses, les psys vous aideront à trouver vous-même les réponses.
Nous nous sommes engagés dans la demande d'agrément en informant les psys dès le départ : nous voulons voir, avec votre aide, si l'adoption est une démarche qui nous convient ou pas. Ainsi, vous ne vous mettez pas la pression, et vous abordez les entretiens avec plus de sérénité. Quelques mois plus tard, nous avions l'agrément. Un an et demi après, nous avons constitué une famille grâce à l'adoption de deux enfants en fratrie.
Bon courage, soyez sincères et croyez-y !

[piod]

Merci pour cette réponse qui m'enlève un gros poids.
Je craignais que le fait de ne pas avoir recours à la PMA soit considéré comme un refus inconscient d'avoir des enfants. Nous parcourons énormément de forum consacrés à l'adoption et dans la plupart des messages il est question de PMA.
Je suis plus serein maintenant.
Un dernier petit problème à régler et dans un mois j'envoie un courrier pour la demande d'agrément.
OUF...................... ENFIN